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Existe-t-il une croyance qui facilite l’adoption d’une alimentation saine et la perte de poids ? La réponse se trouve dans les résultats des travaux publiés en 2015 dans la revue Education & Health Behavior sous le titre « The Relations Between Weight Changeability Beliefs and Health Behaviors and Physical Health ». Ces résultats montrent en effet que ceux qui croient avoir un contrôle sur leur poids – et qu’ils ne sont pas né gras, mangent plus sainement. De plus, la croyance que l’ADN ne détermine pas seul le poids d’une personne est également lié à un plus haut niveau de bien-être personnel. Cette prise de conscience du rôle de la croyance sur les habitudes alimentaires et physiques qui impactent le poids corporel, pose inévitablement la question de la possibilité et de l’efficacité du changement de croyance. Voilà un bon sujet de recherche pour les  psychothérapeutes utilisateurs de la PNL

Mike C. Parent & Jessica L. Alquist, les auteurs de l’étude, expliquent la chose suivante: “La personne qui croit  que son poids est en dehors du champ d’influence de l’alimentation et de l’exercice, peut adopter plus facilement des comportements gratifiants à court terme, comme la consommation d’aliments malsains et l’évitement de l’exercice, plutôt que de comportements sains liés à des  bénéfices à plus long terme en rapport avec le contrôle du poids.

Croyez-vous avoir un contrôle sur votre poids ?

En travaillant sur la modification de perception d’un poids corporel non modifiable, les personnels de santé peuvent être en mesure d’accroître les comportements sains chez leurs patients. “L’étude, qui a porté sur de près de 10.000 sujets, a montré qu’en prenant de l’âge, ceux qui croient avoir un contrôle sur leur poids avaient un comportement alimentaire plus sain.

Ceux qui se sentaient en mesure de contrôler leur poids,  étaient plus attentifs aux étiquetages nutritionnels des produits alimentaires, avaient plus souvent des fruits et légumes à la maison, et mangeaint moins souvent des produits congelés, des plats prêts à consommer, ou des plats malsains au restaurant, faisaient également plus d’exercice et avaient un plus grand niveau de bien-être. L’étude a montré qu’il y avait peu de différence entre les hommes et les femmes: ” nous avons pas trouvé de preuves que le sexe affecte la relation entre les croyances en matière de santé, d’activité physique ou de saine alimentation…mais constaté que l’âge influence la croyance en la possibilité d’agir sur son poids, à faire de l’exercice, et à se nourrir d’une façon saine ou malsaine »

A la lecture de cet article, j’ai envie de dire “un moyen efficace et durable de perdre du poids serait donc de croire à l’influence de ses choix alimentaires sur son poids!!” Cela reste bien sur à démontrer par un travail clinique complémentaire qui j’espère inspirera les médecins et psychothérapeutes utilisateurs de la technologie PNL.

Une croyance détermine l’espace dans lequel un individu va s’autoriser à faire ou ne pas faire  quelque chose. Autrement dit, croire que vous n’êtes pas directement responsable de votre poids ne va pas en faciliter la prise de contrôle. Ce qui ne manque pas de souligner qu’aucune thérapeutique n’est susceptible  d’être efficace si les décisions comportementales  concernant l’alimentation ne sont pas soutenue par une croyance appropriée

Alors comment acquérir cette croyance miraculeuse ? Les praticiens de la programmation neuro-linguistique (PNL), sont certainement en bonne position pour apporter une réponse. Cette notion de contrôle personnel sur son poids va faire intervenir un ensemble de croyance en rapport avec :

  1. les buts souhaités : « je crois que c’est valable et possible pour moi de perdre du poids ou d’obtenir le poids souhaité
  2. les moyens à mettre en œuvre pour obtenir le poids souhaité : « Je crois que  je me sens capable de mettre en œuvre des comportements alimentaires appropriés
  3. la personne concernée par le changement de poids : « je crois que je mérite (j’ai assez de valeur), que j’ai le droit

Faire évoluer ou transformer les croyances

Voici les grandes étapes du processus que je propose pour faire évoluer ou transformer les croyances avec la PNL

1. Obtenir l’acceptation de l’influence de la pensée sur le corps

L’idée de l’influence de la pensée (et des croyances) sur le corps n’est pas acceptée par tout le monde, et il convient donc d’y aller avec prudence avec une personne qui n’y croit pas.  Les solutions à un surpoids sont plus perçues comme existantes dans le monde extérieur que dans le monde intérieur. L’attention est plus souvent  focalisée sur la recherche d’une solution externe, magique  et globale (un médicament, une tisane, un gri-gri…etc)  qui va traiter rapidement le problème de surpoids. En termes de méta programmes PNL, la pensée est plus en référence externe qu’en référence interne  (à moi de dire ce qui est bon pour mon corps). Un excès de référence externe peut entretenir la passivité et retarder la prise de conscience que les solutions sont en soi.

2. Définir un état désiré avec une « intention de santé »

Orienter la pensée vers le but souhaité en définissant une intention de  guérison et non pas un objectif précis et mesurable de poids. Le cadre d’objectif de la PNL n’est pas ici très adapté. Car un objectif trop précis et contextualisé peut générer le stress de ne pas pouvoir le réaliser, ou le sentiment d’échec renouvelé de ne « jamais » atteindre  le poids souhaité. Et n’oublions pas que si vous avez un pouvoir immédiat sur votre système nerveux moteurs (vos choix comportementaux), il n’en est pas de même pour le fonctionnement de votre système végétatif (respiration digestion, circulation…etc) qui n’obéit pas immédiatement à vos quatre volontés (sauf pour les yogis!!).

Une intention est ce vers qui nous voulons tendre, ce qui exclue la notion de progressivité et d’absence  d’échec. Car l’intention a en effet un pouvoir, celui de confier à une partie de notre système nerveux (substance réticulée du tronc cérébral) le soin de nous alerter sur tout ce qui peut contribuer à la réalisation de nos buts. Il est donc préférable de dire « mon intention est d’avoir une bonne image de moi » ou « mon intention est d’avoir plus de légèreté dans ma vie », plutôt que « je veux peser 65 kg dans trois mois ». L’important réside plus dans le niveau de congruence de l’intention que dans la précision de l’objectif à atteindre.

3. Identifier les objections à la progression de l’intention

Les objections  viennent de parties de nous-même qui sabotent les efforts les plus sincères à la réalisation de nos intentions et qui ont besoin d’évoluer pour s’intégrer à qui nous sommes. Une objection est le signal que des ressources supplémentaires sont nécessaires avant de pouvoir progresser vers l’état désiré. Il est possible de tirer un bénéfice à rester dans le problème qu’on tente de résoudre.  L’objection est donc la croyance limitante, une erreur d’interprétation du passé qui s’est figée, par exemple à propos de notre pouvoir à contrôler notre poids corporel. Pour identifier la croyance/objection, il convient de considérer le symptôme (le surpoids et les émotions qui y sont associées) comme un message à propos des obstacles à la réalisation de nos buts  et intentions.  Si la structure de la croyance (la distorsion entre deux éléments d’expérience) n’est pas toujours facile à mettre en évidence, la croyance va cependant pas manquer de s’exprimer de façon somatique, dès que vous nous connectons aux buts ou intentions de santé et de guérison.

Ce message parle de trois facteurs fondamentaux qui font que nous ne sommes pas prêts à initier le changement souhaité : le vouloir (la motivation à changer de façon congruente et d’atteindre son but.), le pouvoir (les moyens, les connaissances, les compétences nécessaires à la réalisation du changement souhaité), et avoir l’occasion de (les opportunités de réaliser le changement et de démontrer que nous l’avons réalisé). Le changement a parfois besoin de temps et d’espace pour se réaliser.

Mais attention, avant d’aller rechercher une croyance limitante  pouvant expliquer un surpoids, il convient d’aller faire un bilan médical sérieux pour exclure toute pathologie (métabolique, endocrinienne…etc.) pouvant être en lien avec une surcharge pondérale.

4. Apporter les ressources appropriées en réponse au message  du symptôme

Une croyance limitante, même ancienne, peut bien sur évoluer, dans la mesure il y a une demande (une intention claire et congruente) de l’intéressé, un cadre relationnel de bienveillance et de soutien, et un rituel facilitant le  « recadrage » de la croyance limitante. Le choix de la technique PNL va surtout dépendre du niveau de la croyance. Une croyance superficielle (et consciente) peut faire appel aux techniques des sous modalités ou de recadrages linguistiques. Une croyance profonde et ancienne nécessite plutôt un ré empreinte ou une technique pour les croyances en conflits.

6. Installer un « chemin » de réalisation de l’intention de guérison

Une fois que l’impact émotionnel de l’objection (croyance) a été levé, la personne n’a certainement pas modifié son poids. Il semble donc légitime de ressentir des doutes sur la réalisation de son intention de santé. Il convient donc d’aider le sujet à devenir un bon « chef de projet » de ses buts de santé, pour faire apparaître un sentiment de confiance et de certitude concernant l’issue des résultats attendus.

Pour plus d’information, sur les  croyances dans les processus de santé et guérison, voir la formation “PNL et santé

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