La résilience en environnement professionnel, selon le modèle R@W7 (Resilience at work) de Kathryn McEwen et Peter Winwood, peut être définie comme la capacité à gérer son stress en restant sain de corps et d’esprit, la capacité à rebondir, tirer des leçons des revers inattendus et préparer proactivement les challenges à venir [1].
La contribution des auteurs est importante dans le contexte de l’environnement professionnel aujourd’hui.
Les 7 leviers qui influencent directement l’état de résilience d’un individu dans son milieu professionnel (modèle R@W7)
Il sera important pour vous et les clients que vous accompagnez de cultiver ce qui est important et vital pour vous dans votre quotidien au travail. Qu’est-ce qui vous donne de l’énergie ? Qu’est-ce qui vous frustre quand ce n’est pas présent ?
Se poser ces questions vous aideront à décider de mettre en place des actions correctrices pour rendre ce qui vous importe plus présent au jour le jour.
La frontière entre vie personnelle et professionnelle est bousculée voire inexistante dans une période de confinement. Votre cerveau émotionnelle ne faisant aucune différence entre une idée et la réalité, vous pouvez établir des barrières physiques ou psychologiques pour différencier la vie au travail et la vie hors travail (endroit dans une pièce où vous ne faites que travailler, horaires de travail adapté et bien identifiés dès le début de la journée, etc…)
La pensée positive, ce n’est pas qu’une méthode Coué, notre système nerveux alimente les boucles neuronales correspondantes à nos états d’esprit. Si vous êtes dans un certain état, votre conscience sera polarisée par cet état. Ceux qui voient « en noir » vont observer plein de raisons de voir les choses « en noir ». Or, vous pouvez être acteur de votre état. Cette capacité est à entraîner quotidiennement pour décider de passer du pessimisme au réalisme voire à l’optimisme.
Le stress est un état de tension émotionnelle qui provient du fait que notre système nerveux central détecte des signaux de dangers dans l’environnement. Par différentes approches, dont la PNL, nous pouvons « dialoguer » et « apaiser » notre système nerveux central.
Nous sommes des êtres grégaires, nous sommes équipés neurologiquement pour vivre en tribu. Si nous ne pouvons voir toutes les personnes qui nous sont chères, nous pouvons néanmoins prendre du temps pour établir de très bonnes relations avec nos collègues. Se parler ouvertement et s’entraider sont des moyens de créer une nouvelle cohésion qui en retour renforcera notre résilience car « nous ne sommes pas tout seul ».
Rester chez soi donne parfois l’occasion de prendre de nouvelles habitudes alimentaires, qui peuvent être positives et saines ou au contraire être délétères. Il est d’autant plus important d’avoir une bonne hygiène alimentaire dans les moments de stress prolongés pour ne pas surcharger notre système nerveux entérique (autour des intestins) qui à son tour peut provoquer des états dépressifs.
Il est important de trouver des moyens de se connecter aux autres, de passer de bons moments, pleins de chaleur humaine et de détente en groupe, soit-il virtuel.
Alors qu’allez-vous mettre en place dans le mois qui vient ?
L’Institut Repère propose aux professionnels de l’accompagnement des formations certifiantes au modèle cité dans cet article : Résilience en Environnement Professionnel : 2 jours + certification par IWD Europe
Article de Arnaud Funk et Michaël Ameye
[1] McEwen & Winwood (2013), Resilience at Work Scale User manual
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