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Interview de Delphine ROSET

Quelle est votre activité professionnelle aujourd’hui et votre différence qui fait la différence (votre singularité professionnelle) ?

Aujourd’hui, j’accompagne les transformations personnelles, professionnelles et organisationnelles.

Je travaille auprès d’entreprises, d’associations, d’institutionnels et de particuliers et je supervise des coachs et professionnels de la relation d’aide.

J’imagine que ma singularité professionnelle aujourd’hui réside dans le large spectre d’environnements dans lesquels j’interagis et dans la pluralité de postures que j’adresse. Cette diversité fait que je me promène de l’intérieur vers l’extérieur – et vice versa, pour une approche à la fois introspective et systémique.

Et en même temps, le fil conducteur se dégage assez facilement autour de comment « grandir sans perdre son âme », ou, si je l’écris sous forme PNListe, comment grandir, se développer, en se (re) connectant à soi, en se respectant et en trouvant alignement et estime /amour de soi. Un voyage qui parle du chemin des personnes ou organisations que j’accompagne, en résonnance avec mon parcours personnel.

Pouvez-vous nous préciser quelle est votre formation initiale et comment s’est déroulé votre début de carrière ?

Formation initiale : École de commerce puis master RH.

Ma carrière s’est déroulée tout d’abord en tant que chasseuse de tête, puis en développement RH au sein d’entreprise en pleine croissance : recrutements en volume, implantations en France et à l’Étranger, parcours de développement de carrière, formations, cohésion d’équipes…

Finalement, j’ai toujours évolué dans des environnements en transformation

Quel a été l’élément déclencheur du changement ? 

L’élément déclencheur du changement fait suite à une rupture dans ma vie professionnelle. Perte de repères, surmenage, burnout, bref, un craquage en bonne et due forme.

En revanche, la direction choisie n’est pas neuve. A 16 ans, je voulais être psy ou philosophe. Mes parents ne voyant pas ce projet d’un bon œil, j’ai dû suivre une parcours plus « rassurant » pour eux.

Lorsque je me suis remise sur pieds, j’ai, par le biais du coaching, reconnecté avec mon essence profonde, me rapprochant un peu plus du soin et de l’accompagnement.

Cette force intérieure est tellement puissante que j’ai ensuite réalisé un long parcours de formation pour devenir gestalt thérapeute.

30 ans plus tard, je réalise mon rêve initial !

Qu’avez-vous mis en place pour opérer cette transition professionnelle ? 

J’ai appliqué la politique des petits pas…

La 1ere marche a été la formation de coach professionnelle au sein de Repères en 2012. Un long parcours qui m’a permis de me regrouper, de commencer à me trouver et à me donner des clés pour mon futur métier.

Je me suis très régulièrement formée à diverses approches : tenue par la peur de la légitimité et de mes doutes sur mes compétences, j’ai passé beaucoup de temps à me certifier, et encore me certifier etc…

Je me suis fait supervisée aussi – beaucoup – pour renforcer mes compétences mais surtout mon identité professionnelle. Ces temps m’ont vraiment consolidée.

Je me suis lancée aussi très rapidement en écoutant le conseil de Jean-Luc Monsempès à l’époque : « ne scie pas la branche sur laquelle tu es assise ». Ayant un passé RH assez solide – et en même temps en saturant de ce métier, j’envisageais de ne plus jamais faire du recrutement. Or, grâce à ce conseil, en m’appuyant sur mon expertise de première partie de carrière, j’ai trouvé des clients rapidement sur des actions de recrutement – me permettant ainsi de construire de la trésorerie et de me faire connaitre. Pendant quelques années, j’avais les 2 casquettes : coach et recruteuse. Jusqu’au jour où, plus sereine, j’ai totalement switché. J’ai pris le risque de lâcher la partie la plus rémunératrice de mon activité alors – pour faire de la place à autre chose.

Peur du vide, certes…et en même temps, c’est important de faire du vide.

Depuis 8 ans maintenant, je vis à 100 % de mon activité de coach.

Quelle a été votre expérience à l’Institut Repère ?

J’ai passé beaucoup de bon temps et j’ai rencontré des gens très chouettes.

Pendant un temps, cet institut a été pour moi comme un cocon et une seconde famille. J’y étais très attachée. C’est un endroit et des gens qui m’ont permis de me reconstruire, de me donner confiance, de me développer et de vivre de ma passion.

Quel serait votre conseil à ceux qui envisage de se lancer dans les métiers de l’accompagnement ?

J’aurais plusieurs conseils.

Tout d’abord, avoir conscience que les coachings n’arrivent pas tout seul.

Il y a une démarche à mener pour aller au contact des clients. La casquette commerciale est essentielle et ce n’est pas un gros mot si on souhaite vivre de cette activité.

D’autre part, si vous avez d’autres sources de revenus qui peuvent permettre une certaine indépendance financière, faites le . C’est aussi au sein de Repère que l’on m’a dit : le meilleur coach est celui qui n’a pas besoin d’argent de son coaching pour vivre.

Je vous invite aussi à trouver un superviseur qui saura vous accompagner et être un véritable point d’appui dans votre développement.

Enfin, passez à l’action ! Le plus important n’est pas le site internet, le logo ou la photo mais bien vos premiers coachings qui vous permettront de progresser, de gagner confiance dans votre pratique professionnelle.

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Martial LE TERRIER

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