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Richard Thompson et Chris Collingwood,  Inspirative (Australie)

Dans des domaines tels que l’apprentissage et la mémoire, l’attention, la psycholinguistique, les connections neuronales et les neurosciences, la recherche en psychologie traditionnelle et en sciences cognitives, met en avant plusieurs concepts particulièrement pertinents pour confirmer et approfondir les principes, processus et hypothèses sous-jacents au cœur de la modélisation et des applications de la programmation neuro linguistique. Cet article nous permet d’explorer ces liens en détail. La PNL est une technique de modélisation dont l’objectif est d’observer, de décrire et de transférer des modèles d’excellence. Le processus de modélisation de la PNL a été décrit par Bostic St. Clair et Grinder, comme étant « l’activité centrale de la PNL » et en cela elle est « l’activité la plus importante dans le développement du champ de la PNL.» La découverte des neurones miroirs a été saluée comme la découverte non publiée la plus importante de la décennie par V.S. Ramachandran (2000), neuro scientifique connu dans le monde entier, qui affirme que «  les neurones miroirs seront à la psychologie ce que l’ADN a été à la biologie ». Nous passons en revue ici les liens entre cette importante découverte et la PNL

Neurones miroirs : les scientifiques affirment avoir récemment isolé les substrats neuronaux de l’imitation et de la modélisation dans le cerveau, ce qui prouve, en s’appuyant sur la recherche sur le cerveau, que les humains sont naturellement des imitateurs nés.

Modélisation : le processus de modélisation de la PNL, lorsqu’il est correctement effectué, reproduit le processus d’apprentissage naturel, et la recherche récente révèle que le cerveau est capable de produire de nouvelles compétences motrices par l’observation.

Difficultés de la modélisation : le nouveau code PNL souligne l’importance d’un état mental hautement performant durant le processus de modélisation, et des recherches significatives illustrent l’importance d’un élément clé, l’absence de dialogue interne, dans le développement d’un tel état de modélisation.

De la modélisation motrice à la modélisation cognitive : au-delà de l’apprentissage de compétences comportementales, la modélisation permet la compréhension de nouvelles stratégies et processus cognitifs. Des données physiologiques et psychologiques suggèrent comment un tel processus peut se produire.

Résumé et références : l’analyse des références académiques révèle d’intéressants recoupements entre les découvertes empiriques de la PNL et les hypothèses confirmées de manière expérimentale en neuropsychologie. Faire l’investigation des substrats neuronaux des processus de la PNL nous ouvre une perspective supplémentaire pour examiner les postulats de la PNL.

PNL et neurones miroirs

L’approche PNL s’est considérablement développée au cours des vingt-cinq dernières années avec la popularisation de ses applications, à travers les livres, les séminaires et occasionnellement les gourous (Anthony Robbins par exemple). Le fait que la PNL se base sur des preuves rigoureuses tirées des sciences cognitives n’a aucune incidence sur sa popularité mais en a sur sa technicité. Grinder, l’un des co-créateurs de la discipline et linguiste, a transféré des connaissances en linguistique vers le champ de la PNL. Comme de nombreuses données le confirment, le langage est par exemple considéré en linguistique, comme étant régi par des règles. Bostic St Clair et Grinder (2001) suggèrent fortement que les modèles d’excellence humaine sont régis par des règles. Créer des modèles qui explicitent les schémas d’excellence humaine est donc au cœur de la démarche PNL.

Avec la programmation neuro-linguistique (PNL) nous disposons d’une forme particulière de modélisation appelée la modélisation PNL, dont la fonction est la création de modèles d’excellence humaine. Grinder et Bostic St Clair (2001, p.271) définissent la modélisation PNL comme le fait de « cartographier un savoir tacite en savoir explicite ».

De plus en plus de chercheurs décident d’investiguer un domaine largement reconnu, accepté et discuté au sein de la communauté PNL depuis plusieurs années: la capacité des hommes à apprendre par l’imitation.

Dans ce domaine, des découvertes surprenantes montrent que l’apprentissage par simple imitation est rendu possible par le développement de certaines zones neuronales du cerveau chargées de traduire la perception visuelle des actions d’une autre personne en une simulation de ces mêmes actions dans les circuits cérébraux utilisés pour nos propres mouvements (cortex moteur et prémoteur : voir schéma ci-dessous). L’implication la plus importante de cette découverte est que nous disposons désormais de preuves empiriques montrant que les individus, au niveau neuronal le plus basique, modélisent les autres, apprenant de leur comportement en le simulant directement dans leurs cerveaux. Comme le disait Ramachandran (2000), « C’est comme si chaque fois que nous voulons évaluer les mouvements de quelqu’un d’autre nous devons lancer dans notre propre cerveau une simulation en réalité virtuelle (RV) des mêmes mouvements, et sans les neurones miroirs nous ne pouvons pas faire cela ».

Les cortex moteur primaire et prémoteur ont pour fonction d’exécuter les actions comportementales du corps. Des données récentes suggèrent qu’ils sont également utilisés pour simuler les actions observées d’une autre personne (ou animal). Image tirée de “The Brain from Top to Bottom” online brain encyclopedia.

Cet ensemble de neurones spécifiques responsables de ces simulations dans le cerveau est décrit en tant que « neurones miroirs » ont été découvert la première fois chez des singes (Gallese, Fadiga, Fogassi, et Rizzolatti, 1996). On sait que les neurones miroirs existent chez les humains, dans des configurations bien plus complexes et avec des capacités bien plus sophistiquées (Fadiga, Fogassi, Pavesi, & Rizzolatti, 1995, Rizzolatti & Craighero, 2004).

Cerveau neurones moteurs

L’élément fonctionnel clé de ces neurones miroirs est leur activation lorsqu’une personne réalise une action particulière (par exemple lorsqu’elle prend un objet) et aussi lorsqu’elle observe un autre individu effectuer une action similaire. Donc, comme l’expliquent Giacomo Rizzolatti, Fogassi, et Gallese (2001), le cerveau a un mécanisme neuronal permettant une correspondance directe entre la description visuelle d’une action et sa réalisation. Le cerveau est conçu, par nature, pour traduire directement le fruit de ses observations visuelles en action et pour interpréter le monde visuel avec ses propres circuits moteurs.

Il est intéressant de constater que si les neurones miroirs des singes ne répondent pas lorsque les actions ne sont pas, de manière explicite, orientées vers un but, les réseaux des neurones miroirs humains sont stimulés en réponse à des actions pouvant être en apparence dénuées de sens, ce qui indique une tendance à modéliser spontanément l’ensemble des mouvements effectués par autrui (Giacomo Rizzolatti, Fogassi, et Gallese, 2001).

Les humains comme modélisateurs naturels

Ces découvertes fascinantes soutiennent l’idée selon laquelle les humains sont des modélisateurs naturels – nous modélisons la physiologie d’une autre personne dans les zones de notre cortex moteur qui contrôlent également notre propre physiologie, et ce processus est automatique et naturel. Les parallélismes entre ces découvertes et le processus de modélisation, au cœur de la PNL, sont immédiatement évidents.

De fait, de très récentes investigations sur les capacités des neurones miroirs, révèlent l’influence surprenante qu’ils ont sur les nouveaux apprentissages du comportement (Stefan et al., 2005). Ces recherches montrent que le cerveau enregistre les souvenirs des mouvements et actions observées chez un autre comme si la personne elle-même les avait effectués. Les implications de cette découverte sont frappantes : observer simplement un autre individu effectuer des actions peut créer de nouvelles traces mnésiques et de nouveaux apprentissages, qui s’ajoutent à nos options comportementales avant même d’effectuer nous-même l’action physiquement. Les nouvelles traces mnésiques peuvent alors appuyer et améliorer l’apprentissage. Katja Stefan et ses collègues ont récemment (2005) rassemblé des données qui questionnent « la fascinante possibilité que la pratique de l’observation puisse améliorer les performances motrices par des mécanismes similaires à ceux impliqués dans l’acquisition de compétences motrices par l’entraînement physique ».

Les souvenirs intégrés dans ce fascinant processus ne sont pas pour autant simplement limités à une existence isolée dans le cerveau. De multiples expérimentations ont montré que ce type de savoir est accessible de manière immédiate dans la physiologie d’un individu. Fadiga et. al. (1995) ont découvert que l’observation de certains mouvements améliorait les signaux musculaires mesurables générés en stimulant artificiellement le cortex moteur d’une personne (en utilisant des stimulations magnétiques transcraniennes). Rizzolatti et Craighero (2004) ont également réexaminé des données montrant que la capacité des individus à effectuer une action est améliorée de manière significative lorsqu’ils ont observé une autre personne effectuer cette action. L’observation améliore donc directement les performances musculaires via les neurones miroirs.

Le plein potentiel de ces capacités est utilisé dans le processus de modélisation PNL, une méthode consistant en une série de processus d’assimilation, de reproduction, de description (codage) et de transfert des capacités humaines. Il s’agit d’un processus en 5 étapes.

La première étape consiste à identifier un exemple approprié du modèle d’excellence. Dans la deuxième phase le modélisateur intègre de façon inconsciente les schémas présentés par le modèle (cette phase rejoint les découvertes sur les neurones miroirs) en évitant à ce stade une compréhension consciente. La troisième phase est une phase d’évaluation, basée sur les feedbacks obtenus en faisant une démonstration des schémas modélisés dans le contexte approprié. La quatrième phase se met en place lorsque le modélisateur valide le critère de reproduction de la compétence dans le même contexte, les mêmes résultats et dans le même cadre temporel que ceux du modèle d’excellence. A ce stade du processus de modélisation, le modélisateur trie ces comportements en ne conservant que ceux considérés comme pertinents et en rejetant ceux qui n’apparaissent pas essentiels à la reproduction de la compétence modélisée. La cinquième phase est celle du codage explicite au cours de laquelle les éléments constitutifs du modèle sont codés (décrits) en un format adapté à la transmission à d’autres. La dernière phase consiste au véritable transfert de la compétence à d’autres personnes, avec si besoin le test de validité et la modification du modèle.

Les obstacles à la modélisation

Nous savons que les enfants possèdent d’incroyables aptitudes d’apprentissage par l’imitation, qu’ils présentent des comportements d’imitation fréquents et manifestes, et qu’ils apprennent de nouvelles compétences verbales et motrices très rapidement (Meltzoff et Moore, 1977, Meltzoff et Prinz, 2002). Chez de nombreux adultes, cette faculté d’imitation semble souvent diminuer avec l’âge. La PNL explique ce phénomène comme étant le résultat d’une importance excessive du dialogue interne et de ce que Grinder appelle les philtres linguistiques, dans des contextes ou ces capacités deviennent des freins.

De récentes données empiriques soutiennent l’explication de la PNL concernant cette difficulté d’apprentissage, et la modélisation directe constitue un exemple de contexte dans lequel le dialogue interne gêne l’apprentissage. La deuxième phase de la modélisation- le détachement du modélisateur de ses filtres (linguistiques) conscients et la compréhension inconsciente (apprentissage implicite) des schémas proposés – sont des étapes qui impliquent de façon explicite le circuit des neurones miroirs. Dans la phase trois, nous évitons aussi le filtrage linguistique et participons à l’expérience sensorielle (sans compréhension consciente) en tant que moyen de renforcer les schémas neurologiques qui ont déjà été intégrés lors de la phase de «compréhension inconsciente». Ce détachement du filtrage linguistique est un facteur clé du processus de modélisation, et son importance a récemment été confirmée par les recherches de Stephan et al. (2005) qui a trouvé qu’engager le système moteur dans une tâche n’ayant aucun rapport, perturbe un apprentissage qui implique le système des neurones miroirs.

Il est bien admis dans le champ de la PNL, que l’efficacité de l’apprentissage (ex : pour modéliser une compétence) nécessite impérativement de l’apprenant le déclenchement préalable d’un “état modélisateur” conçu de manière spécifique et caractérisé par une vision périphérique large et une absence de dialogue interne.

De même que pour ce savoir, découvert initialement de façon expérimentale par Bandler et Grinder, de récentes données expérimentales issues des processus cognitifs révèlent que la subvocalisation implique fortement les processus du cortex moteur, dont nous savons grâce à Stefan et ses collègues, qu’ils altèrent l’apprentissage basé sur les neurones miroirs. Aleman et Wout (2004) ont découvert que la performance d’une tâche imaginée de façon auditive et verbale, était significativement affectée par un dialogue simultané, ou un tapotement simultané des doigts, ce qui illustre le fait que la subvocalisation – un comportement habituel et constant chez la majorité des adultes – représente avant tout une activité motrice gênante, et qui altère fortement l’apprentissage neuronal par les neurones miroirs.

Cela confirme l’importance reconnue d’un état sans subvocalisation, un comportement moteur qui gêne et altère un apprentissage par la simulation directe et les capacités modélisatrices des neurones miroir.

En accord avec les principes du Nouveau Code PNL et les spécifications de Bostic St. Clair et Grinder sur le processus de modélisation (2001), le système des neurones miroirs est selon Stephan et al. (2005) capable d’intervenir indépendamment de la cognition consciente. Stephan et al. ont également constaté que si les distractions motrices pouvaient dégrader l’apprentissage, l’effet bénéfique des observations antérieures n’était pas remis en cause lorsque les systèmes d’attention conscients étaient autrement éveillés ou distraits.

Le seul prérequis pour la modélisation est le développement et le maintien d’un « état de non-savoir » (Bostic St. Clair & Grinder, 2001) et une exposition à un modèle dont les compétences sont considérées comme dignes d’être assimilées.

De la modélisation motrice à la modélisation cognitive

Ce processus naturel, qui se déroule dans le cerveau de chaque personne, est utile pour modéliser les capacités cognitives d’un individu ainsi que ses capacités physiques. Ceci est donc non seulement utile dans le sport et le coaching, mais peut aussi être utilisé pour comprendre comment une personne pense ou agit dans une situation donnée et pour reproduire ses capacités cognitives.

Selon la “chaîne d’excellence” (Bostic St. Clair et Grinder, 2001), l’état physiologique influence l’état mental et ce dernier influence les comportements spécifiques. L’aptitude innée des humains à modifier leur propre comportement en modélisant la physiologie d’un autre (directement dans les circuits du cerveau qui contrôlent notre propre physiologie) doit produire une modification correspondante de l’état et donc du comportement.

La chaîne d’excellence est également implicitement confirmée par la recherche sur les neurones miroirs. Dans un article du New York Times, le Dr. Giacomo Rizzolatti a affirmé que « les neurones miroirs nous permettent de capter la façon de penser des autres, non pas à travers le raisonnement conceptuel mais à travers la simulation directe ». Le Dr Christian Keysers (commentant ses études sur les bases neurologiques de l’empathie, publiées dans le journal Neurone) a expliqué que la capacité à partager les émotions des autres semble intimement liée au fonctionnement des neurones miroirs. Iacoboni (dans la presse) a aussi établi des liens similaires entre les neurones miroirs, l’imitation et la capacité à ressentir de l’empathie pour les autres. Ce qui implique donc qu’à travers l’observation et l’association inconsciente à la physiologie d’une autre personne au travers des neurones miroirs, les mêmes états mentaux apparaîtront.

Un parallèle intéressant, qui suggère une conclusion identique, est conçu par Rizzolatti et. al. (2001), à partir de leurs observations de patients atteints de syndrome de moebius qui sont, de manière congénitale, incapables de bouger leurs muscles faciaux et semblent avoir, de manière peut-être systématique, des difficultés à comprendre les émotions communiquées par les visages des autres.

Conclusions

Tout au long du processus de modélisation (sous réserve que l’état approprié ait été enclenché), nous pouvons utiliser nos capacités d’apprentissage naturelles et innées pour absorber des schémas physiologiques, états et comportements d’excellence. De récentes validations empiriques sont dans ce sens, et nous espérons que des recherches plus approfondies confirmeront ces données ainsi que d’autres concepts fondamentaux de la PNL.

Inspirative

Inspirative est le principal organisme de formation PNL en australie. Créé et dirigé par Christopher et Jules Collingwood depuis 1992 Inspirative dispense de nombreuses formation en PNL et leurs applications. “Si vous souhaitez approfondir l’étude de la PNL, nous vous invitons à nous contacter. Si vous souhaitez en savoir plus sur les possibilités qu’offrent les processus de modélisation à votre développement personnel, apprendre la PNL et obtenir une certification PNL qui apporte de nombreux savoirs et compétences, vous êtes le candidat idéal pour le « Certificat d’Etudes PNL ». Le développement et le maintien d’un « état de non-savoir », et le contact avec des modèles d’excellence sont deux des focalisations principales de notre Certificat d’Etudes PNL, 2ème partie”.

A propos des auteurs

Richard Thompson, BSc. (Science Cognitive), est diplômé de l’université d’Exeter, et est écrivain freelance et consultant web. Il possède le Certificat d’Etude PNL et apprécie de recevoir des retours sur son travail.

Chriss Collingwood NLP 2Christopher Collingwood, BA (Psych), titulaire d’un Master de Sciences Appliquées en Ecologie Sociale, l’un des directeurs de Inspiritive Pty Ltd., a plus de 21 ans d’expérience en tant que coach, consultant et directeur de séminaires en Australie, en Nouvelle Zélande et aux Etats-Unis. Il possède le Certificat d’Etude PNL, est Formateur et Evaluateur PNL et a suivi un entrainement intensif avec les développeurs majeurs de la PNL comme Dr John Grinder, co-initiateur de la Programmation Neuro Linguistique.

Cet article publié sous le titre “Mirror Neurons: The neuro-Psychology of NLP Modelling” a été traduit et publié en français avec l’autorisation de ses auteurs

Références

Aleman, A., & Wout, M. (2004). Subvocalization in auditory-verbal imagery: just a form of motor imagery? Cognitive Processing, 5(4), 228-231.

Bostic St. Clair, C., & Grinder, J. (2001). Whispering In The Wind. Scotts Valley, California 950666: J & C Enterprises.

Fadiga, L., Fogassi, L., Pavesi, G., & Rizzolatti, G. (1995). Motor facilitation during action observation: a magnetic simulation study. Journal of Neurophysiology, 73(6), 2608-2611.

Gallese, V., Fadiga, L., Fogassi, L., & Rizzolatti, G. (1996). Action recognition in the premotor cortex. Brain, 119, 593-609.

Iacoboni, M. (in press). Understanding others: imitation, language, empathy. In S. Hurley & N. Chater (Eds.), Perspectives on imitation: from cognitive neuroscience to social science. Cambridge, MA: MIT Press.

Meltzoff, A. N., & Moore, M. K. (1977). Imitation of facial and manual gestures by human neonates. Science, 198(4312), 75-78.

Meltzoff, A. N., & Prinz, W. (2002). The Imitative mind: Development, Evolution and Brain Bases. In A. N. Meltzoff & W. Prinz (Eds.), The Imitative Mind (pp. 19-41). Cambridge: University press.

Overton, D. A. (1964). State-dependent or “dissociated” learning produced with pentobarbital. J Comp Physiol Psychol, 57, 3-12.

Ramachandran, V. S. (2000). Mirror neurons and imitation learning as the driving force behind “the great leap forward” in human evolution. Edge.

Rizzolatti, G., & Craighero, L. (2004). The mirror-neuron system. Annual Review of Neuroscience, 27, 169-192.

Rizzolatti, G., Fogassi, L., & Gallese, V. (2001). Neurophysiological mechanisms underlying the understanding and imitation of action. Nature Reviews Neuroscience, 2, 661-669.

Stefan, K., Cohen, L. G., Duque, J., Mazzocchio, R., Celnik, P., Sawaki, L., et al. (2005). Formation of a motor memory by action observation. The Journal of Neuroscience, 25(41), 9339-9346

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