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Séparer

Un des Processus Fonctionnels du Changement. Séparer signifie interrompre le lien entre deux événements par isolement, détachement, écartement, coupage, distanciation pour obtenir deux éléments distincts. Exemples : séparer les comportements externes des intentions positives, séparer l’ ‘état interne du comportement externe par un recadrage de sens (Je viens de rater mon permis, je suis un raté), séparer un comportement externe de son contexte (recadrage de contexte), séparer une personne de ses EI par la dissociation, séparer deux parties d’une personne, de façon temporelle ou par niveau d’abstraction.

Schéma

Structure mentale inconsciente et stable, stockée dans la mémoire à long terme et qui explique l’organisation la régularité des actions d’un individu. Le schéma correspond à une manière prédéterminée de percevoir le monde.

S.C.O.R.E

Modèle d’analyse de problème développé en 1987 par R. Dilts et T. Epstein qui permet de découper  l’état problème en plus petits éléments. Le problème vient d’un écart entre un Etat Présent (Symptômes et Causes d’un événement) et un Etat Désiré (les Objectifs et leurs Effets).
L’Objectif, c’est le but à atteindre dans le futur, pour remplacer un symptôme. Les Symptômes sont habituellement les aspects les plus observables et conscients du problème, et ils apparaissent sous forme de contraintes ou d’interférences dans la réalisation du but. Les Causes sont les éléments qui contribuent à créer et maintenir le symptôme ; elles s’opposent à la réalisation de quelque chose ou elles entretiennent l’utilisation répétitive de schémas ou stratégies. Les Effets sont les conséquences positives (satisfaction des valeurs) ou négatives (problèmes écologiques) de la réalisation de l’objectif ou les preuves à long terme du changements. Les Ressources sont les éléments nécessaires pour faire évoluer un système d’un état présent vers un état désiré.

S.C.O.R.E. “Dansant”

Technique (R. Dilts et J. DeLozier -1993) qui associe les principes du modèle SCORE et des ancrages spatiaux  à ceux de la danse et des mouvements physiques pour développer les connexions corps-esprit, l’intuition et la « sagesse du corps » dans la résolution d’un problème. Ce modèle permet d’accéder et de mobiliser les ressources profondes, et de créer un chemin de solution vers un état désiré particulier.

S.O.A.R

Modèle informatique d’intelligence artificielle pour la résolution de problème développé par A. Newell, H. Simon et C. Shaw dans les années 1950. Il fut utilisé pour apprendre à l’ordinateur à devenir un expert des échecs, par la mémorisation d’un certain nombre d’expériences de résolution de problèmes. S.O.A.R. signifie State (Etat), Operator And Result. R. Dilts a combiné le modèle S.O.A.R  avec les apports de la PNL pour construire un modèle simple et pratique d’apprentissage, de communication et de changement humain.
Trois dimensions de la PNL systémique interviennent en même temps dans ce modèle : a) le niveau de changement ou les interactions surviennent (comportement et capacité, croyance et valeur, identité et spiritualité) ;  b) la position perceptuelle (Moi, l’autre, le système) et c) le cadre du temps de l’interaction (passé, présent, futur)

Sous-modalités sensorielles ou sub-modalité sensorielles

Dans un registre sensoriel donné, visuel, auditif, ou kinesthésique, la sub-modalité spécifie de façon précise les caractéristiques de la modalité sensorielle. Nos représentations internes sont composées de modalités sensorielles : images (V), sons (A) et sensations (K), qui ont des caractéristiques spécifiques ou sous modalités. Les sous modalités sont donc des composantes descriptives des modalités sensorielles VAKOG et les plus petites données de l’expérience subjective. Par exemple, une image peut être décrite par sa forme, couleur, distance, luminosité, position dans l’espace…etc. Un son peut être décrit par un volume, une source, une tonalité, un rythme, un tempo…etc. Une sensation peut être décrite par sa localisation, son étendue, sa pression, sa température…etc.
Les sous modalités sont les paramètres qui structurent la représentation interne d’une expérience.
Elles ont un impact important  sur l’intensité de notre expérience subjective. C’est grâce aux sous modalités que le cerveau établit des distinctions entre une expérience agréable et une expérience désagréable. En modifiant un ou plusieurs paramètres d’une représentation, on peut ainsi changer l’intensité ou la signification d’une expérience. Les sous modalités sont les cadrans de contrôle de notre tableau de bord neuro sensoriel.

Sous modalités critiques

Modalités sensorielles qui se distinguent le plus des autres par leur capacité à modifier l’impact d’une représentation pour le sujet. Elles constituent pour la PNL la différence qui fait la différence. Leur modification entraîne également la modification des autres sous modalités. L’identification de ces sous modalités critiques permet de recueillir des informations clé sur le vécu de la personne et aussi de mener des interventions pour effectuer le changement souhaité. Il est possible de transférer ces sous modalités critiques d’un état « ressource » à un état «  problème » par des processus tels que l’ancrage, le guidage verbal (Analyse contrastée de deux situations, Swish, changement de croyance), ou par la modification des indices physiologiques associés à chaque état.

Spiritualité

Processus qui se rapporte à la perception de la vision des individus et la perception qu’ils ont des systèmes plus vastes auxquels ils veulent appartiennent et auxquels ils participent.

Sponsorship ou parrainage

Le terme « sponsor » fait souvent référence à la promotion commerciale d’un événement. Un organisme qui « sponsorise » un projet, un séminaire va le promouvoir en lui offrant les ressources nécessaires. Le « sponsorship » implique la création d’un contexte au sein duquel d’autres peuvent agir au mieux, se développer et exceller. Le sponsor apporte le soutien et les ressources qui permettent au groupe ou à l’individu parrainé d’exprimer et de développer pleinement leurs aptitudes uniques. 
Pour la PNL, c’est le processus de reconnaissance des caractéristiques fondamentales d’une personne et de son potentiel. Le sens de l’identité d’une personne va au-delà de ses valeurs et croyances et se focalise sur la perception de soi, son rôle et sa mission. Les questions d’identité concernent le « Qui suis-je dans mes spécificités ». 
La croissance des individus au niveau de leur identité nécessite un type de relation que l’on appelle « Parrainage » ou « Sponsorship ». Le « Sponsorship » implique la promotion de l’identité unique de l’individu. Pour Stephen Gilligan, le sponsor reconnaît l’autre à un niveau profond, lui permet d’être vu, d’exister, d’avoir sa place et de la valeur, de se sentir unique, de contribuer à quelque chose. Il est également possible de s’engager dans un propre « parrainage de soi »,  et apprendre à promouvoir et à conserver les qualités essentielles au sein de soi.

Stratégies

Une stratégie est un plan détaillé pour atteindre un but. Pour la PNL, une stratégie signifie les étapes d’un processus mental ou comportemental qui utilisent l’un des 5 sens et conduisent à un résultat. Les stratégies concernent des séquences de comportements externes (macro stratégies) ou des séquences de représentations internes (micro stratégies).
Une stratégie intervient au niveau logique des capacités. C’est une réponse à la question :  « Comment spécifiquement savez-vous que vous êtes capable de faire cela ? » Une stratégie concerne les cartes mentales utilisées par une personne pour organiser les activités qui mènent à un résultat dans son environnement.
Les Stratégies sont présentes dans toutes les techniques d’intervention de la PNL. Il n’y a pas de bonnes ou mauvaises stratégies mais il y a des stratégies appropriées ou non à certains contextes. L’identification des séquences déterminantes d’une stratégie est la clé de la modélisation. Il existe des classes de stratégies en fonction de leurs objectifs : Stratégie de Mémorisation avec les opérations mentales spécifiques pour stocker et retrouver l’information reçue de son environnement externe ou construit par ses processus internes ; Stratégie de Décision avec les séquences cognitives utilisées pour faire des choix ou s’engager dans une série d’actions ; Stratégie d’Apprentissage avec les séquences cognitives utilisées pour développer ou acquérir de nouveaux modes de pensée ou capacités comportementales ; Stratégies de Créativité avec les séquences mentales à partir desquelles une personne génère de nouvelles possibilités et idées, en accord avec une situation, une activité ; Stratégie de Motivation avec les séquences cognitives pour trouver l’inspiration ou l’envie de faire toutes les choses nécessaires à l’obtention de ce qui est désiré ; Stratégies de Réalité avec les séquences de tests cognitifs et de critères qu’une personne utilise pour évaluer si une expérience ou un événement est « réel », distinct du phantasme ; Stratégie de Conviction (de croyance) avec les étapes mentales pour être convaincu de la validité d’une expérience ou d’une proposition.    
Les stratégies fondamentales peuvent se combiner de nombreuses façons pour produire d’autres stratégies de niveau logique plus élevé : par exemple des stratégies de guérison, négociation, leadership…

 

Structure et contenu

La structure d’une expérience (les élément stables d’un système humain) doit être différenciée de son contenu (dans une tasse de café, la tasse est la structure qui peut contenir différents contenus dont le café). Les éléments structurel d’une expérience sont : la pensée (PI), les ressentis (EI), les comportements observables (CE), les croyances et valeurs…C’est donc sur ces éléments que la PNL cherche à agir. L’expérience humaine est fondamentalement subjective, car chaque individu

Structure de l’expérience subjective

Les éléments structurels, c’est-à-dire constants d’une personne à l’autre qui contribuent à créer la subjectivité unique et très personnelle de la « carte du monde » d’une personne est très personnelle Cette subjectivité s’organise autours des éléments suivants : les Processus internes, c’est-à-dire les séquences de pensée, les mécanismes cognitifs, évaluatifs et décisionnels avec lesquels nous structurons notre expérience ; les Etats Internes, c’est-à-dire ce qui est ressenti avec le kinesthésique primaire (les sensations de faim, soif, douleur, etc.), ou le kinesthésique secondaire (les émotions, les sentiments) ; Comportement externes, c’est-à-dire les réactions observables, verbales ou non, conscientes ou non ; Les Critères et valeurs, c’est-à-dire les normes personnelles utilisées pour évaluer notre expérience dans les contextes auxquelles elles s’appliquent. Les Croyances, c’est-à-dire les certitudes personnelles dont nous ne pouvons fournir ni preuve matérielle, ni justification rationnelle valables pour tous ; L’Environnement, c’est-à-dire les contraintes physiques ou morales de l’espace dans lequel s’inscrivent les événements. Il détermine ce à quoi nous réagissons au niveau de nos pensées, émotions et comportements ; Le Contexte, c’est-à-dire un environnement avec une date et une activité. Plusieurs contextes (formation, fête, sport) peuvent s’inscrire dans un même environnement.

Structure de surface et profonde

Pour la grammaire transformationnelle de Noam Chomsky, la structure profonde désigne la description linguistique complète d’une expérience sensorielle. Cette description contient tous les éléments nécessaires pour lui donner un sens : images, sons, sensations, goûts et odeurs. Pour R. Bandler et J. Grinder cette structure profonde est le résultat des processus de la modélisation : l’omission, la généralisation, et la distorsion. Ces trois processus vont à nouveau être utilisés pour produire la structure de surface, c’est-à-dire ce qui est exprimé de façon orale et écrite de la situation. Pour la PNL, ce que nous pensons ou disons est une structure de surface, c’est-à-dire une vision très réduite de notre véritable expérience.
Par exemple, si la personne dit : « Mon patron m’a menacé »,  elle s’en tient à une structure de surface de langage. Mais si elle dit, « Quand j’ai rencontré mon patron pour l’entretien annuel d’évaluation, à certains moment il a eu une mimique sévère, il a élevé le ton, il a pointé le doigt vers la porte en me disant que je n’avais pas le choix par rapport à la réalisation de mes objectifs », elle a recours à sa structure profonde, celle qui utilise par prédilection la réalité du VAKOG.
Plus on se rapproche de la structure profonde, et plus on a de chances de réaliser une communication de qualité.  Aborder la structure profonde, apporte une réelle richesse au niveau de l’information et a pour effet de permettre aux ressources de se réassocier à leur vécu.

Swish visuel

Le mot « swish » signifie « mouvement rapide » et provient du son que font deux trains qui se croisent à grande vitesse. Le Swish visuel est une technique de R. Bandler pour orienter le cerveau vers une représentation des changements voulus. Il consiste à faire en sorte de croiser une image mentale négative aux effets invalidants avec une image mentale positive et stimulante. Il est utile pour créer de la motivation à faire quelque chose ou pour modifier des comportements « compulsifs » indésirables. Il consiste à rediriger l’énergie d’une « compulsion négative » vers une « compulsion positive ».

Synchronisation

Reproduction de certains aspects du fonctionnent de l’autre. C’est une mise en concordance des différents éléments du modèle du monde des personnes qui se rencontrent.
La synchronisation s’établit à trois niveaux : la synchronisation comportementale ou non verbale dans laquelle il s’agit de se rythmer, de se mettre au diapason de l’autre et d’adapter notre comportement au sien (et non d’imiter ou de singer) ; la synchronisation verbale sur le contenu ou sur les prédicats linguistiques dans laquelle il s’agit de s’adapter au système sensoriel utilisé par l’autre ; et la synchronisation culturelle sur les systèmes de valeurs. Il s’agit d’accepter, de prime abord, les critères, valeurs et système de croyance de l’autre.

Syntaxe somatique

La « syntaxe somatique » (Judith DeLozier et Robert Dilts, 1993) est en rapport avec l’organisation de notre physiologie et le langage du corps. Le principe fondamental de la syntaxe somatique est qu’il y a autant d’informations et de connaissances dans les muscles du corps que dans le cerveau. Un moyen d’approfondir et d’utiliser la connexion corps-esprit et de mettre en oeuvre un certain nombre de techniques ou les ressources du corps sont sollicitées (La Syntaxe Somatique)

Système préférentiel ou principal

Le système de représentation utilisé le plus souvent par une personne pour réfléchir de façon consciente et organiser son expérience

Système de perception

Les systèmes sensoriels VAKOG utilisés de façon préférentielle pour percevoir un événement du monde extérieur ou intérieur. Nous utilisons nos canaux sensoriels de façon sélective, en fonction de facteurs externes (le contexte), de facteur anatomique et physiologique (présence et degré de fonctionnement de l’organe sensoriel), et de notre système de croyance et valeurs (nos apprentissages.) La capacité de perception détermine le niveau de conscience d’une personne, et donc sa capacité à connaître sa propre réalité, de l’évaluer et de la modifier si besoin. D’après Georges Miller, le système de perception d’un individu lui permet, à l’instant t, d’être conscient de 7±2 unités d’informations

Système de représentation

Les systèmes sensoriels VAKOG utilisés pour construire la représentation mentale de ce que le cerveau a perçu de la réalité d’un événement et qui vont se retrouver dans le langage à travers les prédicats. Le cerveau construit des représentations mentales, en sélectionnant les informations fournies par le système de perception, et en utilisant 3 systèmes : le système conducteur, principal et de référence.

Le système conducteur dont la fonction est de déclencher les opérations mentales inconscientes qui permettent de retrouver le « dossier » de notre vécu et d’une mémoire particulière. Les premiers mouvements oculaires indiquent le système conducteur.
Le système principal dont la fonction est de retrouver l’information < VAKOG> stockée, de faire de nombreuses distinctions et de sélectionner des informations souhaitées. C’est le système privilégié et le plus conscient. Il peut être le même que le système conducteur ou être différent. Les prédicats (le langage sensoriel qui décrit une expérience interne), témoigne du fonctionnement de ce système.
Le système de référence : sa fonction est d’évaluer les informations et de prendre des décisions. Il évalue ce que je veux restituer en fonction de critères ou normes d’appréciation et de vérifier l’aboutissement d’une stratégie. Les critères et valeurs (soulignés par un mouvement des yeux et un changement de physiologie) témoignent du fonctionnement de ce système. Pour faire appel au système de référence, on demande: « Qu’est-ce qu’un bon travail, qu’est ce qu’une personne efficace? »

Les registres sensoriels VAKOG, peuvent être identiques ou différents entre systèmes de perception et de représentation, et à l’intérieur d’un système de représentation. Par exemple, le système conducteur peut ou non correspondre au système principal.
Si nos 5 sens sont toujours actifs, nous avons tendance (par habitude, ou sous stress) à privilégier un sens pour organiser notre représentation des événements ou pour communiquer avec d’autres personnes. Ce système privilégié est celui auquel l’individu est le plus sensible et dans lequel il est le plus habile pour effectuer les distinctions les plus fines.

Subordination au temps

Voir Orientation temporelle

Suppression

Voir Omission

Synesthésie

Recouvrement simultané de deux systèmes de représentation. Les liens simultanés sont des liens synesthésiques qui ont trait au chevauchement des représentations sensorielles. Par exemple des qualités visuelles et auditives peuvent être liées par les sous modalités sensorielles, comme dans le film de Walt Disney « Fantasia ». Il en est de même pour des qualités émotionnelles et visuelles.

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