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Parties (Modèle des parties)

Pour la pnl, les parties se définissent comme des états de la personne. Un état étant une configuration particulière de l’expérience subjective avec ses croyances, valeurs, émotions et comportements répétitifs adaptés ou non à la situation et éventuellement une identification. « La partie qui fait X », « la partie qui juge » ; la partie qui a peur ». Selon Robert Dilts, chaque partie pourrait correspondre d’un point de vue physiologique, à un ensemble de connexions neurologiques stables qui lui permettrait de fonctionner comme un ensemble de données ayant sa propre cohérence.
Le modèle des parties est utilisé dans de nombreuses approches psychologiques (AT, PCM, Ennéagramme), en postulant l’existence de différentes parties intra psychiques coexistant chez une même personne, chacune possédant ses caractéristiques propres. Le modèle des parties est utilisé en PNL, du fait de son efficacité et de son utilité. La notion de parties est très utile pour dialoguer avec un aspect particulier de notre expérience, par exemple lorsqu’un sujet se plaint d’un conflit interne (conflit entre deux parties) ou quand il n’arrive pas à réaliser quelque chose (une partie s’oppose aux actions d’une autre partie).
Quand on évoque les parties avec la PNL, on ne se réfère pas à un schéma universel ou théorique, considérant que la structuration personnelle dépend avant tout de l’évolution spécifique de chacun. La référence à un modèle théorique peut créer un risque de confusion entre la carte (les caractéristiques attribuées aux personnes) et le territoire (le vécu spécifique de la personne) et générer ainsi des filtres qui peuvent modifier la perception de soi et de l’autre.
Le modèle des parties est donc un instrument intellectuel, une carte pratique pour décoder ce qui se passe en nous et chez les autres et nous permettre également d’atteindre nos buts. Bien sûr les parties n’existent pas, car ce qui existe c’est une personne humaine qui vit, souffre, est heureuse, travaille, communique, avec son corps, son esprit et son cœur.

Pattern d’influence

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Point de choix

Etape d’une stratégie qui évalue le résultat d’un test et qui détermine la suite de la stratégie. C’est une étape de décision kinesthésique au test. C’est également une représentation de la congruence ou de l’incongruence de l’évaluation faite lors du test. Si nous sommes satisfaits par la réponse K (calque + ou congruente) du point de choix, c’est la sortie du processus pour passer à une autre étape. Si nous ne sommes pas satisfaits par la réponse K (non calque ou incongruence) du point de choix, il y a une boucle de feed back avec retour aux opérations, ou au déclencheur (changement d’objectif ou de critère). Le retour aux opérations va déclencher une répétition de l’opération (pour intensifier le résultat du test) ou l’introduction de nouvelles données (pour modifier le résultat du test). Le point de choix fonctionne comme un compteur de fréquence ou d’intensité de façon à obtenir le seuil de réponse kinesthésique attendu.

Pont vers le futur

Technique de simulation qui consiste à projeter mentalement l’apprentissage d’un nouveau comportement dans la situation à venir ou le sujet souhaite le mettre concrètement en oeuvre

Position perceptuelle

Une position de perception est une perspective ou un point de vue à partir duquel on perçoit une situation ou une relation. Elle permet la compréhension du monde des autres, facilite le rapport et la communication au-delà des différences.
La notion PNL des positions de perception a été formulée par J. Grinder et J. DeLozier en 1987 comme une extension de ce qu’on appelait « l’index de référence » et à partir du concept de G. Bateson des « doubles » et « triples » descriptions. Ces notions ont ultérieurement été développées et enrichies par Robert Dilts.
– Dans la première position, vous êtes associé à votre propre point de vue. Vous êtes dans votre propre personnage et vous réagissez à partir de votre propre carte du monde, vos critères et vos sentiments.
– Dans la deuxième position, vous êtes associé au point de vue d’une autre personne. Vous rentrez dans sa peau et percevez le monde avec ses 5 sens, vous adoptez son modèle du monde, ses croyances. En parlant de vous-même vous allez dire « vous êtes », « vous semblez ».
– Dans la troisième position, vous êtes associé à un point de vue extérieur à la relation entre vous-même et l’autre, avec les croyances à la fois de la 1ère et 2ème position. En 3ème position, à égale distance des deux autres personnes, vous êtes un observateur de vous-même, de l’autre, et de la relation, ce qui vous permet d’évaluer le déroulement de la relation. En parlant de vous et de l’autre vous dites « il est », « elle dit que », « ils sont ».
Dans la quatrième position, vous êtes associé au système relationnel. C’est une synthèse des autres perspectives qui crée un sens « d’être la globalité du système ». Elle implique une identification avec le système et avec les relations des éléments du système. Vous expérimentez la situation avec le meilleur intérêt pour le système et vous parlez de « nous », « nous sommes ».

Prédicats

Les prédicats sont des mots de processus (comme les verbes, adverbes et adjectifs) qui indiquent une action ou des qualités par opposition aux choses. Pour la PNL, les prédicats sensoriels spécifiques sont des mots utilisés pour décrire une expérience interne et basés sur l’un ou plusieurs de nos cinq sens. Les prédicats déterminent notre système de représentation, notre manière de traiter intérieurement l’information.

Présence

Une qualité d’équilibre et d’efficacité d’une personne qui favorise la capacité à créer une relation de qualité avec les autres. La présence constitue la « différence qui fait la différence » pour collaborer de manière générative avec les autres. Quand nous ne sommes pas présents, nous sommes « absents », coupés de nous-mêmes et des autres, et nous pouvons nous sentir vides et dépassés, distants et indisponibles. Nous sommes d’autant plus en relation avec les autres, que nous sommes en relation avec nous-même, présent et centré
Quand nous sommes présents, nous habitons notre corps. Une partie de notre conscience est ancrée dans le corps et le moment présent. Nous pouvons accéder à l’univers des sensations physiques, des émotions perpétuellement changeantes, et à un trésor d’informations et de ressources. La détente physique s’accompagne d’une respiration plus lente et plus profonde, un état de ressource avec du calme, une vitalité et vigilance accrue. En nous éloignant du présent nous allons « dans notre tête », nous coupons de notre corps et de la richesse de l’expérience kinesthésique. Le souffle est plus court et superficiel, le débit de parole rapide et des tensions dans les épaules, le cou peuvent accompagner les signes de stress. L’état de présence peut s’accroître de différentes manières et en particulier par le développement de la conscience du corps, par exemple avec un travail sur le souffle ou la posture corporelle (Arts martiaux, yoga, technique Alexander, Feldenkrais, etc.).
La capacité à être présent permet d’avoir plus d’aisance, d’énergie, de créativité, de fluidité, et de satisfaction. Nous pouvons être plus disponible, améliorer nos relations, développer notre empathie et notre compassion, gérer des situations difficiles et mieux profiter de la vie. Une ressource importante pour les professionnels de la communication, les métiers de l’accompagnement. Et une capacité qui conditionne grandement l’efficacité de la PNL.

Présupposition, présupposés

Proposition ou fragment de proposition qui reste vrai dans une phrase, que la proposition principale soit prise au négatif ou au positif. Exemple « quand papa rentrera de voyage, je lui ferai un cadeau » la présupposition « papa rentrera de voyage » reste vraie que je lui fasse un cadeau ou non. Les présuppositions jouent un rôle majeur dans la construction des croyances.
Une présupposition est un élément de phrase requis (même non exprimé) pour que la phrase ait un sens. Tout comportement verbal ou non verbal s’organise à partir de présuppositions, c’est-à-dire d’a priori qui semblent évidents pour celui qui s’exprime. Ces évidences renvoient à la structure profonde de notre modèle du monde et fonctionnent de façon inconsciente. Elle ont pour but de tenir « pour acquis ou « pour vrai » quelque chose qui n’est pas dit explicitement et qui est pourtant indispensable pour qu’un comportement ou une phrase ait du sens.
Pour qu’une présupposition fonctionne sans être questionnée, il est nécessaire que les interlocuteurs de la communication la considèrent comme un « donné partagé » et, que les déductions et implications qu’elles suscite témoignent d’un accord tacite entre les partenaires. Dans le cas contraire la communication devient impossible et ne fait pas sens.
Les présuppositions sont très utiles pour déceler des limitations, pour accéder aux croyances et pour augmenter la puissance d’une communication.. Par exemple : « Je lui pardonnerai peut-être un jour » présuppose : a) qu’il y a un sujet à pardonner, b) qui a fait une faute, c) qui a été commise il y a un certain temps, d) qu’il n’y a pas encore eu pardon, e) que la décision de pardonner n’a pas été prise, f) qu’une représentation du pardon existe.

Présupposés de la PNL

Les présupposés de base de la PNL représentent le cadre de référence qui donne sens à sa pratique. Ils ont une grande influence du fait qu’il organisent les attitudes à partir desquelles les praticiens de la PNL s’engagent dans la relation et de façon transversale, toute les techniques et procédure de travail en PNL » (Monique Esser, La PNL en Perspective, Labor 1993)

Processus fonctionnels du changement

Les opérations indispensables qui permettent à un processus ou une stratégie de produire le résultat attendu. Toutes les interventions en PNL reposent sur un ou plusieurs des « aspects fonctionnels du changement ».
Séparer signifie interrompre le lien entre deux événements par isolement, détachement, écartement, coupage, distanciation… pour obtenir deux éléments distincts. Exemples : séparer les comportements externes des intentions positives, séparer l’état interne du comportement externe par un recadrage de sens.
Combiner signifie mettre ensemble des éléments d’une nouvelle façon. On change la qualité des deux éléments séparés. Exemples : le chevauchement d’ancrages, le Swish visuel, l’intégration des parties en conflit.
Ajouter signifier augmenter les possibilités de choix, sans changer la qualité des éléments présents. Exemples : ajouter des comportements (Générateur de comportements nouveaux, recadrage en 6 étapes), ajouter des éléments dans une stratégie, ajouter des ressources,
Trier signifier porter son attention ou se focaliser sur un aspect particulier de l’expérience subjective, ce qui va permettre la prise en compte de nouvelles informations. Exemples : trier sur les Métaprogrammes d’une émotion, sur les critères d’une Equivalence Complexe, sur les sous modalités d’une expérience.
Ajuster signifie hiérarchiser ou aligner. Exemples : hiérarchiser des critères, aligner les niveaux logiques, négociation entre parties.

Processus interne

Les séquences de pensée, les mécanismes cognitifs, évaluatifs et décisionnels avec lesquels nous structurons notre expérience.

Programmation, programme

Un comportement qui est le résultat d’un circuit neurologique impliquant une séquence de représentation mentale

Programmation Neuro-Linguistique

Les termes Programmation Neuro-Linguistique (ou PNL) intègrent les trois composantes fondamentales de l’expérience humaine : la neurologie, le langage et nos programmations. Le système neurologique régule le fonctionnement de notre corps, le langage détermine notre manière d’interagir avec les autres, et nos programmes déterminent le modèle du monde que nous créons.
La PNL décrit comment les interactions entre la pensée (Neuro) et le langage (Linguistique) organisent le fonctionnement de notre corps et de nos comportements (Programmation) et les résultats que nous obtenons. (Robert Dilts)
La PNL nous enseigne comment découvrir et utiliser au mieux nos programmes neurologiques pour atteindre nos objectifs dans le respect de soi et des autres.
Programmation : à partir de nos expériences, nous créons des processus de fonctionnement, des compétences inconscientes, des façons habituelles de penser, de ressentir et de nous comporter.
Neurologie : nos programmations reposent sur notre capacité neurologique à percevoir, stocker, organiser l’information pour donner un sens à notre expérience.
Linguistique : le langage permet de coder et de transcrire notre expérience, par nos mots, notre manière de parler, ainsi que par notre langage corporel.
John Grinder (linguiste et psychologue) et Richard Bandler (mathématicien et praticien en Gestalt-thérapie) ont posé les bases de cette discipline dans le milieu des années 70, aujourd’hui mondialement reconnue. Des développements importants ont été apportés à la PNL depuis plus de 25 ans, en particulier par Robert Dilts et Judith DeLozier.
Les créateurs de la PNL, J. Grinder et R. Bandler ont su établir des complémentarités entre diverses approches et courants de pensée : la sémantique générale, la systémique, la cybernétique, les travaux de « l’école » de Palo Alto et les recherches sur le fonctionnement cérébral. En s’appuyant sur les fondements de ces disciplines, ils ont observé le travail d’experts reconnus pour la qualité des résultats qu’ils obtenaient (M. Erickson ; F. Perls ; V. Satir) dans le champ de la communication interpersonnelle. Ces observation ont permis, d’une part la formalisation de certaines « stratégies d’excellence » des experts sélectionnés, d’autre part la conception de techniques pour modéliser ces savoir-faire hautement performants, et enfin la création d’une série d’outils, de techniques et modèles pour transférer en nous et chez les autres ces différentes compétences.
La PNL est l’étude de l’expérience humaine et en particulier des modèles (ou cartes) du monde des individus. Des modèles propres à chaque individu et extrêmement subjectifs. La PNL porte son attention sur la structure de la subjectivité d’une expérience, plus qu’à son contenu. La structure représente ce qui crée et maintien un système en place et ce sur quoi nous pouvons agir.

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