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Cadre

En PNL, le mot cadre est utilisé pour circonscrire l’espace d’un événement, établir les frontières de ce qui est à l’intérieur et à l’extérieur du contexte de l’expérience. Un cadre cognitif est constitué de croyances, d’attitudes, de stratégies mentales, comportementales, et de modes de communication. La manière de cadrer quelque chose organise nos filtres de perceptions, définit la nature des informations qui doivent être présentes ou absentes et détermine en grande partie le sens que donnons à une expérience. Par exemple, la même critique n’aura pas les mêmes effets si elle est prononcée par un inconnu ou par quelqu’un de proche. La création d’un cadre permet d’accroitre le niveau de conscience des membres d’un groupe, de créer des attitudes et des représentations communes, de synchroniser les comportements et d’accroître l’efficacité de ce groupe dans une situation donnée.

Certains cadres peuvent nous limiter et nous empêcher d’obtenir ce que nous voulons. Exemples de cadres en PNL : cadre de l’objectif (le résultat recherché),  “cadre du “comme si” (créer un contexte plus large pour accéder à des informations non disponibles dans le présent), cadre de récapitulation ou de reformulation (redire à quelqu’un ce qu’il vient de dire, avec ses mots exacts et les caractéristiques de la voix.), cadre de pertinence (relever ou défier toute information non basée sur des éléments tangibles ou sortant du cadre fixé au départ), cadre de contraste (mettre en parallèle deux situations, par exemple un état présent et un état désiré pour en évaluer les similitudes et les différences, cadre de négociation (définir un cadre plus large dans lesquels deux éléments en conflits peuvent coexister, coopérer ou même fusionner), cadre de l’espace problème (définir les interactions entre les divers éléments qui contribuent à créer et maintenir le problème) ou de l’espace solution (définir le cadre dans lequel se trouve les ressources, ou les opérations disponibles non encore sollicitées pour faire émerger les ressources)

Calibration

Pour la PNL, la calibration est le processus d’observation fine des comportements conscients ou inconscients d’une personne au cours d’une interaction. C’est la possibilité de “lire” une personne. La calibration permet d’établir des liens, à un moment donné et pour une personne précise, entre les informations sensorielles concernant des Comportements Externes et les différents aspects de l’expérience subjective : Processus Interne (PI), Etat Interne(EI), Critères, Valeurs et Croyances. Les variations des comportements externes (CE mimiques, mouvements oculaires, posture, respiration…et.) seule partie observable de l’expérience humaine, traduisent les changements internes au niveau des séquences de pensée (PI) et des  ressentis (EI).

Le comportement externe ne constitue pas une référence à valeur absolue ou universelle, car chacun est unique, et chacun a sa manière spécifique de répondre. Pour interpréter les CE d’une personne, il faut recourir à une échelle d’évaluation individuelle.  Il convient de vérifier que le CE est bien associé à cet EI chez cette personne spécifique. La  calibration est quelque chose que nous faisons déjà de façon inconsciente pour nous adapter à nos interlocuteurs. La calibration permet de « saisir » les Etat Internes, établir le rapport, comprendre les Processus Internes des pensées d’un sujet, disposer d’un système de feed-back, vérifier le travail réalisé.

La calibration est la premère étape du rapport car la calibration permet la synchronisation puis le guidage.

Cameron-Bandler (Leslie)

Leslie-Cameron-Bandler-nlp-Née en 1948, ex-épouse de R. Bandler. Psychothèrapeute. On lui doit l’apport de la PNL à la thérapie de couple, la technique du « changement d’histoire », l’identification des premiers méta programmes, la mise en forme des premières formations certifiantes en PNL, et la structuration des émotions. Elle a développé avec l’Impérative Self un modèle d’exploration des émotions. Auteur de SolutionsPractical and Effective Antidotes for Sexual and Relationship Problems (1985), co-auteur avec David Gordon et Michael Lebeau de Know How (1984), The Emotional Hostage (1986) dans lequel elle décrit la structure des émotions, The Emprint Method a guide to reproducing competence (1985) qui décrit une approche de la modélisation.

Capacité

Les processus qui se rapportent aux cartes mentales qui permettent la coordination des comportements dans la direction appropriée pour obtenir le résultat souhaité dans un contexte donné.
Pour la PNL, ce sont les cartes mentales, les capacités cognitives individuelles, les stratégies cognitives (l’apprentissage, la mémoire, la prise de décision et la créativité), qui permettent d’accomplir une tâche donnée. Les capacités constituent un des niveaux logiques de la pensée selon Robert Dilts.

Carte du monde

La représentation que chacun se fait du monde à partir de ses propres perceptions et expériences. Ces représentations vont constituer la somme des principes opératoires d’un individu. Chaque individu est unique, car il possède une « carte du monde » différente des autres, il dispose d’une manière bien particulière de se représenter la « réalité ». Cette carte du monde est façonnée par les informations captées du monde extérieur avec nos cinq sens et qui vont passer à travers trois filtres (neurologique, personnel, culturel) et trois mécanismes linguistiques (Omission, généralisation, Distorsions). La carte du monde d’une personne est structurée par les éléments de la “structure de l’expérience subjective : pensée, ressentis, comportements externes, croyances et valeurs.

Catégories de Virginia Satir 

Les quatre profils de communication verbale et non-verbale définis par Virginia Satir. Ces profils sont décrits comme des schémas de stress descriptibles à partir de composantes verbales ou non verbales. Sous stress, nous blâmons les autres (Mode Blamer), nous supplions et cherchons à faire plaisir à tout le monde (Mode Placator), nous détournons l’attention des problèmes émotionnels (Mode Distracter), nous devenons froid et super-rationnel (Mode Computer).

Cause effet

Une distinction du méta modèle dans la catégorie des distorsions. La formulation énonce la création d’une relation de cause à effet entre deux événements distincts dans le temps. L’enchaînement chronologique entre les faits est symbolisée par : si X est présent  —-> alors la conséquence est Y
Exemples : « Il me rend vraiment fou ! » ; « C’est toi qui m’obliges à être désagréable » ; « Regarde ce que tu m’as fait faire ! » ; « Je voudrais aller à la plage mais j’ai du travail »

Centré sur soi/Centré sur l’autre

La manière d’utiliser les informations au cours d’une interaction. La personne «centré sur Soi » est principalement centrée sur ses propres critères et son vécu interne. Elle donne sens aux informations en fonction de sa propre expérience. Elle décide de la réponse à donner en fonction de ce qu’elle croit adaptée ou non. La personne « Centré sur l’autre » est principalement centrée sur les critères et le vécu de la personne avec qui elle est en relation. Elle détermine la qualité de sa communication aux réactions qu’elle observe chez son interlocuteur.

Changement d’histoire personnelle

Une technique décrite par J. Grinder et R. Bandler qui vise à interrompre la répétition d’expériences négatives. Elle vient du cadre du “comme si” de Vaihinger, Philosophe Allemand. On fait “Comme si” le changement d’histoire de vie était possible. La technique a pour but de ré évaluer des souvenirs perturbateurs à la lumière des ressources du présent. Une série de désactivations d’ancrages permet d’accéder à une compréhension et à des ressources qui n’étaient pas disponibles à l’époque où une réaction erronée s’est forgée et figée. On met ainsi « à jour » la carte précédente de la situation en y ajoutant de nouveaux choix.

« Chunking » ou découpage

changer la perception en montant ou en descendant les échelons des niveaux logiques. « Chunking up » (regroupement) signifie monter d’un échelon, induction : cela conduit à des abstractions plus élevées. « Chunking down » (morcellement) signifie descendre d’un échelon, déduction : cela conduit à des exemples ou des cas plus spécifiques.

Clés d’accès comportementales

Les données à observer dans chacun des principaux systèmes sensoriels VAK : posture générale, positon de la tête, gestes, coloration du visage, respiration, mouvements oculaires, tonalité de la voix, tempo…etc.

Clés d’accès oculaires

Les mouvements des yeux reflètent les processus neurologiques actifs lors de la construction de nos représentations. Ils permettent de suivre les enchaînements cognitifs de l’autre. Ce modèle de la PNL s’avèrerait exact pour 93 % des droitiers.  Les personnes latéralisées à gauche, sont souvent inversées.

Cognition

Les cognitions correspondent à des systèmes de pensée tels que les images mentales, les dialogues internes, les croyances, qui précédent ou accompagnent ou suivent le comportement moteur ou les réponses émotionnelles.

Combiner

Un des processus fonctionnels du changement qui permet de mettre ensemble certains éléments d’une nouvelle façon. En combinant, on change la qualité des éléments séparés. C’est comme combiner deux gaz, l’oxygène et l’hydrogène pour obtenir de l’eau.  Exemples : le chevauchement d’ancrages, le Swish visuel, l’intégration des parties en conflit.

Comportement externe

Les réactions observables, verbales ou non, conscientes ou non de l’expérience : posture, gestes, mimiques, respiration, mots prononcés.

Conduite

La conduite(leading en anglais) implique d’influencer les comportements ou pensées d’un sujet (en les enrichissant ou en les modifiant) dans la direction souhaitée par le sujet. La conduite est un des éléments clé de la notion PNL de rapport, car elle permet de vérifier que ce dernier a bien été établi.

Congruence / Incongruence

En mathématique la congruence se définit par la qualité d’un système dans lequel tous les éléments coïncident avec une exactitude parfaite. C’est comme si dans un bateau, chacun rame en rythme et dans la même direction.
Pour la PNL, une personne est congruente quand elle utilise ses différents moyens d’expression (contenu, gestes, postures, expressions du visage, qualité de la voix) pour signifier le même message. La congruence donne de la force et de la puissance au message. Faire ce qu’on dit (et/ou pense) et dire ce qu’on fait est aussi une forme de congruence. Une personne est incongruente quand elle utilise ses différents moyens d’expression (contenu, gestes, postures, expressions du visage, qualité de la voix) pour signifier des messages contradictoires. C’est comme si les différentes parties de la personne racontaient des histoires différentes. Les sous messages sont différents et incompatibles. Il y a par exemple contradiction entre le message du contenu (les mots), et le message relationnel (le non verbal). L’inconguence peut se manifester à l’intérieur d’une partie, ou par l’opposition entre deux parties.

Conscience interne ou externe

Direction de notre attention pour rechercher de l’information. Pour recueillir de l’information, notre acuité sensorielle peut être dirigée consciemment ou non vers l’intérieur ou l’extérieur. Un sujet utilise ses 7±2 unités d’informations disponibles consciemment pour capter les informations du monde intérieur (Conscience interne ou branché interne) ou du monde extérieur (Conscience externe ou branché externe).
Conscience externe ou « branché externe » : nous sommes en conscience externe quand tous nos sens sont orientés vers l’extérieur : <VAOKOG> externe. Un sujet en « Conscience externe » est donc plus disponible à ce qui se passe autours de lui qu’à l’intérieur de lui. Dans une intervention PNL, être en « Conscience externe » permet d’observer les réaction et changements chez l’autre (voir chapitre sur la calibration)
Conscience interne ou « branché interne » : nous sommes en conscience interne quand tous nos sens sont orientés vers l’intérieur : <VAOKOG> interne. Un sujet en « Conscience interne » est plus à l’écoute de son expérience interne (dialogue interne, images internes, sensations physiques. Ce qui permet de se couper des autres, réfléchir, évaluer les informations recueillies ou se ressourcer.
Quand nous communiquons, nous utilisons un système mixte, une partie de notre attention étant dirigée vers l’extérieur, une autre partie vers l’intérieur. L’important est d’avoir le choix de passer d’un mode à un autre.

Contexte

La PNL définit un contexte par un environnement avec une date et une activité. Plusieurs contextes (formation, fête, sport) peuvent s’inscrire dans un même environnement.

Critères ou valeurs

Les normes personnelles utilisées pour évaluer une expérience dans le contexte particulier auxquelles elles s’appliquent. Les valeurs sont les critères les plus valorisés sur une échelle de valeur ou d’importance. Les critères sont des marques, des signes qui permettent à notre esprit de reconnaître une chose parmi d’autres et d’émettre un jugement. Les valeurs font référence à une échelle d’évaluation. Les valeurs représentent donc des critères hautement valorisés ou hiérarchisés qui s’adressent à un cadre de découpage et des contextes plus larges que celui des critères. Les valeurs ont une fonction d’évaluation (faire des choix, évaluer, décider) et une fonction de motivation  (agir). Les valeurs forgent la cohérence de la personne. Leur présence est plus importante que leur validité.

Conditions de bonne formulation d’un objectif 

Les critères de bonne formulation d’un objectif permettent de spécifier les informations dont une personne a besoin pour passer de l’idée à l’action. Ces critères concernent l’objectif à atteindre (formulation positive, contextualisé, vérifiable et observable, sous le contrôle du sujet), les moyens à mettre en oeuvre (les ressources ou obstacles à lever) et les effets de l’atteinte de l’objectif (les conséquences positives avec la motivation et les conséquences négatives avec les questions d’écologie). la formulation d’un objectif sollicite la mise en oeuvre de nombreux métaprogrammes. Les questions de bonne formulation d’un objectif rassemblent les informations dont une personne a besoin pour créer une carte mentale de sa réussite. 

Croyances

Pour la PNL, les croyances sont des affirmations sur soi-même, les autres, le monde, à propos de ce qui relie ces éléments (relations de cause à effet et de signification) et à propos de ce qui les délimite (les frontières et champ d’action du possible ou impossible).

Les croyances sont des généralisations à propos de notre représentation du monde. Elles structurent et reflètent notre façon de penser et génèrent des programmes comportementaux correspondant à des critères et des valeurs. Pour Robert Dilts, auteur de “Changer les systèmes de croyance avec la pnl“,  les croyances sont « les généralisations que nous soutenons à propos d’une relation entre les choses ou événements perçus ». Les croyances lient nos valeurs centrales aux autres aspects de notre expérience. Ex : « la réussite nécessite un dur travail » relie la valeur « réussite » à une certaine catégorie d’activité « dur travail ». Les croyances se forment à partir d’expériences décisives (personnelles, familiales, culturelles), dont l’interprétation est généralisée. Les croyances sont dites « facilitantes » quand elles apportent un soutien à la réalisation d’un but, ou « limitantes » dans le cas contraire.

Les croyances concernent les différents niveaux de la pensée (Processus Internes) et délimitent les environnements que nous fréquentons, ce que nous y faisons, les capacités à mettre en œuvre, le concept de soi, et notre système d’appartenance. Ces pensées génèrent des ressentis et des émotions (Etats Internes agréables ou désagréables) qui se traduisent par des comportements observables et des modifications de notre physiologie (observables par la calibration). Une croyance fonctionne comme une règle interne qui nous signale (par des signaux kinesthésiques agréables ou désagréables) ce qu’il est possible ou impossible de faire dans une situation donnée, ce que nous nous autorisons ou nous interdisons. Dans un cursus de pnl, les croyances sont abordées avant tout au niveau du Maître Praticien PNL

Cycle de changement de croyance

Technique de Robert Dilts (Belief Change Cycle) qui associe les idées d’auto-organisation et de cycle de vie dans un processus qui vise la déstabilisation d’une croyance limitante pour la remplacer par une autre plus facilitante. Le changement se fait « en douceur » dans la mesure où on ne cherche pas à combattre ou « refouler » la croyance limitante.  Au contraire on respecte le cycle naturel du changement d’une croyance, dont la métaphore est celle du changement de saison. Pour S. Freud, « les systèmes organiques changent souvent en suivant des processus qui prennent la forme de cycle». Considérant que les processus ayant trait aux croyances sont le plus souvent récurrents et non linéaires, Robert Dilts a repris cette idée de cycle, plus adaptée que la ligne pour représenter la dimension temporelle des croyances. (Stratégie du génie : Freud et Telsa de Robert Dilts). La théorie de l’auto-organisation, branche de la théorie des systèmes, explique que les éléments d’un système s’organisent autour de points de références appelés « attracteurs ». Ainsi une croyance est un exemple d’attracteur autour duquel un système s’organise.

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