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Par Michael Hall

NLP Adrian CahillUn ouvrage edité à la fois par John Grinder et Franck Pucelik, voila quelque chose d’inhabituel. Dans sa newsletter  “Meta Reflections 23” du 13 Mai 2013, L. Michael Hall, commente l’ouvrage récent « The origins of Neuro Linguistic Programing  », signé de John Grinder et Frank Pucelik. Nous vous proposons ici une traduction des commentaires de Michael Hall concernant cet ouvrage sur les origines de la PNL. Compte tenu du peu de publications sur l’histoire de la PNL, ce dernier ouvrage est un événement qui mérite toute notre attention. Ceux qui ne peuvent lire l’anglais, y trouveront un riche éclairage sur les points clé du contenu du livre, les événements associés à sa publication, et une illustration marquante de la subjectivité des expériences humaines qui n’épargne pas l’histoire de la PNL. Les propos de Michael Hall reflètent la position de son auteur et non celle de l’Institut Repère, qui sera heureuse de publier les commentaires d’autres auteurs sur cet ouvrage. Cet ouvrage retrace une grande partie de l’histoire des débuts de la PNL à santa Cruz dans les années 70 et apporte quelques éclairages nouveaux sur la formation en sciences cognitives de John Grinder. Il est évidemment curieux que Richard Bandler ne figure pas dans cet ouvrage sur les origines de la PNL

Un deuxième ouvrage sur l’histoire de la PNL

En fin de compte, nous disposons d’un deuxième ouvrage sur l’histoire de la PNL. Cet ouvrage apporte de nouvelles informations sur ces « premiers jours » de la PNL et sur l’aspect humain de l’aventure nommée PNL. En 1990, Terry McClendon publiait le premier ouvrage sous le titre « The Wild Days: NLP 1972-1981 ».  Ce qui nous donne maintenant deux ouvrages sur les débuts de la PNL. Mais même si nous disposons d’un deuxième ouvrage, l’histoire reste encore incomplète car il manque bien des choses dans ce dernier livre à propos de l’histoire et des origines de la PNL.  
Il y a quelques années, lors de mes échanges avec des personnes qui étaient présentes aux débuts de la PNL, je disais que si nous ne pouvions recueillir quelque unes des histoires de ceux qui s’y trouvaient, pas mal de ces récits seraient perdus pour l’histoire de la PNL. A cette époque, j’écrivais une série d’articles sur l’histoire de la PNL (que vous pouvez trouver sur le site www.neurosemantics.com/Articles), Plus tard j’ai contacté plusieurs de ces personnes pour solliciter leur contribution à l’écriture d’un livre sur la PNL. Ce qui n’a pas marché et je vais en dire brièvement un peu plus à ce sujet. Mais j’ai réalisé une chose : j’ai suffisamment provoqué John Grinder  pour qu’il fasse aboutir ce projet. En fin de compte nous disposons de son point de vue dans ce livre. En fait, ce livre représente avant tout le point de vue de John Grinder sur les origines de la PNL. Ceux qui sont le plus en désaccord avec lui ne se trouvent pas dans ce livre ! Et pour tous ceux que John désapprouve, il a écrit un « commentaire » qui corrige leurs mauvaises compréhensions des événements.

Je suis sincèrement heureux de voir cet ouvrage imprimé car il apporte vraiment quelque chose sur l’aspect humain des origines de la PNL et nous permet d’y voir un peu mieux dans les têtes et les cœurs des hommes et femmes qui ont contribué au champ de la PNL.  Il souligne également le contexte culturel du début des années 1970 en Californie du sud, là où la PNL a pris naissance.  Et oui, le livre ne représente qu’une facette de la PNL car il n’a pas réussi à traiter de son aspect ombre, avec les conflits, les poursuites judiciaires, la scission (tout ce que John Grinder semble ignorer ou prétendre que cela n’existe pas). Tout ce qu’il dit dans le livre à ce sujet est «  il y a  plusieurs questions problématiques à propos de ses qualités (de la PNL) (P220). Je ne plaisante pas ! Seul Stephen Gilligan y fait allusion dans un court chapitre en page 93 :
“Alors que mon expérience était extrêmement positive, les coups bas de la PNL des années 1970  comportaient un arrogant mépris du type “ne faîtes pas de prisonniers » envers  tous les « outsiders » pour lesquels tout était prétexte à un jeu de ridiculisation. Cette attitude d’hostilité a semblé s’amplifier alors que la PNL s’est élevé à un niveau international, ce qui a culminé mi 1980 dans la cacophonie des poursuites judiciaires, des accusations criminelles, des injures et autres mauvaises plaisanteries. Le principe selon lequel  “la carte n’est pas le territoire” semblait tout à fait oublié dans ces circonstances, et la PNL en a souffert. Bien sûr, vous ne pouvez plus parler de la PNL au singulier, car il en existe de différents modes et formes ».

Le manque d’équilibre du livre m’a frappé , du fait d’une tentative acharnée à mettre un aspect positif sur les choses, tant et si bien qu’il échoue à répondre à ce que nous avons hérité de la PNL – le mépris des psychologues et du monde universitaire à l’encontre de la PNL, l’image négative de la PNL qui prédomine dans le monde , les raisons pour lesquelles les personnes présentes aux débuts de la PNL ne se sont pas engagées dans la recherche ou dans la création d’associations pour réguler les excès  des technologies PNL et les médisances des uns et des autres. Il y a donc matière à un autre livre sur l’histoire de la PNL.

Le retard de publication du livre « Les origines de la PNL »

Initialement le livre « les origines de la PNL » devait paraître pendant la Conférence PNL de Londres en Novembre 2012. Ce qui n’a pas été le cas. Pourquoi ? Il semble qu’après avoir obtenu les chapitres des dix contributeurs, John Grinder n’a pas apprécié le texte de Robert Dilts et  s’est mis à écrire 25 pages de notes pour corriger les erreurs de mémoire de Robert. Ce dernier avait écrit 25 pages pour composer son chapitre intitulé « My Early History with NLP ». Le supplément de pages de corrections de John Grinder fut  refusé par l’éditeur. Et après un délai de négociations, les « Corrections » de J. Grinder n’ont pas été intégrées dans l’ouvrage final.  Je ne sais pas ce qui s’est passé ou qui a négocié la trêve, mais au final les corrections n’ont pas été intégrées dans le texte. Cela n’a pris que six mois.
Origin of NLPQuand je dis “non mis dans le texte” à ma connaissance de ce que je sais, J. Grinder aurait abandonné sa position qui consistait à vouloir maintenir ses corrections dans le texte en tant que commentaires au chapitre de Dilts, et a à la place aurait intégré quelques-unes de ses corrections dans son chapitre intitulé « “The answer, my friend, is blowing in the wind” – la réponse mon ami est dans le souffle du vent-  et qui est avec ses 50 pages, le plus long du livre.
Le livre contient les articles de cinq contributeurs : John Grinder, Carmen Bostic-St. Clair, R. Frank Pucelik, Terry McClendon, Judith DeLozier, David R. Wick, Byron Lewis, Stephen Gilligan, James Eicher, Robert Dilts. Au total, John a apporté cinq contributions. Il a écrit deux commentaires sur ce que les autres ont écrit et une longue liste de “corrections” à propos des points sur lesquels  il était en désaccord.  C’était comme si il ne pouvait s’empêcher de laisser les contributeurs exprimer leur propre opinion et leurs souvenirs des événements.  Ceci se retrouve dans sa longue introduction dans laquelle  il évoque l’aspect faillible et imprévisible de la mémoire, et le fait que de nombreuses choses écrites par les autres n’ont tout simplement pas existées ! En revendiquant un acte de responsabilité, John écrit : « cela prend la forme d’un avertissement » En fait, il s’agit de deux avertissements:
1. Une part importante de ce qui est décrit ne s’est jamais passé (Page 5)
2. La mémoire est sélective et essentiellement incomplète! (Page 6)

« Les Origines de la PNL » est vraiment un livre de John Grinder. Au total, John et Carmen ont écrit ensemble 130 des 253 pages du livre. Cinquante pages pour le chapitre de John, puis 46 autres pages de préface avec Carmen et 35 pages de conclusions. En faisant ainsi, ils ont essentiellement écrit le Volume II de leur livre « Whispering in the Wind » (1) John et Carmen citent « Whispering in the Wind » comme s’il s’agissait d’un texte sacré qui corrige toutes les erreurs (!).

Après ses avertissements, John remplit le livre avec ses biais à propos de ce qu’est la vraie PNL.  John semble bien intrépide avec sa présomption de pouvoir corriger les autres et de les remettre à leur place. A  la page 16, il dit: «En tant que co-auteur de « Origins », je prends la prérogative de publier ce que les auteurs ont écrit. En même temps, cette exigence doit être contrebalancée par la stratégie que Frank et moi avons adoptée pour la présentation de l’histoire des origines de la Programmation Neuro-Linguistique. Plus spécifiquement, la stratégie que nous poursuivons ici est de s’appuyer sur l’intelligence des lecteurs à assimiler les représentations des différents auteurs, qui divergent de façon significative, au travers des descriptions contradictoires abordées avec des angles multiples  et des positions perceptuelles distinctes, pour arriver à leur propre compréhension de ce qui s’est produit “

La valeur du Livre « les origines de la PNL »

Est-ce que je recommande ce livre ? Oui, c’est un très bon livre! C’est une précieuse lecture pour de nombreuses raisons. Vous allez découvrir de nombreux faits historiques concernant la période la plus ancienne – 1971-1972 – quand Richard et Frank s’amusaient avec la Gestalt Thérapie. La période suivante- 1972-1974 – quand John est arrivé et a commencé à utiliser la Grammaire Transformationnelle pour modéliser les schémas linguistiques de Perls et Satir, et, enfin, 1974 et la suite quand le Méta-Modèle a été développé, utilisé et publié, ce qui a lancé la PNL en tant que tel.

Vous découvrirez que le nom de la PNL-“Programmation Neuro-Linguistique” est arrivé en 1976 et que ce n’est qu’à la fin de les années 1970 que le formatage des formations des praticiens et maître praticiens a  été développé. J’ai particulièrement apprécié les chapitres de Frank Pucelik, Terry McClendon, Robert Dilts, et Stephen Gilligan. Leur état d’esprit et leur attitude résonne avec ma manière de penser  la PNL, ce que j’ai écrit dans le livre, « L’Esprit de la PNL » en 1996.

Quoi de neuf dans le livre « les origines de la PNL » ?

Un troisième co-créateur de la PNL ! 

Le livre est en fait le premier travail qui reconnait pleinement Frank Pucelik comme le “troisième homme” ayant joué un rôle de co-création de la PNL. J. Grinder l’avait mentionné dans Whisperings (2002) et j’avais écrit un article sur Frank dans ma série sur l’histoire de la PNL, et enfin  la revue “Rapport” avait publié une interview  de Frank.  Mais avant cela il n’y avait très peu de notes concernant Frank et son rôle dans les origines de la PNL. Dans presque toutes les histoires concernant la PNL il y a toujours Richard et John. A partir de maintenant, nous considérerons que «ils étaient trois à travailler ensemble et co-créer  la PNL, Richard, John, et Frank.
Ce qui est aussi méconnu de la plupart des praticiens PNL est que Frank et Judith DeLozier ont été mariés avant de déménager à Santa Cruz; puis après leur rupture, Judith et John se sont mariés. A cette période, Frank et Leslie Cameron se sont rencontrés et sont devenus des partenaires (“partenaires de vie» selon ses mots dans son chapitre); ceci était antérieur au mariage de Leslie et Richard Bandler. Compte tenu de cela j’ai trouvé surprenant que Judith n’écrive que 4 pages dans son chapitre. Ce qu’elle ne dit pas semble étourdissant. Je me demande s’il y aura d’autres choses à venir.
Le chapitre de Frank parle de la visite de John, Judy, et Leslie à Milton (Erickson) et de quelque chose non précisée qui aurait conduit Leslie et Frank à mettre fin à leur relation.  Et peu de temps après Richard invitait (making a request) Frank à partir. Évidemment, il y a certains non-dits à propos de tout cela, de sorte qu’il y a encore de nombreuses histoires à écrire.

La PNL est née de certains groupes de rencontre

Ceci est également nouveau!  Le livre « Origines de la PNL » souligne le rôle de Frank dans les premiers travaux avec Richard dans les “groupes de rencontre” en Gestalt et puis l’invitation à John à partager l’expérience pour modéliser la structure linguistique de ce que qu’ils faisaient. Avec Frank, nous apprenons également qu’il y avait à l’origine deux groupes de personnes qui ont apporté quelque chose à la PNL. Le premier groupe, qui s’appelait « les méta-personnes» ou les «méta-enfants» selon Frank, a expérimenté le format du groupe de rencontre et a aidé au développement du  Méta-Modèle. Le deuxième groupe expérimentait le Méta-Modèle, le Milton Modèle, et les Stratégies, etc. Un fait intéressant concernant ces deux groupes est que dans le premier groupe, aucun membre n’en a poursuivi le développement, tandis que presque chaque membre du second groupe est devenu un leader de premier plan en tant que formateur PNL, développeur, penseur et auteur.

Le livre « Origins of NLP » révèle que le groupe d’expérimentation pré-PNL du Kresge  College (*)  s’est développé en dehors des groupes de rencontre. John Grinder rend cela explicite dans son chapitre: «Le format particulier utilisé pour développer cette communauté vivante et apprenante était un modèle de communication issu du National Training Laboratory  et appelé « Groupe T » ou « sensitivity training ». A l’origine une forme de psychothérapie de groupe, le Groupe T a été adapté à des fins non-thérapeutiques: le développement d’une communauté, des travaux de dynamique de petits groupes (8-15 membres). Ainsi, avec un minimum d’une fois par semaine et une durée de plusieurs heures (avec souvent, une plus grande fréquence et une plus longues durée), les T-Groupes rassemblaient un groupe de 8-15 personnes, composés d’un membre du corps enseignant, un facilitateur de Group T formé, et un mélange de membres du staff et d’étudiants. “(P. 173)

Maintenant, imaginez que le champ actuel de la PNL, excessivement individualiste et plein de nombreuses sous-communautés,  puisse débuter comme un groupe de rencontre. La PNL a été créée avec un groupe de douze à vingt personnes (identifiées par Frank Pucelik dans son chapitre) expérimentant la “gestalt”  thérapie pratiquée par Richard et Frank, et plus tard analysée par John. La PNL a commencé en tant que communauté! Que dîtes-vous de cela ? En fait, en parcourant les chapitres de « Origins of NLP », je me suis interrogé de nombreuses fois à propos de ce qu’il y a de juste et exact  à accréditer uniquement les seuls co-fondateurs et non la communauté des personnes avec lesquelles ils travaillaient, pratiquaient, apprenaient, comme la vraie source de la PNL ?

La psychologie cognitive comme fondation de la PNL

La plupart d’entre nous savons depuis longtemps que les personnalités clé responsables de la  « Cognitive Resolution in Psychology » – Noam Chomsky et George Miller- étaient au cœur du développement de la PNL. C’est ce qui explique pourquoi la “PNL” est habituellement rangée au rayon de la ” Psychologie Cognitive ” dans les manuels scolaires. Ce qui est intéressant, c’est que John Grinder révèle quelque chose que je ne savais pas et qui établit cette connexion :  “J’avais passé une année universitaire en tant que chercheur invité au laboratoire de George Miller à l’Université Rockefeller de New York (1969-70) et j’avais beaucoup de respect pour le travail de Miller.” (P. 139)

Bien sûr, John ne peut pas laisser dire cela (la classification de la PNL) ou même l’accepter comme il l’écrit ci-dessous :  “Je mentionne au passage qu’en traversant cette période et de manière cohérente depuis, j’ai refusé la classification de la PNL comme partie de la psychologie universitaire. La psychologie universitaire, du  moins telle qu’elle est pratiquée aux Etats Unis, est l’étude des performances moyennes et des activités des individus à qui on donne certaines tâches – une approche statistique de l’étude du comportement humain. Ce qui était et demeure le domaine de la psychologie. Par contraste, la PNL est l’étude de la performance humaine « extrême », les schémas du génie, les schémas des artistes- les schémas disponibles des performeurs  les plus en pointe. “(P. 141)

Retours en arrière -Le Livre est “une très mauvaise idée” (John Grinder)

Maintenant, voici ce que vous ne savez pas et que vous ne lirez  pas dans le livre « Les Origines de la PNL ». En 2009 – 2010 Wyatt Woodsmall et moi-même avions décidé de collaborer à l’écriture d’un livre sur l’histoire de la PNL. J’ai demandé à Wyatt de travailler avec moi parce qu’il était un de mes premiers formateurs en PNL et du fait de la haute considération que Je lui portais en termes d’intelligence et d’intégrité. Après des discussions avec Martin Roberts, Wyatt, Terry McClendon, Frank Pucelik, Robert Dilts et d’autres, mon idée était d’écrire un livre intitulé « Their Own Words » (leurs propres mots)

Le livre devait rassembler une collection de toutes les voix que nous pourrions obtenir sur ces « Early days » et nous avions décidé de ne pas l’éditer.  Nous voulions demander aux contributeurs d’écrire à propos de leurs expériences dans un domaine où ils se sentaient le plus passionné. Ensuite, nous devions écrire quelques commentaires en fin de livre en nous appuyant sur nos propres expériences de la PNL. Donc nous avons fait une liste de tous des contributeurs, 25 ou plus et avons commencé à les contacter.
Tout ceux à qui j’ai écrit ou parlé ont pensé que c’était le bon moment pour réaliser cette idée et ont dit  quelque chose comme « Super, faisons le »  J’ai écrit à la fois à Richard Bandler et John Grinder, qui immédiatement ont refusé. C’est John Grinder qui  a répondu le premier et qui a demandé de façon insistante, “Qui sont ces soit disant  développeurs de la PNL ? »  Quand j’ai tenté de répondre à ses craintes en  disant, «C’est vous,  Richard, Frank et les autres qui étaient là au début. »,  il a répondu en disant ” Il s’agit d’une idée extrêmement mauvaise »  et qu’il ne voulait aucunement y prendre part.  Je voulais savoir ce qui l’avait conduit à penser cela.

“Je pense personnellement que le fait de vous être associé avec n’importe quelle représentation de l’histoire des origines de la PNL est une plaisanterie de mauvais goût. Selon mon point de vue, vos écrits -le seul lien que j’ai pu avoir avec vous- ont démontré une compréhension extrêmement limité de la PNL. J’avais espéré que vous vous seriez abstenu de représenter la PNL de façon aussi incompétente pour vous consacrer  au développement de la Neuro-Sémantique. Maintenant vous vous montrez à nouveau, agissant comme si vous étiez qualifié pour apporter des commentaires sur les origines et l’histoire de la PNL – événements dont vous (et la majorité des gens que vous listez en tant que contributeurs) n’avez aucune expérience directe. Donc, je décline votre proposition et je vous invite à vous retirer de ce projet. Je ne vous reconnais aucune contribution au champ de la NLP et, par conséquent, je trouve ridicule que vous ayez pu proposer ce livre. “(Adresse e-mail, le 13 Décembre, 2010)

Déterminé de ne pas répondre de la même manière, j’ai alors écrit et commenté le fait que j’étais  “abasourdi et déçu” par sa réponse. “J’en espérait mieux.” Puis j’ai écrit quelques  mots que je connaissais comme pouvant être provocants et faire bouger l’esprit d’un « mis-matcher ».
«L’histoire sera racontée avec vous ou sans vous. J’ai fait une offre, j’espérais que vous l’approuveriez. Si vous voulez ajouter une touche de Neuro-Sémantique pour adoucir votre PNL, faîtes le moi savoir. Je pense qu’elle en a vraiment besoin. »

Puis j’ai terminé mon e-mail comme je le fais avec chacun, avec un  « To your highest and best » Dans les trois semaines qui  suivirent, de nombreuses personnes qui  avaient donné leur accord pour écrire le livre, «In their Own Voice”  m’annoncèrent qu’ils se retiraient. Ils me disaient qu’ils allaient maintenant écrire leur chapitre pour le livre John.  J’ai souri. “Ah, je l’ai provoqué!” Il va faire un livre sur l’histoire et les origines de la PNL, même si il pense que c’est “une extrêmement mauvaise idée.”

Les Origines de la PNL est un livre fascinant qui donne de merveilleux aperçus sur l’histoire de la PNL. Ce livre apporte des brides d’informations sur une ou deux douzaines histoires humaines car il présente de nombreux  hommes et femmes qui ont initié le début de l’aventure que nous appelons la Programmation Neuro-Linguistique. Vous découvrirez que la PNL a été créée par une communauté et au sein d’une communauté de gens fascinés par la croissance et le développement personnel. Et c’est pour moi, le véritable esprit de la PNL que nous avons besoin de retrouver aujourd’hui.

Michael-Hall-2L. Michael Hall, Ph.D. Etudiant, chercheur et auteur de la PNL depuis la fin des années 1980, il a écrit plus de 40 livres dans le domaine de la PNL, beaucoup d’entre eux ayant constitué des best sellers en dépit de ce que pense John Grinder (!). Une partie de l’histoire de la PNL a été écrite dans le livre, « Psychologie actualisation de soi » (2010) et la série de 17 articles sur l’histoire de la PNL est disponible sur le site www.neurosemantics.com. Pour “L’histoire secrète de la PNL” voir la revue Rapport ou d’autres revues ainsi que le site Neuro-Sémantique.
L. Michael Hall, Ph.D.  Neuro-Semantics Executive Director   Neuro-Semantics International- P.O. Box 8 – Clifton, CO. 81520 USA                            

(*) Note ajoutée par Institut Repère : le Kresge  College est l’un des collèges résidentiels qui composent l’Université de Santa Cruz en Californie. Fondé en 1971, il a été conçu comme un lieu d’expérimentation, à partir du concept de démocratie participative, afin d’encourager un fort sentiment communautaire. La vision du collège était celle d’un lieu où les étudiants pouvaient expérimenter la créativité, de sens de la communauté et de l’individualité. Gregory Bateson, Phil Slater (auteur de The Pursuit of Loneliness), John Grinder,  William Everson, (l’un des poètes de la beat génération) ont été membres du corps professoral du Kresge. La première équipe PNL du Kresge College, était constituée de :
– John Grinder, un professeur de linguistique générative,
– Richard Bandler, un ancien étudiant en mathématiques et en informatique qui valide ses études en psychologie,
– David Gordon, un étudiant qui se spécialisera en modélisation et en épistémologie,
– Leslie Cameron, une étudiante qui se spécialisera sur les patterns des « métaprogrammes », et qui devient l’épouse de Bandler,
– Judith DeLozier, une étudiante qui deviendra anthropologue, et épouse de John Grinder
– Stephen Gilligan, un étudiant qui deviendra psychologue et psychothérapeute,
– Teresa Epstein, qui obtiendra un diplôme d’études environnementales,
– Robert Dilts, un étudiant qui obtiendra un diplôme en « behavioral Technology » et qui recevra un prix en 1977 pour ses recherches mettant en corrélation les mouvements oculaires et les fonctions cérébrales. Au-delà de sa formation universitaire, il a personnellement approfondi ses études avec Milton H. Erickson et Gregory Bateson.

 

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