Les enfants sont naturellement altruiste et ouvert d’esprit

Les enfants sont naturellement altruistes et ouvert d’esprit

Dans sa conférence du 15 janvier 2011 à l’Institut Arno Steinpar, le neurobiologiste Gerald Hüther, explique deux découvertes surprenantes sur le développement des enfants. La première découverte montre que les bébés comprennent, reconnaissent et aiment l’empathie et l’altruisme dès leur naissance. C’est au cours de la croissance que l’égocentrisme et le consumérisme se développe. C’est ce que démontre l’expérience relatée par le Dr Hüther. Après avoir assisté à trois scènes dans laquelle un bonhomme jaune est aidé par un bonhomme vert et repoussé par un bonhomme bleu.Vers 6 mois, 100 % des enfants portent leur choix sur un personnage aidant. Alors que vers l’âge de 1 an, 10 à 20% choisissent le bonhomme bleu (celui qui n’aide pas le bonhomme jaune). Ce basculement d’opinion avant que les enfants ne savent pas encore parler vient de l’imitation d’un schéma d’au moins un membre de la famille. Nous transmettons donc inconsciemment à nos enfants des schémas de pensée issus de notre propre éducation et de notre vécu. 
La deuxième découverte montre que les enfants naissent avec une grande ouverture d’esprit et un cerveau équipé pour apprendre, découvrir, s’adapter. Tous les enfants connaissent, et ce même avant leur naissance, deux expériences essentielles : a) l’expérience de la croissance. La curiosité, l’enthousiame et la joie donnent à l’enfant l’espoir d’apprendre pour se développer et de devenir autonome. Il se nourrit de stimulations ; b) le lien affectif. Le système d’attachement pré-installé avant la naissance se renforce avec les contacts, l’amour et les soins. Ces deux expériences sont la base de l’évolution et de l’épanouissement des enfants lors des premières années de vie. Lorsque ces besoins ne peuvent être satisfait, les enfants cherchent des solutions de substitution et trouvent celles que leur propose la société consumériste, validées par l’exemple des parents. Selon le Dr Hüther, cette insatisfaction des besoins de l’enfant aurait un impact sur notre économie.