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Par Susie Linder-Pelz et L. Michael Hall, première publication dans The Coaching Psychologist Vol 3, Edition 1, 2007

NLP coachingLa PNL (Programmation Neuro Linguistique) est un modèle de communication ; Le sujet en est la représentation interne de l’expérience et la manière dont les individus communiquent avec eux-mêmes ainsi qu’avec les autres. Ces dernières années, la PNL a inspiré de nombreuses pratiques de coaching (McDermott et Jago 2001, Dilts 2003, Mc Leod 2004). Cependant « la relation entre la PNL et le monde académique a été fragile et quelque peu tendue, ce qui s’explique en partie par la posture en apparence athéorique des fondateurs » (Tosey, Mathison et Michelli 2005). Cet essai détaille les origines théoriques du modèle PNL et ses racines au sein des théories psychologiques reconnues. Notre intention est d’offrir une vision éclairée de la PNL ainsi que de contribuer au développement et à la validation des pratiques de coaching professionnelles qui sont ancrées dans des théories et une recherche psychologique reconnue (Grant 2001, Stober, Wildflower et Drake 2006).

Mots clés : Neurologie, linguistique, neurosciences,  PNL, méta-états, comportements cognitifs, centré sur la solution, autoréflexivité, coaching, auto-actualisation

La PNL (Programmation Neuro Linguistique) est un modèle de communication ;  Le sujet en est  la représentation interne de l’expérience et la manière dont les individus communiquent avec eux-mêmes ainsi qu’avec les autres. La PNL se focalise sur l’expérience subjective des individus et sur la réalité qu’ils se construisent (Tosey, Mathison et Michelli 2005). Le terme « neuro » désigne la manière dont les hommes font l’expérience du monde à travers  leurs sens et transforment l’expérience sensorielle en processus de pensée, à la fois conscients et inconscients, qui à leur tour activent le système neurologique ; Le terme « linguistique » fait référence à la manière dont nous utilisons le langage pour comprendre le monde, intégrer et conceptualiser l’expérience et communiquer par la suite cette expérience aux autres ; « Programmation » désigne la manière dont les individus codent (fabriquent des représentations mentales de) leur expérience et adoptent des schémas de réactions récurrents et systématiques. (Hall et Belnap 1999, Corsetty et Pearson 2000).

Dans le domaine de la sémantique générale, Korzybski (1933/44) a mis en place un modèle explicatif du système psychocorporel qui comprend plusieurs parties interactives : l’esprit (signification, sémantique), le corps (neurologie), les émotions et les croyances. Ce fut la genèse du modèle PNL.

Korzybski expliquait aussi comment les individus créent leurs « cartes » mentales uniques du monde extérieur auquel ils sont confrontés. Sa distinction carte/territoire présente l’émotion comme étant  l’enregistrement somatique du différentiel entre nos cartes du monde et notre expérience du monde. Les individus construisent des significations dans leur esprit et les rassemblent en symboles (mots), les partagent et les incarnent. Les mots travaillent dans leur neurologie pour créer des états émotionnels et provoquer différentes expériences corps-esprit-émotion (Oconnor et Seymour 1990, Bolstad 2004).

Une origine plus fondamentale encore de la PNL fut le Mouvement du Potentiel Humain dont Abraham Maslow et Carl Rogers étaient les principaux pionniers. Ce lien remonte aux figures clefs de la PNL et du Mouvement du Potentiel Humain. A Esalen en Californie du Sud, Fritz Perls a été le premier « chercheur à résidence » et Gregory Bateson en fut le dernier. La première personne en charge de la Recherche et du Développement à Esalen était Virginia Satir. Ces leaders clés du Mouvement du Potentiel Humain étaient aussi les individus clés modélisés par Bandler et Grinder en 1972-1975 (Bandler et Grinder 1975, 1976).

Le Mouvement du Potentiel Humain a été lancé à partir de l’étude modélisatrice de Maslow sur les personnes psychologiquement saines ou « auto-réalisatrices ». Son travail a créé un changement de paradigme, en s’éloignant de la construction d’un modèle de la nature humaine basé sur des personnes malades ou névrotiques, pour aller vers un modèle qui étudie les personnes saines ou qui s’auto-réalisent. Cela donna naissance aux principes de base de la PNL (les « présupposés de la PNL ») comme « Chaque personne porte en elle les ressources de son propre développement», « La résistance indique un manque de Rapport », « Il y a une structure à toutes les expériences ».  Les « Présupposés de la PNL » (Bandler et Grinder 1975,1976) ont été presque entièrement tirés du travail de Virginia Satir et Fritz Perls, qui a son tour s’était basée sur les postulats du Mouvement du Potentiel Humain de Maslow et Rogers (Hall 2006).

Sur la base de sa recherche scientifique et psychométrique, Rogers (1955, 1961) concluait que les individus ont une intention essentiellement positive, sont autonomes et autosuffisants ; il parlait d’activités autorégulatrices. Le principe du changement était d’ «assouplir les cartes mentales ». Il liait aussi les pensées, les sentiments, les expériences et la physiologie avec le processus de changement. L’idée de Rogers – que les relations thérapeutiques utiles demandent une écoute réflexive, de l’empathie et un détachement par rapport à soi-même –  est à la base des compétences du praticien PNL (comme la gestion de l’état interne,  la construction du rapport à travers la calibration des systèmes de représentation,  le fait d’apparier et de refléter les prédicats du langage, synchroniser  et guider),  de même que les approches traditionnelles pour développer les compétences qui mettent en valeur des qualités comme la congruence, l’empathie et le regard positif (Egan 1975).

La Thérapie par le Réel (Reality Therapy) de Glasser (1965) explique que le thérapeute ne doit pas accepter les excuses ou les accusations, qu’il est nécessaire pour le client de prendre ses responsabilités et qu’il vaut mieux mettre l’accent sur le changement de comportement plutôt que de chercher les causes d’un comportement problématique. Ces principes sont eux aussi à la base de l’approche PNL du coaching.

La PNL est donc en partie basée sur les mêmes approches du comportement cognitif que celles qui ont façonné l’approche centrée sur les solutions depuis les vingt dernières années (de Shazar 1988 ; de Shazar 1994). Les deux approches mettent l’accent sur la clarification des objectifs ; maîtriser les forces et les ressources ; se concentrer sur les significations, les possibilités et les solutions (pas les « problèmes ») ; parler de « feedback » et pas d’échec ; accentuer ce qui marche ; suggérer que si quelque chose ne marche pas il est utile d’essayer une approche différente. De plus, la PNL se concentre sur le fait d’aider les clients à gérer et à faire évoluer directement leurs états physiologiques, neurologiques et émotionnels ; elle utilise tous les systèmes de représentation sensorielle en réduisant ainsi la préférence pour le traitement verbal inhérente à l’approche centrée sur les solutions.

La Théorie Cognitive –d’abord connue sous le nom de RET ou Rational Emotive Therapy (Ellis 1962)- se concentrait sur les « pensées » comme moteur premier de l’expérience humaine. Plus tard la REBT ou Rational Emotive Behavior Therapy  (Ellis et Harper 1975) suggéra que les « pensées » apparaissent d’abord comme des mots, des affirmations auto-suggestives et des croyances. Notre manière de penser affecte notre manière de ressentir, qui à son tour affecte notre façon de nous comporter. (Ellis et Harper 1975 ; Beck, Rush, Shaw et Emery 1979). La Reformulation Cognitive ou recadrage cognitif et la remise en cause du dialogue interne sont utilisés en RET et en REBT. La PNL tire aussi de la Théorie du Réel et de la Théorie d’apprentissage le besoin d’un renforcement positif et négatif, d’une définition des objectifs, de contrats de négociation et de ne pas « faire défaut » aux individus.

La PNL et la thérapie du comportement cognitif sont toutes deux tirées de la théorie de l’auto-efficacité (Bandura 1986) et sa théorie de l’apprentissage cognitif concernant la réciprocité quadratique des quatre domaines de l’expérience humaine : les pensées, les sentiments, les comportements et les situations (Bandura 1977). Le pouvoir de motivation inhérent au fait de se donner un objectif est une hypothèse centrale en PNL comme dans d’autres approches cognitivo- comportementales (Grant 2001, Grant et Greene 2001).

De même que la thérapie narrative et que la thérapie brève centrée sur la solution, la PNL appartient d’un point de vue philosophique à la discipline du constructivisme (Korzybski,1993/1994 ; Miller 1956 ; Bateson 1972 ; Walsh, Craik et Price 1992 ; Watlzawick 1974; Waekland, Fisch, Jackson et Watlzawick, 1974). L’un des présupposés clés de la PNL est que les individus inventent ou construisent leurs cartes et modèles du monde car ils ne gèrent pas la « réalité » ou le « territoire » directement (Bandler et Grinder 1975).

Tosey, Mathison et Michelli (2005) suggèrent que même si la PNL a été influencée par plusieurs domaines et disciplines « L’influence la plus importante [sur la PNL] est sans doute l’épistémologie cybernétique de Gregory Bateson … L’aspect cybernétique se retrouve par exemple dans l’adoption par la PNL du mode de fonctionnement du TOTE (Test Operate Test Exit) (Miller, Galanter et Pribram 1960)  qui dépend des dynamiques de calibration et de feedback (Bateson, 1973 ; Wiener, 1965).

Le modèle d’autorégulation du TOTE (Miller, Gallanter et Pribam 1960) a inspiré les travaux de Bandler et Grinder qui ont abouti au Modèle Stratégique de la PNL (Dilts 1980, Hall et Bodenhamer 1999), de même qu’il a inspiré le travail d’autres chercheurs qui étudiaient comment réguler  l’apprentissage et le comportement (Carver et Scheier 1998).

De même que l’approche centrée sur la solution, la PNL a été influencée par la thérapie cognitive (Beck 1976) et par la Thérapie Stratégique d’Erickson (Zeig 1994, Battino at South 1999). Erickson travaillait avec ses patients sur les problèmes à régler, plutôt que sur les causes du problème. Il montrait à quel point les perceptions, comportements et états peuvent être changés rapidement lorsqu’on contourne l’esprit conscient, notamment par une utilisation très habile du langage.

Pour certains observateurs, Erickson et Bateson sont à l’origine de la PNL autant que d’autres approches brèves et centrées sur la solution (Norman, McKergow et Clarke, date inconnue). La PNL comme les approches centrées sur la solution sont constructivistes et humanistes, et partagent des techniques communes : collaboration ciblée, feedbacks, trouver ce qui marche et ce qui ne marche pas, se concentrer sur les solutions et les ressources, un questionnement précis, visualiser un futur privilégié que l’on cherche à atteindre, prendre du recul et constater que le problème est le problème.

A ces hypothèses, valeurs et techniques communes, la PNL  a ajouté l’accent mis sur les systèmes de représentation internes et les processus de langage qui aident les clients à changer ces représentations et physiologies internes pour modifier les états émotionnels et les comportements. Dans les années 1990 les neuroscientifiques ont fourni des données détaillées sur les feedbacks neuronaux et biochimiques complexes et sur les boucles d’anticipation qui expliquent les interactions entre les perceptions, les schémas mentaux et neuronaux, les représentations sensorielles, émotions, sentiments, changements dans l’état du corps, pensée, langage, conscience, image de soi, prises de décision et autres comportements. (Pert 1997, Damasio 1994/2006, Damasio 2000). Ils font état, par exemple, du « lien étroit entre ce qu’on appelle les processus cognitifs et les processus habituellement qualifiés d’« émotionnels » »  (Damasio 2006, p. 175). Leurs découvertes confortent le système esprit-émotion-corps décrit par Korzybski (1933/1994) et les nombreuses façons dont les praticiens PNL aident la communication des clients dans et à travers leur système nerveux (Bolstad 2004).

Au cours de ses premières années, la PNL a focalisé ses travaux au niveau des états primaires et des réactions. En 1994, Hall a développé le modèle des Méta-états, qui est cautionné par des données obtenues en modélisant neuro-linguistiquement la manière dont les individus pensent et ressentent à propos des états primaires, et font donc l’expérience d’ « états sur les états » (Hall 1994/2002). Le modèle des Méta-états a intégré une plus grande partie du travail fondateur de Korzybski  Science and Sanity (Korzybski 1933/1994), à la PNL. Alors que la PNL a commencé avec la distinction cognitivo-comportementale de Korzybski (« La carte n’est pas le territoire »), le modèle des Méta-états s’est appuyé sur le modèle du « différentiel structurel » de Korzybski (ou niveau d’abstraction) qui traite de l’effet d’un état sur un autre (Les « effets de premier ordre » en opposition aux « effets de second ordre »  comme avoir pitié de la pitié). Le modèle des  Méta-états intègre également les idées de Bateson et ses collaborateurs, en particulier Paul Watzlawick, en ce qu’il décrit les paradoxes qui apparaissent dans la communication et la pensée (Bateson 1972, Watzlawick, Beavin et Jackson 1967, Watzlawick 1976, Watzlawick 1978, Watzlawick 1984).  Cela a aussi fait appel à une grande partie du travail de Bateson sur les niveaux logiques et les types logiques (Bateson 1972), aussi bien qu’à des travaux contemporains sur la méta-cognition (Metacalfe et Shimamura 1995).

Le modèle des Méta-états a apporté une approche bien plus systémique à la PNL en modélisant la conscience autoréflexive, la manière dont elle crée des couches de « pensées-et-sentiments »  et intègre des systèmes de croyances inconscients qui affectent à leur tour nos actions, réactions et comportements. Ce modèle a introduit de manière plus complète les feedbacks neurolinguistiques et les boucles anticipatives d’information et de communication.  La distinction entre états primaires et méta-états en PNL fait écho à la distinction en neurosciences entre les émotions primaires et secondaires (Damasio 1994/2006).
Tosey, Mathison et Michelli (2005) ont démontré que la PNL est une manière structurée et systématique de cartographier l’expérience subjective ou les réalités construites d’individus faisant l’expérience de l’apprentissage transformationnel ou du coaching. Autrement dit, la PNL permet aux coachs de répondre à leur propre expérience et à celle de leurs clients, et de la codifier. La PNL étant utile pour décrire les processus inter et intra personnels, de même que les résultats de l’apprentissage transformationnel et du changement, nous sommes persuadés qu’il est avantageux pour les coachs de la comprendre et d’apprendre à l’utiliser habilement. Comme l’affirmaient les fondateurs de la PNL il y a vingt-cinq ans (Dilts, Grinder, Bandler et al, 1980) :

« Le succès final de votre démarche : aider les individus à atteindre les résultats qu’ils souhaitent, y compris la gestion du changement, dépendra de votre capacité à observer, identifier et utiliser la multitude de schémas que vous offrira constamment le client dans votre expérience sensorielle. »

Conclusions

John Martin (2005) remarque que « La PNL s’est initialement développée comme une forme de psychothérapie dans les années 70.  Les auteurs de la PNL ont plus tendance à se citer les uns les autres qu’à se mettre en relation avec les univers plus larges de la psychothérapie, des formations en communication etc. Leurs méthodes ont souvent été basées sur l’expérience plutôt que sur la recherche, il peut donc être difficile de les évaluer de façon indépendante, éclairée et avec une vision globale ».

Cet article a fait un pas en avant vers l’évaluation de la PNL de manière plus éclairée. Il propose aussi une réponse au défi lancé par Stober, Wildflower et Drake (2006) qui ont appelé les coachs a « commencer à intégrer des données issues à la fois des recherches spécifiques sur le coaching et sur les disciplines qui y sont liées, de leur propre expertise, et d’une compréhension du caractère unique de chaque client… Le coaching prend ses racines dans de nombreux domaines. Ainsi, une des tâches les plus fondamentales qui nous attend est la mise en pratique de cette base de savoir disparate et son intégration à un corps construit de savoir appliqué au coaching et guidant le coach ».

Le coaching basé sur la PNL est un exemple d’une telle approche, qui intègre un corps disparate mais conséquent de savoir et de théories établies. Nous avons soutenu que le modèle de communication PNL intègre des données issues de disciplines diverses et qu’il est un modèle utile pour les coachs car il leur permet de coder et de réagir de façon appropriée à leur expérience et a l’expérience de leurs clients (Tosey, Mathison et Michelli 2005).

Les auteurs

Michael Hall 2Michael Hall Ph.D. Docteur en Psychologie Comportementale et Cognitive, enseignant certifié en PNL de renommée internationale, enseigne les Meta-States® et la Neuro-Sémantique® dans le monde entier. Il a développé le modèle des Meta-States® en 1994 quand il modélisait le processus de la résilience. Il présenta ses recherches à “International NLP Conference” de Denver. Depuis, il a écrit plus de 100 articles pour NLP World, Anchor Point, Rapport, Connection, The Meta-States Journal et publié plus de 29 ouvrages sur la PNL.  Fondateur de The International Society Neuro-Semantics. Chercheur en Sciences Humaines passionné par la modélisation de l’excellence, il est la démonstration vivante d’un être humain en contact avec son génie personnel.

Susie linder pelzSusie Linder-Pelz,Ph.D.  Independent researcher and author on coaching methodologies. Her current objective is to contribute to peer-reviewed research and publications in the fields of NLP, Neuro-Semantics, Clean Language and Symbolic Modelling. She do this by applying her skills and track record as a behavioural scientist and researcher, developer of a successful career development program and coaching practice, author of 27 peer-reviewed articles, 19 reports of commissioned research and 5 books. Director of Good Decision . Latest book:  “NLP Coaching: An Evidence-Based Approach for Coaches, Leaders and Individuals” (Kogan Page 2010).

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