Alors que les mots « coach » et « coaching » couvrent de plus en plus de réalités, le métier de coach risque de perdre son identité.
Il y a quelques années, une coach conduisait ses enfants à l’école et une autre maman lui demande quelle est son activité professionnelle. Lorsqu’elle a répondu « coach » la maman de lui répondre « ah, ma mère aussi. Elle a suivi quelques heures pour devenir coach de look ». Ainsi, une esthéticienne devient une coach de look. Les émissions télévisées rengorgent de « coachs ». Dans le monde du sport dont il est originaire, le mot couvre déjà des réalités très différentes entre « entraîneur » d’équipe, « expert technique » ou « coach mental ». Dans le domaine du bien-être et des soins du corps, on y retrouve également le terme.
Ceci soulève deux questions :
Etymologiquement, le mot coach, anglais, vient du français « coche » ou voiture tirée par des chevaux. L’idée qu’il en reste est que le coach conduit un client d’un endroit à un autre.
Dans la formation au coaching professionnel et particulièrement dans le développement des compétences de coaching PNL, nous insistons sur la différence entre conseil et coaching.
Le « conseiller » donne des avis et des solutions au client. Le coach n’en donne pas, il accompagne le client dans sa réflexion afin qu’il développe de nouvelles manières de faire, de penser, de vivre par lui-même.
Si l’on se réfère à cette définition, tous les coachs « The Voice® », esthétiques, sportifs, bien-être, etc. ne pratiquent pas le « coaching » mais le conseil voire le conditionnement (« obliger » les personnes à faire les choses d’une certaine manière jusqu’à ce que cela soit une habitude).
Pour se distinguer, les coachs qui accompagnent leur client dans une démarche de développement personnel ou professionnel se sont positionnés comme « coachs professionnels ». Ce n’est pas la solution la plus efficace car bon nombre d’accompagnants de types coach-conseil ou coach-entraîneur sont aussi des professionnels.
Peut-être devrions-nous trouver un terme plus adapté qui nous différencie vraiment ? Car l’enjeu principal du métier de coach est le positionnement.
Il y a trois grandes stratégies pour sortir du lot :
Un coach peut se distinguer par son approche, sa méthodologie, son efficacité, la spécialisation dans certains sujets.
Quelques exemples :
Il y a également la filière des méthodes :
Le coach peut également se démarquer par son « marketing » ou travailler son image.
Il ne s’agit pas ici de jouer un rôle mais bien de se positionner en fonction de ce qui est notre « essence » notre identité profonde.
Une approche très puissante est l’utilisation des archétypes de Jung selon l’approche de Carol Pearson (son ouvrage en anglais « The Hero and the Outlaw ») qui traduit les archétypes de Jung en un positionnement de « marque ».
Par exemple, l’archétype Hors-la-loi (exemple de marque : Harley Davidson ; exemple d’artiste : Serge Gainsbourg) s’adresse à des personnes qui sont en rébellion avec le système et cherchent à se démarquer par un côté choquant, dérangeant.
Un coach qui s’adresserait à ce genre de public, serait lui-même dans cette démarche et attirerait des personnes qui cherchent à trouver leur place, à choquer positivement, à transformer le système en devenant des leaders atypiques.
Il est donc indispensable pour le coach d’identifier son public-cible et de vérifier si ce public est sensible à sa nature propre de coach.
L’accueil, le rapport, le cadre de sécurité, l’environnement, le degré d’authenticité, le niveau de pleine conscience ou de présence à l’autre sont des ingrédients qui permettent d’être unique dans sa proposition d’accompagnement.
Dans ce cas, le coach n’a au fil du temps plus besoin de se positionner car le cadre relationnel est un axe très fort de développement.
L’expérience unique que le coach offre à ses clients est souvent partagée à d’autres, voire conseillées à d’autres.
Les clients deviennent ainsi des prescripteurs pour le coach. Le bouche à oreille fonctionne très bien.
Cela fonctionne également dans les entreprises. Certaines entreprises ont leurs coachs (ils sont souvent plusieurs) et dès lors amènent régulièrement de nouvelles demandes.
Les clients internes peuvent généralement choisir leur coach parmi une liste limitée. La relation fait le reste. Si lors de l’entretien préliminaire, le coach crée une relation unique, le client interne le choisira.
Nous avons tous quelque chose d’unique. Nous avons tous une expérience, une carte du monde, des compétences et des approches différentes. Comment arrivons-nous à les mettre en avant pour attirer les clients qui nous conviennent et à qui l’on va convenir ?
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