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A la fin du XVe siècle, le shogun Ashikaga Yoshimasa aurait renvoyé en Chine un bol de thé chinois endommagé pour le faire réparer. Le bol de céramique serait revenu bien mal réparé avec de vilaines agrafes métalliques pour tenir les morceaux cassés. Les artisans japonais auraient alors cherché un moyen de réparation plus esthétique, et qui prenne en compte le passé de l’objet, son histoire et donc les accidents éventuels qu’il a pu connaitre. L’art traditionnel japonais de la réparation de la céramique cassée avec un adhésif résistant aspergé ensuite de poudre d’or, s’appelle le Kintsugi. Le terme Kintsukuroi désigne l’art de réparer l’objet de façon à ce qu’il devienne plus solide et plus beau cassé. La casse d’une céramique ne signifie plus sa fin mais un renouveau, une continuité différente dans son utilisation. Il ne s’agit donc pas de cacher les réparations, mais de mettre en avant la zone endommagée en recouvrant les fissures d’or.Le Kintsugi  nous enseigne que lorsque quelque chose qui a de la valeur se brise, plutôt que de chercher à cacher son imperfection ou sa fragilité, il est plus utile de le réparer avec quelque chose qui possède la fonction de l’or : force, amour, humour, un nouveau niveau de conscience…etc

Sur son site « La vie Kintsugi » Constance Hamel propose une interview de Myriam Rossini Greff, l’experte du Kintsugi en France. Celle-ci  partage sa vision du parallèle entre son art et la maladie « Le Kintsugi permet de montrer aux personnes malades, et à tous ceux qui se sentent fragilisés, que certes la vie n’est pas toujours tendre mais que l’on peut en ressortir plus beau, plus admirable, même si l’on n’est plus jamais celui qu’on a été. » dans une autre interview, ” la PNL appliquée à la santé ” JL Monsempès explique également comment nos maladie peuvent nous aider à réinventer notre vie avec plus de force et de beauté.

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