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De nos jours l’entreprise n’est plus une entité vouée uniquement à la seule production des richesses économiques. Elle a aussi des responsabilités sociales (la lutte contre l’exclusion sociale, l’accès aux biens et aux services, les conditions de travail, la formation et la diversité, le commerce équitable et local) et des responsabilités environnementales  (les actes nuisibles à la planète et le respect de notre écosystème, la préservation de la biodiversité, la faune et la flore…etc.). Cette extension du périmètre des responsabilité invite grandement à réviser notre manière de concevoir l’entreprise : celle-ci doit être conçue comme un éco-système (un holon) en relation avec d’autres éco-systèmes (d’autres holons), et l’ensemble des ces écosystèmes au service d’un but commun. Les parties prenantes augmentent alors en nombre et en diversité. Une démarche RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale) implique donc un élargissement du périmètre de l’intelligence collective et des relations de confiance qu’elle nécessite.

L’un des facteurs clé de la performance durable devient donc le degré d’intelligence que l’entreprise sera en mesure de développer dans ses liens avec ses différentes parties prenantes (holons). Dans cette perspective, le seul résultat financier du compte d’exploitation, est bien loin de représenter la valeur de l’entreprise. La valeur financière à un instant « t » n’est pas en mesure de refléter la présence ou l’absence d’une dynamique de réussite durable de l’entreprise.

La valeur de l’entreprise se manifeste autant de façon matérielle qu’immatérielle. La valeur matérielle se retrouve dans la capacité de l’entreprise à innover avec des produits ou services à forte valeur ajoutée, dans sa capacité à faire face à l’adversité, et dans sa capacité à se réinventer. Mais cette capacité à créer résulte d’une valeur immatérielle et invisible qui se situe dans la force des liens qui relient les membres de l’organisation (collaborateurs, clients, prestataires…etc.). C’est cette force de vie qui donne aux membres d’une organisation l’envie de travailler ensemble, de se dépasser pour contribuer à la création de quelque chose de collectif et de nouveau, dont chacun sera bénéficiaire et en sortira grandi. Cette force de vie est le résultat de l’intelligence collective, et celle-ci résulte des interactions entre les multiples intelligences individuelles au service d’un but commun.

Si cette intelligence des liens n’est pas directement observable, ses effets sont mesurables en termes de motivation, de bien-être au travail, d’engagement, de créativité, d’innovations. Investir dans le développement de l’intelligence collective est certainement le meilleur investissement qu’une organisation puisse faire pour assurer, au delà de sa survie, le développement durable de sa croissance et de ses acteurs, le développement durable de sa prospérité économique, sociale et environnementale.

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