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Comment intégrer les outils de la PNL dans la vie de tous les jours

Pourquoi intégrer la PNL au quotidien ?

Prenez n’importe laquelle de vos compétences maîtrisées, cette maîtrise est le résultat d’une période plus ou moins longue de pratique régulière. C’est par l’expérience et les résultats de vos actions que vous vous êtes graduellement améliorés.

La PNL est une méthodologie qui permet à la fois de développer son excellence personnelle et professionnelle et également de rendre plus performantes ses compétences relationnelles.

Qui n’a pas envie de voir de bons résultats, d’atteindre ses objectifs de manière confortable ?

Qui n’a pas envie de créer des relations positives et authentiques avec les personnes de son choix ?

Les outils de la PNL permettent de renforcer nos compétences naturelles dans ces domaines.

Donc, pour être efficaces et développer de belles relations, il est intéressant de disposer d’outils spécifiques et en même temps de les pratiquer suffisamment fréquemment pour qu’ils deviennent des automatismes.

Dans cet article, nous vous proposons de vivre la journée d’un PNListe en accéléré, en ne s’arrêtant que sur quelques moments-clés où il est utile d’utiliser des outils de la PNL.

Il est évident que cette journée-type concentre des situations qui pourraient être réparties sur plusieurs jours.

Journal d’une PNListe (fictif)

Au lever

Le lever est un moment important pour écouter mon corps. Quel est mon niveau d’énergie ? Qu’est-ce qui m’anime ce matin ? Que me raconte mon corps ?

Ensuite, j’envisage ma journée. Qu’est-ce qui m’attend ? De quoi vais-je avoir besoin pour me sentir à l’équilibre ?

Si nécessaire, je m’ancre déjà une ressource utile (ancrer veut dire installer une sorte de « raccourci clavier » pour se sentir dans un état propice à une activité.

Après mes ablutions, je prends le temps de pratiquer un centrage actif afin que mon mental, mes émotions et mon cœur soient bien en harmonie.

Je me fixe un objectif de m’arrêter au moins trois fois pour respirer 10 minutes dans le courant de la journée et je visualise les moments-clés. Je me programme pour que mon système nerveux me le rappelle par une association d’idée (un autre ancrage).

Je sui prête après un petit-déjeuner « détox », je suis fin prête pour démarrer.

Dans les transports

Je pratique l’état COACH (Centrée, ouverte, alerte, connectée, hospitalière – accueillante) afin de renforcer ma résilience (capacité à rebondir).

Arrivée au travail

Je salue les personnes avec qui je travaille et je me mets en rapport avec elles (manière d’enrichir le canal de communication propre à la PNL), nous partageons les nouvelles du jour avant de nous mettre au travail.

Je prends un quart d’heure pour regarder mes courriels et mon planning et je me fixe mes priorités.

Au boulot !

Travail concentré

Avant de me concentrer, je visualise le résultat que je veux atteindre et je vais « installer » les « ressources » dont j’ai besoin. J’oriente ensuite mon attention sur ce qui est nécessaire pour effectuer le travail. J’exclus le reste de mon champ d’attention.

La pause-déjeuner

La pause-déjeuner est un moment intéressant pour refaire un petit tour de mon état corporel. Qu’est-ce qui a changé depuis ce matin ? De quoi mon corps a-t-il besoin ? Je peux profiter d’un moment dans la nature (un petit parc, une cour verte suffisent), pour pratiquer un cercle d’excellence (routine qui permet de trouver et de rassembler des bons états d’esprit pour commencer l’après-midi). L’après-repas est toujours un moment où j’ai moins d’énergie. Je peux ainsi canaliser ce qui me reste dans un état d’être qui m’aide à passer ce « lunch dip » ou coup de pompe post-prandial.

Réunion

Les réunions de l’après-midi sont souvent les moins productives. Heureusement que je me sens fraîche et sereine parce que c’est n’est pas facile entre nous. Il y a ceux qui se taisent mais n’en pensent pas moins et ceux qui veulent convaincre tout le monde qu’ils ont la meilleure idée, sans compter ceux qui sont contre tout changement de leurs habitudes.

Grâce à mon entraînement PNL, je repère les non-dits, les logiques sous-jacentes à ce qui est dit. Les questions du Méta-Modèle (modèle de questionnement pour mettre à jour les logiques de pensées derrière une parole) m’aident à faire expliciter les choses.

Ensuite, au lieu d’être en difficulté vis-à-vis de certains comportements, je suis formée à voir au-delà et à comprendre l’intention positive ce ceux-ci. L’intention positive est en fait le principe de préservation de l’équilibre qui se cache derrière tout comportement. Pour m’aider, je pratique la deuxième position perceptuelle (méthode qui sert à affiner sa conscience de l’autre en se plaçant dans « ses chaussures » avec curiosité).

Grâce à mon écoute, à mon questionnement d’une précision « chirurgicale », je capte l’attention des autres et je peux ainsi faire quelques propositions de processus pour arriver une décision qui rencontre l’adhésion de tous. Le cadre du « comme si » (une manière d’aborder des situations sous un angle nouveau, comme font les enfants en bases : « on disait qu’on était des…) est d’une grande aide pour dépasser les premières objections.

Avec ma connaissance du SCORE (une technique qui permet de relier le passé, le présent et le futur d’une situation en un fil conducteur porteur de solutions) et de la stratégie de Walt Disney (modélisation du processus de création du fondateur de l’empire Disney par Robert Dilts), je peux guider le groupe vers un plan d’action concret réaliste après avoir exploré des solutions de tous bords, irréalisables comme habituelles.

Pour m’aider dans ce processus, j’ai conscience des métaprogrammes utilisés par les personnes (les métaprogrammes sont des grandes orientations de la logique de pensée qui sont parfois en opposition : par exemple : il y a des personnes qui veulent développer quelque chose et d’autres qui veulent éviter un risque). Cette conscience me permet d’utiliser la force du groupe dans ses différences. Au lieu de les laisser s’opposer, je montre leur complémentarité et leur contribution au projet.

Cette réunion débouche sur du positif et pour garantir son succès par la suite, je propose une petite futurisation (avancer dans le temps par la visualisation) afin que chacun soit au clair avec ce qu’il a à faire, son interdépendance avec les autres personnes et la logique complète du projet.

Tout le monde repart avec le sourire.

Fin de journée de travail

La fin de la journée arrive vite, car je me suis replongée dans un dossier et, concentrée, je n’ai pas vu le temps passer.

En fin de journée, je repasse le fil de celle-ci en me posant la question : « qu’est-ce que j’apprends ? ». Et je laisse mon intelligence « automatique » me guider dans ce voyage intérieur.

J’en profite pour « ancrer » (mémoriser de manière profondes) quelques moments-clés de la journée pour pouvoir utiliser ces apprentissages plus immédiatement dans le futur.

Aujourd’hui, il en ressort qu’un de mes collègues a forcé mon admiration en expliquant de manière très structurée et claire quelque chose qui était confus dans la tête de tous. J’ai envie de lui « piquer » cette manière de faire. Avec la technique du « générateur de nouveau comportement » j’arrive à intégrer sa manière de faire et à me l’approprier à ma manière.

Je testerai demain, j’ai justement une réunion où je dois faire comprendre à d’autres les enjeux et les conséquences d’une situation problématique.

Pour renforcer ma préparation pour demain, je réalise un alignement (mise en cohérence de différentes logiques internes qui peuvent parfois créer des conflits intérieurs).

Retour chez soi

Sur la route du retour, je me fais un petit état COACH afin de revenir à la maison dans un état positif pour commencer mon deuxième « shift ». Les enfants, le repas, l’administratif, … La journée n’est pas finie, autant que cela se passe dans les meilleures conditions.

Accueillie par mes enfants, je profite de ce moment riche avant de passer dans la suite de tâches qui m’amènera à un moment de calme et de relaxation.

Avant d’aller dormir

Une dernière visualisation de tout ce qui m’a fait du bien aujourd’hui afin de libérer un maximum d’ocytocine (hormone du plaisir) qui influencera la qualité de mon sommeil.

Je suis prête aller dire bonjour à Morphée.

Conclusion

En fonction des situations rencontrées, les outils de la PNL peuvent nous aider à :

  • Trouver et maintenir un état d’esprit qui rend une situation plus facile et fluide à vivre
  • Générer des idées nouvelles
  • Comprendre les autres de manière fine, parfois pour certaines choses mieux qu’eux-mêmes (zone aveugle)
  • Adapter son comportement de manière à être efficace (résultats) et efficient (moyens mis en œuvre) dans nos actions et nos interactions
  • Apprendre et évoluer librement en fonction de ce qui compte vraiment
  • Rebondir et retrouver de la sérénité après un moment stressant

Les applications sont nombreuses et variées et surtout permettent d’avancer pas à pas vers un monde ou des organisations où il fait bon vivre !

A vous de jouer !


En savoir plus sur la formation PNL d’Institut Repère :

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Consultant, Coach, Formateur en Leadership, Intelligence collective et entrepreneuriat. Ingénieur Chimiste. Après un parcours dans la consultance technologique, il devient consultant interne en développement des compétences avant de cofonder la société Egregoria. Maître Praticien PNL (Robert Dilts et Judith Delozier, NLPU) et formé à l’Analyse Transactionnelle, à l’Approche Systémique, à la gestalt et à diverses approches psychocorporelles. Il est 6ème Dan d’Aïkido et intègre les bénéfices de sa pratique dans son approche des leaders et des organisations. Michaël a été formé en tant que Formateur en PNL par Robert Dilts et Judith Delozier (NLPU). Michaël accompagne les organisations dans le développement de l’intelligence collective par un changement de posture des dirigeants. Il a développé une véritable expertise dans la pédagogie active et l’apprentissage actif en ligne. Il accompagne les projets de digitalisation de la formation en tant que technopédagogue.