Une métaphore proposée par Robert Dilts lors de la formation des 19,20 et 21 juin 2009 à Paris, organisée par l’Institut Repere, sur le thème “Coaching, leadership de soi et le jeu intérieur des affaires“.
Depuis des siècles, on dresse les chevaux en brisant leur volonté, en cherchant leur soumission pour les contrôler. On leur attache les pattes pour qu’ils ne s’enfuient pas puis on les habitue à avoir quelque chose sur le dos. Une méthode qui demande du temps, environ trois semaines, ou parfois qui ne marche jamais. Une méthode qui interfère avec la stratégie de survie de l’animal et sa nature profonde d’animal sauvage qui n’a pas demandé qu’on lui mette un humain sur le dos.
Monty Robert, dresseur de chevaux d’y prend autrement, car il sait murmurer à l’oreille des chevaux. Il a modélisé comment font les chevaux sauvages pour s’intégrer dans un groupe, et le langage utilisé entre la jument leader du groupe et le nouveau venu. Le langage des chevaux est celui utilisé par Monty Robert pour arriver en 10 minutes et en douceur à poser une selle sur le dos du cheval sauvage. Tout est question de rapport, c’est à dire de synchronisation et de guidage.
Le travail de Monty Robert est une métaphore du leadership des autres et de soi. Pour obtenir que les autres vous suivent, en tant que parent ou manager, faut-il casser leur volonté ou murmurer à leur oreille ? Le leadership de soi constiste à guider sa vie, malgré les ruades de notre ego. Alors faut-il lutter et briser la volonté de notre ego ? Ou est-il préférable de s’installer dans sa zone d’excellence, avant d’aller murmurer à l’oreille de notre nature profonde ?