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par Jean Luc Monsempès

Jean-Luc-Monsempes-InstitutDès qu’on parle d’abondance ou de prospérité, l’argent pointe habituellement son nez. La prospérité, c’est pour certains la garantie d’un revenu financier. D’autres évoquent des sommes d’argent fort variées montrant bien la relativité et la subjectivité de cette notion de richesse. En moyenne la richesse matérielle, c’est 7 fois ce que je possède déjà. On peut donc se sentir riche avec bien peu et  se sentir démuni tout en étant assis sur une montagne d’or comme Picsou. L’abondance peut également signifier ne plus avoir à travailler dans un emploi jugé intéressant. L’abondance est souvent perçue comme quelque chose d’exceptionnelle qui n’arrive qu’une fois et qui a le pouvoir magique de régler tous les problèmes. N’étant pas accessible à tout le monde, elle est réservée à une élite, ceux qui sont nés pour être riches, sauf si par chance vous gagnez un paquet d’argent au Loto. Pourquoi s’acharne t’on à vouloir toujours plus d’argent alors que ce dernier a la réputation de ne pas faire le bonheur ?

Pour la PNL, abondance, richesse et prospérité sont des nominalisations, des processus figés qui visent pourtant à acquérir quelque chose qui a de la valeur.  Que cherche t’on donc à faire prospérer?  Faire prospérer quoi ou qui, de quelle manière et pour quel objet ?  Et quelle est la source de cette richesse?

“Il ne faut pas appeler richesses les choses que l’on peut perdre.” Léonard de Vinci

Si vous êtes si attaché à vos biens matériels, c’est peut-être que votre ego vous fait croire que vous êtes ce que vous possédez, ou ce que vous faîtes pour acquérir plus de richesse. Vous vous identifiez à ce que vous voulez posséder. Le danger est que ce sont ces biens qui vous possèdent.  Car qui êtes-vous si vous perdez vos biens? Vous n’êtes plus rien? Vous allez déprimer ou vous suicider? Voila une croyance qui explique les raisons de notre attachement si puissant aux choses matérielles. Tout perdre, c’est prendre le risque de se perdre, et de ne plus savoir qui on est. Sous l’effet de la peur qui nous domine, nos stratégies de survie vont s’activer pour nous enchaîner encore plus aux choses matérielles, défendre les intérêts acquis avec vigueur.

Pour vérifier votre degré d’attachement aux choses matérielles, demandez-vous ce qui se passerait émotionnellement si vous perdiez tout ce que vous possédez? Que se passerait-il si vous perdiez  tous les signes extérieurs de richesse de votre métier ou de votre position sociale à laquelle vous êtes si attaché? : fini la belle voiture de fonction, plus de bureau prestigieux, plus de stock options, plus de voyages luxueux ou de carte de crédit? Vous sentez vous menacé dans votre existence?  Vous allez partir en croisade pour crier à l’injustice et mettre en cause votre entourage, vos employeurs, le marché, la société, avant de repartir avec acharnement à la recherche du même leurre professionnel ? J’ai rencontré un haut dirigeant au chômage qui avec 15.000 euros par mois pour vivre avait un cruel sentiment de précarité et exprimait son sentiment d’injustice !

La PNL nous dit que tout comportement vise une intention positive. Dans le cas de la richesse et de l’abondance, cette intention importante et légitime, c’est le sentiment d’être, d’exister, de remplir notre mission d’humain le mieux possible en contribuant, à la mesure de nos moyens, à l’amélioration de notre environnement. Voila  une cause qui mérite toute notre attention. La question clé, c’est comment satisfaire cette noble intention de façon appropriée? Faut-il avoir toujours plus pour être?  Ou faut-il  faire voeux de pauvreté en renonçant à la richesse matérielle pour avoir le sentiment d’exister? Ou peut-on concilier biens matériels et un fort sentiment d’existence?  Peut-on être moine et rouler en Ferrari?

Qui est ce « Je » qui veut être riche ?

Quelle piste suivez-vous pour savoir qui vous êtes, pour développer votre sentiment d’exister, pour vivre ce « je » qui semble avoir tant d’attraits ? Qui est ce « je » qui pilote notre vie?  Quand je dis « je » ou « moi », de quoi parle t-on?  En fait, il y a plusieurs « je » qui souvent se combattent, parfois cohabitent pacifiquement, s’équilibrent, et qui parfois établissent une fructueuse collaboration.

Il y a le « je » de votre « ego », le « je » idéalisé ou social. Cet ego détermine votre ambition, c’est-à-dire la vie que vous voulez réaliser pour vous-même, ainsi que les biens matériels qui y sont associés. Votre ego détermine également votre rôle, c’est-à-dire le type de personne que vous avez  besoin d’être pour créer la vie que vous souhaitez et être accepté par votre famille, la société, votre culture. Votre ego est exigeant car il conditionne le sentiment de richesse et de bonheur au respect d’un cahier des charges et d’un bilan financier, qui comporte selon vos croyances, un déficit permanent (C’est un péché d’être riche !), la faillite (La misère absolue sera récompensée ultérieurement !) ou de confortables marges bénéficiaires (Je suis une personne importante car riche !). Et si vous compariez l’état de votre compte en banque aux exigences de votre ego, ou autrement dit si vous vous associez à votre bilan financier, vos sentiments peuvent grandement fluctuer, allant de l’excitation, l’euphorie, à la peur, le sentiment d’être coincé, l’anxiété, la honte, la culpabilité. Ce « je » de votre ego cherche le bonheur dans des sources extérieures, avec l’argent et ce qu’il permet d’acquérir : une résidence secondaire, la chirurgie esthétique ou une voiture plus luxueuse. C’est une dépendance qui engendre en nous l’illusion de la complétude. Mais la satisfaction procurée par l’obtention de l’objet du désir est brève. Car ce qui nous rend heureux aujourd’hui va irrémédiablement changer demain ou l’année prochaine. Bouddha comparait le désir au fait de boire de l’eau de mer. Plus on en boit, plus on a soif. De même, rien de ce que nous possédons ne nous apporte de satisfaction durable, car nous ne savons plus distinguer entre l’expérience de satisfaction et les choses matérielles qui nous rendent temporairement heureux.

Et il y a le « Je » de votre « âme ». Il est difficile à caractériser, alors on parle d’identité « profonde », de « nature profonde », « d’identité essentielle », « d’unicité », de votre « essence » ou  votre « énergie unique ». Un « Je » qui représente l’ensemble des expressions possibles du soi avec tout ce que nous avons fait et été, et tout ce que nous pourrions être et faire. Un potentiel infini d’expression de votre créativité. Normal qu’il soit difficile à définir. Ce « Je » a une autre fonction. Il détermine votre vision, il vous connecte à ce que vous souhaitez créer dans le monde, ou ce que vous souhaitez apporter au monde à travers vous. Il détermine également votre mission, c’est-à-dire votre talent unique, votre contribution spécifique au monde pour que votre vision se réalise. Un « Je » parfois longtemps resté dans l’ombre et qui une fois mis en lumière, est résolument tourné vers le monde extérieur. Ceux qui témoignent de cette relation privilégiée avec ce « Je » parlent de sentiment durable de paix, de joie, de plénitude et de profonde satisfaction. Pour ce « Je », il n’y a pas de cahier des charges à remplir, car ce que vous souhaitez a toujours été présent en vous et sera toujours présent en vous. Le « Je » de votre « âme » trouve le bonheur dans des sources intérieures inépuisables. Votre « âme » était présente bien avant la construction de l’ego

De nouvelles relations entre l’être et l’avoir

Être riche et prospère consiste à croire que quoiqu’il arrive dans notre vie, vous avez en vous un potentiel de créativité avec d’infinies possibilités de faire circuler l’abondance. Si vous êtes si attaché à vos biens, vous bloquez cette prospérité car votre ego vous fait croire que vous êtes ce que vous possédez ou ce que vous faîtes pour l’acquérir. Etre intérieurement riche c’est croire que si vous avez réussi à attirer à vous de l’abondance dans le passé, vous avez encore en vous tout ce qu’il faut pour en attirer d’autre. C’est  croire qu’il existe au plus profond de vous, un espace inépuisable de stabilité, de sécurité, de créativité et de richesse.

Protéger farouchement un bien matériel, un savoir intellectuel, le contenu de votre coffre ou d’une formation, présuppose la peur de perdre une denrée rare peu susceptible de se régénérer. Si vous avez su vous connecter à la source de vos ressources, et ressentir ce flux interne de l’abondance, alors vous n’avez plus peur de donner, de partager et de mettre vos richesses au service des autres. Posséder de l’argent ou des choses matérielles n’est plus aussi important dès lors que vous êtes à la source du processus qui les crée. Vous ne dépendez plus d’une situation économique ou des conditions extérieures.

Il reste à se donner l’autorisation de mettre ce potentiel de richesse en lumière. Etre riche durablement, c’est établir de nouvelles relations entre l’être et l’avoir. Le pré requis de cette nouvelle relation, c’est de savoir qui vous êtes, qu’elle est votre nature profonde, quel est votre potentiel de créativité unique pour remplir au mieux votre mission spécifique en tant qu’humain. Quand votre passion, c’est-à-dire votre talent unique et vos sources de motivation, s’alignent avec les besoins de votre communauté, vous êtes dans votre mission, vous avez le sentiment d’avoir trouvé votre place et d’apporter une contribution à l’amélioration du monde qui vous entoure. Vous êtes au service des autres, de vous même et de votre communauté, et sans avoir à renoncer aux exigences matérielles de votre ego. Si vous accordez plus d’importance à votre ego qu’à votre âme, vous risquez de rentrer en conflit avec vous même. Vous pouvez vous sentir déchiré entre les appels de deux sirènes, celles de notre ego, ou celle de notre nature profonde. Alors comment trouver la paix sociale à l’intérieur de soi? Etre heureux tout en conservant et développant les acquis matériels ?

Aligner votre ambition sur votre vision

Votre « âme », qui s’exprime par une vision et une mission, vous connecte à un cadre d’expression si large qu’il peut intégrer toutes les contradictions de votre ego à propos du fait de réaliser ou non vos ambitions matérielles. Il n’y a alors plus de choix à faire. Vous pouvez avoir les deux. Sachez d’abord répondre aux appels de votre nature profonde, ce que j’appelle les exigences internes en sommeil depuis parfois bien longtemps, car c’est là que se trouve votre potentiel de création et de richesse. Une fois que vous avez  clarifié et réveillé votre mission, vous saurez ce que vous pourez apporter d’unique à votre communauté. Il reste à vous donner la permission d’exprimer votre talent unique. Le monde saura vite le reconnaître et en demander plus. Et en retour, il saura satisfaire vos ambitions matérielles au-delà de ce que vous avez imaginé.

Dans l’entreprise, êtes-vous au service des multiples egos et ambitions à satisfaire à court terme, vos ambitions personnelles en terme de stock options et les  ambitions de vos actionnaires toujours plus avides? Ou êtes-vous au service d’une mission à long terme, tournée vers la satisfaction des besoins de vos clients?  Et là encore il est possible de faire les deux, si on ne se trompe pas sur les priorités. Pour faire prospérer votre entreprise, sachez avant tout déterminer sa propre richesse, sa mission en terme de service ou de contribution unique à ses clients. Le « marché » saura faire un bon usage de vos talents et apporter à l’entreprise l’abondance dont vous avez besoin pour satisfaire les ambitions légitimes des membres du système, autant celles des actionnaires, que de celles des salariés.

En fait, ce que vous percevez du monde extérieur est comme un miroir de votre monde intérieur. Si  vous ressentez du vide et la misère au plus profond de vous même, vos filtres de perception vont s’organiser pour percevoir inconsciemment cette misère autours de vous, et tenter de la combler par des attitudes compulsives, une dépendance à l’argent, au sexe ou au pouvoir. A l’inverse, la richesse et la complétude que vous ressentez en vous, ouvre les portes perceptuelles sur les belles opportunités de croissance et de bonheur que le monde met à notre disposition.

Les stratégies mentales du succès et la PNL

Alors quoi faire concrètement pour devenir plus riche intérieurement et extérieurement? Soit attendre passivement de gagner au Loto, sans oublier néanmoins d’aller acheter un billet au bar tabac. Car il parait qu’avec l’ère du Verseau, nous entrons dans une période d’abondance et de prospérité !  Soit considérer que vous êtes la source de l’abondance et de votre argent et décider, par exemple, de faire une formation. Celle sur les « Stratégies mentales du succès », basée sur la PNL vous aide à découvrir et dépasser les freins personnels à l’acquisition d’abondance, puis d’aligner vos objectifs financiers avec votre niveau le plus élevé d’intention positive.

Ces freins sont le plus souvent des croyances limitantes.

–  Des croyances sur la désirabilité de l’abondance. Par exemple « La réussite n’est pas une priorité pour moi ».
–  Des croyances sur la possibilité d’acquérir l’abondance. Par exemple : « Je désire ce résultat mais ce n’est pas à mon age qu’on peut réussir ».
–  Des croyances sur l’écologie des moyens à mettre en oeuvre pour acquérir cette abondance. Par exemple : « C’est possible, mais pas à ce prix là »
–  Des croyances sur la capacité individuelle : Par exemple « Je ne suis pas assez intelligent, habile, confiant en moi, attentif, concentré…pour  atteindre mon objectif »
–  Des croyances sur le sens des responsabilités et de valeur individuelle. Par exemple : « Ce n’est pas à moi de m’occuper de ma réussite, c’est le travail de mon patron et de l’entreprise dans laquelle je travaille », « Je ne mérite pas de réussir » , « Pour qui te prends tu si tu réussis ? »

Créer de l’abondance est un processus de croissance qui peut vous demander de modifier vos croyances limitantes et d’accroître vos croyances sur ce que vous méritez d’avoir et d’être. Les outils et méthodes de la PNL peuvent grandement vous y aider.

“Je suis riche des biens dont je sais me passer”.  Louis Vigée

Dans son ouvrage « Bonheur de la méditation », Yogey Mingpour Rinpotché raconte l’histoire d’un vieil homme qui avait acheté un ticket de loterie dont le lot était de plus de cent millions de dollars. Peu après, il eut un problème cardiaque et dut être hospitalisé. Le médecin qui le soignait lui imposa le repos complet et lui interdit tout ce qui pouvait lui causer une excitation trop forte. Pendant ce temps, le tirage eut lieu et le ticket gagnant se révéla être le sien. Comme il était alité, il n’en savait rien, mais sa femme et ses enfants l’apprirent et allèrent le voir à l’hôpital pour lui annoncer la bonne nouvelle.

Avant d’entrer dans sa chambre, ils rencontrèrent son médecin et lui parlèrent de ce qui venait de se  passer. Le médecin les supplia de ne rien dire à leur père sur le moment, car le choc de la nouvelle risquait d’être fatal à son coeur. La famille plaida que la bonne nouvelle pouvait, au contraire, l’aider à guérir mais finit par accepter que le médecin se charge lui-même de le mettre au courant petit à petit, pour éviter une réaction trop brusque.

Pendant que la famille attendait dans le hall, le docteur entra dans la chambre du malade et lui
posa différentes questions sur ce qu’il ressentait. Puis il lui demanda, sur un ton désinvolte, s’il avait déjà acheté un billet de loterie. L’homme répondit qu’il en avait justement acheté un avant de se retrouver à l’hôpital.

« Que ressentiriez-vous si, par hasard, votre ticket était gagnant ? » 
« Ce serait bien répond le vieil homme. Mais si je ne gagne pas, je m’en  ficherai. Vous savez, je suis vieux, je n’en ai plus pour très long temps à vivre. Que je gagne ou non  n’a pas vraiment une grande importance ».
« Ce n’est pas tout à fait vrai », dit le docteur comme s’il parlait d’une chose purement hypothétique. « Si vous gagniez, vous seriez, bien sur, très excité, n’est-ce pas? »
« Pas vraiment. En fait, je serais très content de vous en donner la moitié, si seulement vous trouviez un moyen pour que je me sente mieux ».

Le médecin se mit à rire. « Vous n’y pensez pas ! Je posais juste la question ! »
Mais le patient insista : « Non, non, je suis sincère. Si je gagnais, je vous en donnerais vraiment la moitié, pourvu que vous puissiez améliorer mon état. »
Le médecin se mit de nouveau à rire. « Pourquoi ne pas mettre cela par écrit ? » demanda-t-il sur le ton d’une boutade. « Bien sur, pourquoi pas? »

Et le vieil homme s’exécuta. Il  rédigea lentement, péniblement, une note dans laquelle il déclarait donner au médecin la moitié de l’argent qu’il pourrait gagner à la loterie. Puis il la signa et la tendit au médecin. Quand celui-ci vit le texte suivi de la signature, il fut si excité à l’idée qu’il venait de gagner tant d’argent qu’il s’écroula, mort.

Le vieil homme appela aussitôt à l’aide. En entendant les cris, les enfants s’imaginèrent que le médecin avait eu raison sur toute la ligne, que la nouvelle avait été trop forte et que le coeur de leur père avait lâché. Ils se précipitèrent dans la chambre, mais virent leur père assis dans son lit et le médecin étendu à terre. Pendant que le personnel tentait de ranimer ce dernier, la famille annonça tranquillement au vieil homme qu’il avait gagné le gros lot et fut surprise de voir que cela ne l’émouvait pas outre mesure. Au bout de quelques semaines, son état de santé s’améliora et il put sortir de l’hôpital. Il fut content d’être riche, sans pour autant s’y attacher. Le médecin, à l’inverse, s’était si fortement attaché à l’idée d’avoir tant d’argent, et son excitation avait été si forte, que son coeur n’avait pu le supporter.

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