Nous contacter

78 avenue du Général Michel Bizot
75012 PARIS

Nous appeler

Steve Andreas 

La distinction entre contenu et processus est un sujet dont de nombreuses personnes parlent, mais très peu s’y arrêtent pour y réfléchir de façon plus approfondie. En communiquant avec un client, nous pouvons utiliser une intervention de processus ou une intervention de contenu, ou une intervention incluant les deux processus. Chaque type d’intervention a son utilité (ou pas) mais ils sont différents, et il est important de savoir quel type d’intervention vous utilisez afin de pouvoir anticiper le type de réponse que vous êtes susceptible d’obtenir.

La différence la plus importante est qu’une intervention de processus invite le client à penser au même contenu en utilisant un processus différent, sans que le thérapeute n’introduise de contenu supplémentaire. Cette approche est totalement respectueuse de l’univers du client, et vous n’avez donc pas besoin de connaître cet univers pour lui proposer de nouveaux choix. Dans cette approche qui est très simple et élégante, il est très difficile d’imposer ses opinions, ses valeurs, etc. L’intervention de processus est aussi généralement très rapide.

En revanche, une intervention de contenu introduit un contenu spécifique comme moyen de modifier la réaction du client à ce qu’il vit. Cela peut aussi être très utile, et c’est peut-être exactement ce dont il a besoin. Mais puisque cette intervention introduit un contenu de votre monde dans le leur, elle risque d’imposer vos opinions et vos valeurs au client, et parfois celles-ci peuvent ne pas bien s’intégrer dans son monde.

Commençons par quelques exemples très simples de la distinction entre contenu et processus, puis passons à d’autres exemples plus intéressants et plus pertinents pour la thérapie. Si vous prenez une tasse de café, le café est le contenu, et la tasse est le processus, qui dans ce cas est un “contenant” qui garde le contenu dans un endroit et une forme particulière. Un autre contenant, comme un bocal à couvercle hermétique, permettrait d’appliquer un autre type de processus au même contenu. Le contenu de la tasse de café peut être renversé et répandu (un processus différent), le bocal pourvu d’un couvercle continuerait à contenir le café s’il était renversé. Si vous changez le liquide du café par du thé,  du soda, ou des pissenlits, cela modifierait le contenu, mais le processus serait le même.

Les modalités sensorielles 

Lorsque nous sommes conscients d’un événement en temps réel, nous pouvons en être conscients selon une ou plusieurs des cinq différentes modalités sensorielles (visuelle, auditive, kinesthésique, gustative et olfactive). Chacune de ces modalités est un processus distinct, et comme chacune est sensible à des aspects différents d’un événement donné, chacune d’entre elles véhiculera des informations de contenu sensiblement différentes sur le même évènement.

L’une des interventions les plus simples consiste à demander à un client de diriger son attention sur l’une ou les modalités sensorielles moins sollicitées afin d’élargir la portée de son expérience d’un événement, ou de sa mémoire d’un événement. “Quand vous regardez cette image, quels sont les sons qui l’accompagnent” ou “Quel est le son de cet événement” sont des questions qui constituent une pure intervention de processus. Les modifications de processus apportent des modifications sensorielles au contenu (les sons particuliers qu’il entend).

En revanche, des phrases telles que “Cela semble probablement horrible, comme le claquement d’une porte” ou “Entendez-vous cette conversation dans votre tête comme si c’était un agréable ruisseau” modifient le contenu et l’amène à deux niveaux logiques différents simultanément – au niveau sensoriel avec un son particulier (claquement de porte ou ruisseau) et à un niveau plus élevé, avec une évaluation et une catégorisation du son – qu’il soit “horrible” ou “agréable”.

Si notre représentation d’un événement omet l’une des modalités sensorielles, nous aurons moins d’informations que si nous disposions de l’apport des cinq modalités. Notre évaluation d’un évènement est une réponse à l’information reçue ; lorsque cette information n’est que partielle, nous pouvons avoir une réponse très différente que si nous avions une information complète (et vice versa).

Par exemple, une image visuelle d’un aliment peut sembler très attrayante, mais si nous y ajoutons le goût réel de l’aliment et/ou la sensation que nous aurions dans notre estomac si nous le mangions, le même aliment peut devenir beaucoup moins attrayant pour nous. La page centrale d’un magazine Playboy peut sembler fantastique, mais si vous y ajoutez une voix plaintive avec de nombreuses exigences, ou l’odeur résultant de l’absence de bain pendant une semaine, l’image n’est probablement plus aussi attrayante. Parfois, c’est l’inverse : l’image visuelle peut être peu attrayante, mais si on y ajoute le goût et la sensation, elle peut devenir très séduisante. Il en va de même pour tout évènement dont on se souvient, ou pour toute représentation d’un évènement à venir.

Les sous-modalités sensorielles

Chaque modalité sensorielle contient des distinctions ou des subdivisions de processus plus petits. Chacune de ces subdivisions est représentée dans le cerveau en tant que mode de traitement neurologique distinct. Par exemple, dans la modalité visuelle, une image peut être grande ou petite, proche ou lointaine, lumineuse ou sombre, en noir et blanc ou en couleur, panoramique ou encadrée, etc. Dans la modalité auditive, un son peut être fort ou doux, proche ou lointain, aigu ou grave, rapide ou lent, mélodique ou en staccato, etc. Dans le système kinesthésique tactile, une sensation sensorielle peut être ressentie dans n’importe quelle partie du corps, à la fois par les capteurs tactiles de la peau et par la détection interne de la position, de la tension, etc. La sensation peut varier en intensité, en étendue, en pression, être rugueuse ou lisse, chaude ou froide, etc. Tout comme chacune des cinq modalités sensorielles est un processus différent, chaque sous-modalité est également une façon quelque peu différente de traiter le même contenu, et chacune d’entre elles inclura ou omettra certaines informations.

Les différentes perspectives

Dans le registre de la modalité visuelle, la position à partir de laquelle une image est vue constitue une importante variable du processus. Voir un évènement de ses propres yeux sera toujours différent de voir le même événement comme si nous regardions avec les yeux de quelqu’un d’autre, ou avec les yeux d’un observateur désintéressé, ou de tout autre endroit particulier dans l’espace. La possibilité de choisir d’adopter une perspective différente est à la base d’une grande variété de compétences et d’aptitudes humaines, notamment le fait de chercher à être “objectif”, à faire preuve d’empathie envers quelqu’un d’autre, à savoir clairement ce que l’on veut dans une situation donnée, etc.

Si un changement de perspective apporte un contenu différent, il est important de rappeler que ce contenu émerge uniquement de l’expérience du client ; la seule chose que l’on demande au client de modifier est le processus. Pouvoir changer de perspective est une compétence majeure qui permet de faire preuve de flexibilité et de choix pour répondre à une situation avec sagesse et équilibre. Lorsque les différentes positions perceptives sont “alignées”, leur utilité est considérablement accrue, car les différents éléments sensoriels sont triés et agencés avec une plus grande clarté.

Les phobies 

Dans une phobie simple, le contenu est ce dont la personne a peur : les araignées, les souris, l’eau, les hauteurs – même les olives farcies, qui restent ma phobie préféré. La psychologie traditionnelle a classé les phobies par contenu – arachnophobie, musophobie, aquaphobie, acrophobie – mais elle n’a pas encore réussi à donner un nom grec ou latin à une peur intense des olives farcies. La plupart des psychothérapies tentent de résoudre une phobie en se concentrant sur le contenu, son histoire, sa signification symbolique, son évolution dans le temps, ou sa place dans la dynamique d’un système familial, etc.

Ce qui est cependant important dans une phobie n’est pas le contenu, ni les évènements passés qui l’ont provoquée, ni le contexte actuel, etc. Ce qui est important, c’est le processus utilisé dans le présent. Une personne souffrant d’une phobie réagit à un stimulus externe en se rappelant un souvenir traumatique désagréable. Ce processus n’est pas un problème en soi ; nous réagissons tous parfois aux stimuli extérieurs de cette manière. Ce qui est important, c’est qu’une personne souffrant d’une phobie s’en souvienne en y retournant, comme si cela se produisait à nouveau dans le présent. Par conséquent, elle éprouve les mêmes horribles ressentis que lors de l’expérience initiale, souvent avec la même intensité.

Le traitement de la phobie modifie le processus utilisé par le client pour se souvenir, de façon à ce que ce dernier puisse se trouver en dehors de l’expérience, comme si il la regardait sur un écran de cinéma. C’est comme s’il regardait quelqu’un d’autre vivre l’expérience, de sorte qu’il a les ressentis d’un observateur plutôt que ceux d’un participant. En réponse à un contenu exactement identique, le ressenti est très différent. Au lieu de la peur, du choc,…ressenti lors de l’événement traumatique initial, les sujets peuvent maintenant éprouver des ressentis de compassion ou de tristesse, être heureux que cela arrive à cette autre personne, ou tout autre sentiment qu’ils éprouveraient s’ils regardaient quelqu’un d’autre vivre cette horrible expérience dans la vie réelle.

Le même processus peut être utilisé pour tout souvenir traumatique troublant, allant d’un léger désagrément jusqu’aux flashbacks du Syndrome de Stress Post Traumatique (SSPT). Certaines personnes utilisent ce processus spontanément ; bien qu’elles aient vécu des expériences vraiment horribles, elles ne ressentent jamais les symptômes du SSPT. Il y a quelques années, j’ai entendu une interview à la radio d’une femme qui avait été arrêtée à Bahreïn pour avoir soigné des manifestants politiques blessés pendant le “Printemps arabe”. Elle a été sévèrement battue et violée à plusieurs reprises pendant plusieurs semaines par de nombreux hommes – certainement de quoi créer des “antécédents” que la plupart des thérapeutes considéreraient comme suffisants pour provoquer un syndrome de stress post-traumatique. Mais en décrivant son souvenir de ces expériences, elle a dit calmement : “Quand je pense à ces évènements, c’est comme s’ils étaient arrivés à quelqu’un d’autre”.

Comme c’est le processus qui est important, le contenu de la phobie n’a pas besoin d’être connu du psychothérapeute pour résoudre le problème. Le thérapeute n’a pas besoin d’explorer le contenu, de sonder la signification symbolique, l’histoire, l’évolution dans le temps, ou son impact sur le système familial, etc. Et le client n’a pas à révéler les détails délicats ou honteux de ce qui s’est passé, ce qui est beaucoup plus simple et moins désagréable pour lui. Le thérapeute a seulement besoin de savoir que le client réagit très rapidement et de manière désagréable à un souvenir ou à un déclencheur. La même procédure pouvant être utilisée pour n’importe quel contenu, cela simplifie grandement la tâche du thérapeute.

Ce qui déclenche parfois une réaction phobique n’est pas vraiment dangereux, mais c’est uniquement ce dont le client a pris conscience au moment de la stimulation maximale lors de l’événement traumatique initial. Je ne pense pas que qu’une personne ait pu avoir été attaqué ou blessé par une olive farcie, mais si le client regardait une olive farcie au moment où il a ressenti une peur intense, l’olive peut devenir le déclencheur. Une cliente avait la phobie de ne pas voir ses pieds, car elle s’était trouvée dans la situation de regarder ses pieds dans une eau boueuse peu profonde au moment d’un ressenti maximal de la terreur d’être tombée d’un bateau. Ces exemples montrent clairement que le contenu n’est pas vraiment indispensable pour résoudre des problématiques de phobie ; ces exemples montrent qu’un stimulus qui a été associé à l’émotion peut devenir un déclencheur de celle-ci.

L’accent mis sur le processus plutôt que sur le contenu est un changement de paradigme révolutionnaire qui a été proposé au champ de la psychothérapie il y a plus de 35 ans, dans le livre “Frogs into Princes”. La plupart des thérapeutes passent beaucoup de temps à “travailler sur” les expériences passées désagréables de leurs clients, et cela implique généralement une forme de ré-expérience, “d’exposition prolongée” ou “d’expression émotionnelle”. Étant donné qu’une personne souffrant d’une phobie l’a probablement déjà revécue intensément des centaines ou des milliers de fois, il semble peu probable qu’il soit utile de continuer à faire la même chose quelques fois de plus en thérapie.

Le passage de l’attention du contenu au processus a constitué un changement que de nombreux thérapeutes ont eu beaucoup de mal à accepter. Mon épouse Connirae a une fois démontré le processus de résolution de la phobie à un groupe de thérapeutes avec une femme qui souffrait d’une phobie des hauteurs. Avant la démonstration, la femme tremblait et transpirait en posant un pied sur le deuxième barreau de l’échelle, et elle ne pouvait pas aller plus haut. Après avoir déroulé le processus, elle est montée au sommet de l’échelle, joyeuse et détendue. Un psychiatre qui avait observé tout le processus a pris la parole et lui a dit : “Excusez-moi, vous êtes une gentille dame, mais vous ne pouvez pas faire ça”. Nous pourrions pourtant penser que les thérapeutes seraient heureux d’apprendre une manière rapide et efficace de travailler de cette manière. Malheureusement, cette méthode est largement ignorée par les psychothérapies classiques, et la plupart des thérapeutes ne la connaissent pas.

Le processus du deuil

Le processus de deuil est l’exact opposé d’une phobie de deux manières. Une personne ayant une réaction phobique revient sans cesse à une expérience négative ; une personne en deuil revient sans cesse à une expérience très positive, ne ressentant que du vide en elle et désirant ardemment retrouver les bons sentiments perdus. Le processus de résolution du deuil est donc exactement à l’opposé du processus utilisé pour une phobie, à savoir retrouver l’expérience initiale et les précieux ressentis qu’elle avait dans la relation avec personne. C’est là une pure intervention de processus. De nombreux thérapeutes considèrent le “travail sur le deuil” comme “apprendre à dire au revoir”, mais c’est exactement l’inverse : ils ont vraiment besoin de dire à nouveau “bonjour” et de renouer avec les bons ressentis dont ils sont actuellement séparés.

De nombreux sujets en deuil se souviennent bien plus de la dispute, de l’accident ou du décès qui a mis fin à une relation, que les bonnes expériences vécues. La fin de la relation n’est pas cependant l’objet du manque et de ce à quoi ils aspirent. Quand c’est le cas, il est crucial de changer ce contenu pour une représentation de ce qui était positif dans la relation, car c’est ce qui manque à la personne et ce qu’elle désire ardemment retrouver. Ce changement de contenu doit ici être réalisé avant de procéder à l’intervention de processus, car revenir sur une scène de combat, d’accident ou de mort n’est ni agréable ni utile. Lors d’un récent atelier, j’ai proposé à une personne ayant vécu un deuil, de lui montrer le processus de résolution du deuil. Les deux premières personnes qui se sont portées volontaires ont été troublées en se souvenant de la fin de la relation. Dès que je leur ai demandé de changer le contenu pour un moment spécial, elles n’ont plus éprouvé de chagrin. Dans le processus de deuil, il y a à la fois des interventions sur le contenu et sur le processus, et les deux sont utiles.

Le processus de décision 

La prise de décision possède à la fois un contenu et un processus. Le contenu peut être de décider ou non de se marier, d’acheter une voiture, de manger un autre cookie, ou de prendre l’une des milliers de décisions que nous prenons chaque jour. Le processus de décision utilisé est représenté par la série d’évènements mentaux sollicités pour réfléchir aux options, évaluer leur opportunité et finalement choisir l’une d’entre elles. En général, chacun d’entre nous utilisons un processus de décision de base, quel que soit le contenu de la décision, bien qu’il y ait toujours de petites variations pour s’adapter au contenu. Par exemple, une décision concernant la musique nécessitera généralement une évaluation auditive, tandis qu’une décision concernant la nourriture nécessitera généralement une évaluation gustative, une décision concernant une chemise pourrait nécessiter à la fois une évaluation visuelle de son apparence et une évaluation kinesthésique de son effet sur votre corps.

Certaines personnes font appel à un processus de décision qui fonctionne très bien, tandis que d’autres ont un processus qui ne fonctionne pas du tout bien, ou qui ne fonctionne bien que dans certains contextes. Comme il s’agit d’un processus plus complexe qu’une phobie, il y a plus de possibilités d’erreurs de traitement. Par exemple, une personne peut ne pas avoir la possibilité de réfléchir à des options supplémentaires, ou elle peut ne se représenter les options que dans une seule modalité principale (visuelle, auditive ou kinesthésique) plutôt que dans les trois, en omettant des informations d’une importance vitale. Prendre l’option d’une image fixe plutôt que celle d’un film, soustrait encore une fois des informations importantes qui ne sont disponibles que dans un film qui se prolonge dans le futur. Les personnes peuvent n’utiliser qu’un seul critère (ou quelques critères) pour évaluer les options, ou ils peuvent osciller entre différents critères. Ils peuvent essayer de choisir entre plusieurs options à la fois, plutôt que de ne prendre que deux options à la fois, et d’écarter la moins souhaitable. Si le processus de décision est défaillant, les décisions qui en résultent seront insatisfaisantes, quel que soit leur contenu, même si de nombreuses options souhaitables sont disponibles. (Pour plus de détails sur les décisions, voir le chapitre 16 de “Heart of the Mind”).

Le processus de communication 

Lorsque nous communiquons, nous avons tendance à porter notre attention avant tout au message que nous voulons faire passer : les mots qui sont primordiaux pour transmettre le contenu. Le processus que nous utilisons pour communiquer le contenu représente tout le reste : le volume, le ton, le tempo, les hésitations, la mélodie de la voix et les informations visuelles offertes par la posture, les expressions faciales, l’inclinaison de la tête, la proximité, la tension du corps, les gestes et les mouvements des mains, les vêtements que nous portons, le contexte plus large – et toutes les manières de relier ces aspects distincts en des schémas répétitifs.

Ce “tout le reste” constitue une énorme quantité d’informations qui dépasse de loin notre limite de 7 +/- 2 “morceaux” d’attention consciente que George Miller a identifiés il y a plus d’un demi-siècle. Si notre attention se concentre principalement sur le contenu, et souvent aussi sur la réponse de l’autre personne, il ne nous reste qu’un tout petit peu d’attention pour remarquer quelques aspects de ce “tout le reste” qui se déroule. De ce fait, la plupart de ces informations ne sont le plus souvent pas conscientes (bien qu’elles puissent le devenir avec un déplacement de l’attention). Ce “tout le reste” du processus peut transmettre des informations bien plus importantes, notamment sur la relation entre vous et l’autre personne, que le contenu exprimé.

Une partie délicate 

La distinction entre processus et contenu n’est pas figée, mais dépend de ce qui est traité et du contexte. Un processus peut devenir le contenu d’un autre processus. Par exemple, si vous prêtez attention au ton de la voix ou à tout autre processus, alors ce qui était un processus devient le contenu, et le processus devient ce que nous pourrions appeler “observer”, ou “remarquer”, ou “évaluer”.

Un évènement mondial représente un contenu qui est traité par nos modalités et sous-modalités sensorielles pour donner ce que nous appelons notre expérience de l’évènement. Cette expérience devient alors un contenu traité par le langage pour devenir une communication verbale. Cette communication peut alors devenir le contenu qui est traité par la linguistique (mots, grammaire, syntaxe, etc.)

Dans cet article, les termes “processus” et “contenu” sont tous deux devenus le contenu d’un processus que l’on pourrait appeler “décrire” ou “comprendre”.

L’exploration de la danse de transition entre le processus et le contenu exige une gymnastique mentale que peu d’entre nous peuvent faire facilement ; si vous pensez que vous comprenez bien cela, alors vous ne l’avez probablement  pas compris.

Nous espérons que ce court article vous sensibilisera à certaines des différences entre le contenu et le processus, ce qui peut constituer le début d’une exploration intéressante et très utile, qui peut souvent donner un sens à ce qui peut paraître très déroutant et confus. Pour en savoir plus à ce sujet, je vous invite à lire mon livre, Six Blind Elephants.

Sources

Content and process Steve Andreas 

https://realpeoplepress.com/blog/content-and-process

Partager:

administrator