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Par Richard Bolstad, texte introductif de JL Monsempès

Avez-vous déjà remarqué que certaines personnes font face au changement facilement et se rétablissent plus rapidement que d’autres en présence d’événements difficiles de la vie, que ce soit la perte d’une relation, une maladie, un traumatisme, uns situation de guerre, un emploi, une activité professionnelle ? Tout dépend de la résilience, cette capacité à surmonter les difficultés de la vie, voire les situations traumatisantes. Le terme résilience est emprunté à la physique et désigne le retour à l’état initial d’un élément qui a été déformé. La signification première de ce mot renvoie à la notion de résistance et de ressaut, jusqu’à ce que les Anglo-Saxons l’appliquent, depuis un demi-siècle environ, aux sciences humaines. Les psychiatres américains de la petite enfance, ont adopté le mot dans les années 90. En France la notion de résilience a été popularisée par Boris Cyrulnik. La notion de résilience a par la suite été étendue aux groupes et aux domaines des affaires. Ainsi dans le champ de la psychologie la résilience pourrait se définir comme la capacité d’un individu ou d’un groupe à se développer, prospérer et se projeter dans l’avenir, en présence d’événements déstabilisants, de situations à risques, de conditions de vie difficiles, de traumatismes parfois sévères.

La résilience constitue un des facteurs clés de la bonne santé des individus et des organisations. Dans un monde imprévisible et qui change en permanence, la question principale est de savoir comment survivre, garder un équilibre. et continuer à prospérer malgré des bouleversements de l’environnement ? Comment maintenir un équilibre interne ou une sécurité interne quand le monde externe est perçu comme insécurisant. Ou même comment tirer profit de cette nouvelle situation ?  L’une des différences majeure entre les organisations qui réussissent ou qui échouent est liée à la résilience de leurs leaders et de leurs équipes. Si de nombreux facteurs physiologiques et comportementaux (manger sainement, dormir, faire de l’exercice …etc) jouent un rôle dans le développement de la résilience, le facteur clé se trouve dans les capacités mentales et émotionnelles des individus pour constituer un état d’esprit résilient. Et dans ce domaine la programmation neuro linguistique a beaucoup à apporter.

L’adversité est une situation de difficulté qui se produit de façon inattendue, qui contrecarre la réalisation d’un objectif ou un plan et qui comporte un niveau accru d’incertitude et d’ambiguïté. Il convient donc de se préparer activement à rencontrer l’adversité. La résilience sera ainsi ce qui arrive quand la préparation rencontre l’adversité. La construction d’une résilience est importante car cette capacité vous permettra de faire les meilleurs choix même dans les circonstances les plus exigeantes, apprendre des erreurs du passé pour éviter des situations encore pires que celles auxquelles vous êtes actuellement confronté. En étant capable de faire des choix, les personnes résilientes ne se positionnent pas en victimes des circonstances, mais savent plutôt négocier avec ces circonstances et transformer les difficultés en opportunités. De nombreux travaux montrent que les personnes résilientes sont plus heureuses, plus calmes, plus motivées et plus déterminées dans la réalisation de leurs buts professionnels et personnels. Elles sont bien moins vulnérables au stress, ont une pensée plus claire à propos de ce qui est important pour elles.

Un des articles le plus intéressant sur le développement des stratégies de résilience avec les outils et modèles de la PNL est celui de Richard Bolstatd, un formateur PNL international basé en Nouvelle Zélande. Nous vous proposons ci-dessous une traduction de son excellent article “NLP : teaching the Mindset Of Business Resilience” sur la résilience dans le milieu des affaires.

Comment l’excellence de la Pologne a permis d’éviter une récession

Depuis 2007, l’économie mondiale a connu la plus longue récession depuis les années 1930. Mais tous les pays n’ont pas souffert de la même manière. “La Pologne est le seul pays qui n’a pas été touché de façon négative par la récession, nous avons calculé que de 2008 à fin 2012, nous avons enregistré une croissance de près de 16%”, a déclaré à Varsovie la sous-secrétaire d’Etat Beata Stelmach. Rafal Szajewski, un cadre du Département des investissements étrangers en Pologne, énumère trois facteurs clés qui, selon lui, ont aidé la nation à défier la tendance mondiale à la récession :

  1. Des investissements prudent des fonds de l’UE au lieu de se laisser entraîner dans des placements bancaires visant un enrichissement rapide.
  2. Le maintien des dépenses et des activités commerciales par une classe moyenne confiante.
  3. La création de produits et services de qualité croissante tout en maintenant les bas prix de la Pologne.

Ces trois facteurs dépendent de trois « compétences non techniques » : choisir de façon judicieuse, établir la confiance et améliorer la qualité. Comment la Pologne a t-elle acquis et maintenu ces compétences, et comment pouvez-vous apprendre à faire de même dans votre entreprise?

Une part de la réponse réside dans le fait que ces compétences non techniques sont directement enseignées au milieu des affaires en Pologne par la profession de coach. Le coaching d’affaires apporte aux affaires ce que le coaching sportif fait pour une équipe sportive. Cela implique que des individus rencontrent régulièrement quelqu’un qui les guide pour maximiser leur succès. Aucune équipe sportive ne tenterait de se passer d’un coach. Faire appel à un coach signifie se concentrer sur la valorisation de ressources dont l’entreprise dispose déjà. La Pologne possède le nombre de coachs d’affaires par habitant le plus élevé du monde, à l’exception de l’Amérique du Nord. L’enquête ICF Global Coaching 2012, qui a étudié les coachs de 117 pays, a identifié quelques différences notables pour la Pologne. Les coachs polonais contribuent à la croissance personnelle et au maintien de l’équilibre vie-travail de façon sensiblement plus importante que les coachs d’autres pays. Les coachs polonais savent que les compétences personnelles comptent autant que les compétences professionnelles plus spécifiques telles que la planification. De plus le coaching polonais bénéficie d’un fort soutien du monde universitaire. J’enseigne à des coachs en Pologne chaque année depuis 2007 et j’ai participé directement à cette explosion de coachs. La formation en coaching PNL (Programmation Neuro Linguistique) peut vous montrer comment construire pour vous-même les compétences associées à la résilience et ensuite comment coacher les autres à l’utilisation de ces mêmes compétences.

Une mentalité résiliente à l’épreuve de la récession

De réels changements ont été constatés dans l’économie mondiale depuis le début de la « grande récession » de 2007 aux États-Unis. Un rapport publié en 2009 par Bloomberg indiquait que 14,5 billions de dollars de valeur des entreprises mondiales avaient été effacés la première année depuis le début de la crise. La perte de revenus de la plupart des petites entreprises constitue maintenant un simple fait historique de la vie des affaires au 21ème siècle. Dans la vraie vie, les difficultés quotidiennes liées à cette longue récession de l’économie mondiale sont émotionnelles. Certaines personnes ont vécu des états de panique de façon chronique, d’autres ont lentement récupéré de leur état de panique et d’autres ont fait preuve de résilience face à ces épreuves. Comment pouvons-nous favoriser l’installation de l’attitude mentale des Polonais ?

J’ai formé des personnes qui sont intervenues les premières dans un certain nombre de situations de crise majeures dans le monde, dont les guerres de Bosnie et de Tchétchénie, les tsunamis dans le nord du Japon et de Samoa et le tremblement de terre de Christchurch. La recherche sur la réponse humaine à des crises majeures est riche d’enseignements sur la façon dont certaines personnes survivent mieux que d’autres. Si presque 50 % de la population américaine a dû faire face à ce que les psychologues décrivent comme un événement traumatique sévère (qui se situe en dehors du registre normal de l’expérience humaine), seul 5%des personnes développeront un SPTC ou Stress Post Traumatique Chronique (Bonanno, 2004). Les psychologues énumèrent les trois principaux types de réponse à une situation de catastrophe :

1) la résilience. Les personnes se sentent mal pendant un certain temps, mais elles parviennent à maintenir un sommeil de qualité, à manger sainement et à planifier leur futur avec succès. Elles reviennent rapidement à un niveau élevé de fonctionnement dans leur nouvelle situation. C’est le type de réponse que nous voulons installer lorsque nous rencontrons des situations de récession.

2) la récupération. Pendant quelques mois, les personnes peuvent être si perturbées qu’elles n’arrivent pas à fonctionner normalement au travail et à se détendre. Par la suite elles arrivent à rebondir.

3) la chronicité. Les personnes sont tellement perturbées qu’elles ne peuvent pas se détendre, ne peuvent pas travailler normalement et n’arrivent pas à rebondir.

Dans les situations de catastrophe, ces réponses ne dépendent pas seulement de la gravité du problème, mais du style d’adaptation individuel du survivant. De plus, le pourcentage de personnes qui réagissent à un événement traumatique en étant atteint d’un SPT chronique varie d’une culture à l’autre. Dans la recherche de Schnurr et Alia (2004), les Américains d’ascendance japonaise n’avaient que 14% de l’incidence du SPT que les Américains d’ascendance européenne avaient. Les ancêtres des polynésiens (dans la recherche, il s’agit d’hawaïen, à bien des égards la même culture que les Maori Néo-zélandais ou de Samoa) avaient également un taux de stress post-traumatique inférieur de 35% à celui des autres Américains. La résilience représente en quelque sorte la réponse humaine réussie aux situations de catastrophe, une réponse que le coaching cherche à créer. La recherche montre également que la résilience n’est pas un trait de personnalité défini, mais plutôt un ensemble d’actions que vous pouvez choisir d’adopter.

Les réponses du cerveau à un traumatisme

Lorsqu’un événement traumatique se produit, un « réseau de neurones » se met en place dans le cerveau en lien avec des souvenirs de l’événement, des instructions sur les réponses possibles et un «taux d’urgence» sur ces réponses. Si le taux d’urgence est suffisamment bas, une tendance à la résilience apparaît, dans laquelle la personne est perturbée par l’événement mais peut continuer à fonctionner normalement. Si le taux d’urgence est suffisamment élevé, au moins pendant un certain temps, une réaction de type SPT se produira et la personne aura de grandes difficultés à réaliser les fonctions quotidiennes normales. Un taux d’urgence élevé déclenche une alarme dans une zone du cerveau appelée l’amygdale. Le but de l’alarme est de s’assurer que si l’urgence se reproduit, une réponse de type «panique» l’emportera sur la pensée consciente et incitera la personne à agir rapidement pour sauver sa vie. On peut comprendre que lors d’une atteinte physique grave, la réponse corporelle soit très sensible. Si cette réaction de panique sauve des vies, il arrive que la panique soit déclenchée accidentellement par des stimuli sensoriels qui ne sont pas eux-mêmes dangereux (comme lire le journal du matin). Même dans cette situation, la plupart des personnes activeront de façon progressive le réseau de neurones impliqué au cours des deux mois suivants afin qu’il n’interfère plus avec le fonctionnement quotidien du sujet, un mode appelé « Récupération ». Certaines personnes ont un style de pensée préexistant qui rend la récupération difficile (par exemple, un mode de vérification constant au cas où quelque chose de néfaste est sur le point de se reproduire) et ces personnes continueront à avoir des problèmes à long terme, un mode appelé « Chronicité ». Le mode de réponse qui se produira est déterminé par le style de pensée préexistant et le modèle du monde du sujet, l’expérience antérieure d’un traumatisme similaire, la gravité des événements traumatiques actuels et le soutien social disponible au moment du traumatisme actuel.

Comment le coaching sportif avec la PNL renforce la résilience

En 1999, le triathlète le plus célèbre de Nouvelle-Zélande, Steve Gurney, m’a contacté avant le triathlon appelé Coast to Coast. Des rumeurs circulaient à propos de concurrents plus jeunes prêts à le laisser loin en arrière dans la course. Il disait : «Il est très facile, dans les jours difficiles qui précédent la course, de succomber aux rumeurs sur d’incroyables performances des concurrents lors d’entraînement, et sur la forme « qui pète le feu » de ses adversaires. Les pensées qui me traversent l’esprit les jours qui précédent la course sont “Ai-je fait assez d’entraînement ? Suis-je surentraîné ? Ai-je pensé à toutes les possibilités, … ?? Dans les semaines précédant la course, il est essentiel de développer et de renforcer mon attitude mentale. Car, je crois que le vainqueur sera l’athlète qui aura le plus ardent désir de gagner. Même un athlète qui a fait un peu moins d’entraînement que les autres concurrents peut compenser, gagner ainsi, en faisant preuve de plus de passion et de détermination. »(Gurney, 2003).

Ce qui était le plus important, expliquait Steve en 1999, était son besoin de savoir pourquoi il courait. Dans sa vision du futur, il se voyait un écrivain et conférencier de la motivation, encourageant les autres à réussir dans leurs propres domaines, par son propre exemple. La présence de ces personnes dans ses images mentales a été l’un des éléments clés qui lui ont permis de traverser avec succès les parties les plus difficiles de la course cette année-là. Steve est maintenant un conférencier reconnu et célèbre, et il parcourt le pays en s’adressant aux employés d’entreprises et aux écoliers, à propos de ce qu’il faut pour être en bonne santé et se remettre des difficultés de la vie. Il a écrit deux livres sur “Transformer les obstacles en opportunités, et comprendre ce que je considère être ma recette pour répéter le succès”. Cela est sa mission dit-il. Le bénéfice de cette mission est apparu immédiatement évident en 1999. Dans un courriel ouvert peu après la course, il dit : «Un GRAND merci à vous pour le travail de PNL que nous avons réalisé avant la course Coast to Coast. J’ai été stupéfait de la rapidité avec laquelle vous êtes parvenu à trouver une solution qui a transformé à 180 degrés ma manière de penser en une attitude résolue et déterminée. Un état beaucoup plus positif. Une journée de course incroyablement agréable est un jeu d’enfant. J’en souris maintenant en y pensant et j’en ai des images très colorées et agréables. En tant que formateur PNL, Steve Gurney transmet maintenant ce secret du succès à d’autres personnes dans le domaine du sport et des affaires.

Steve explique : «J’aimerais partager avec vous une petite histoire, mais extrêmement puissante, sur la façon dont j’ai développé mon attitude mentale avec la programmation neurolinguistique (PNL) pour améliorer ma performance dans la course Coast to Coast de cette année. C’est une histoire pour transformer le négatif en positif, …. Convertir “l’inquiétude” en “défi”! Au lieu d’avoir peur de la compétition je voulais “savourer le défi” J’étais inquiet à propos de la partie de la course qui se trouve en montagne. Je ne suis pas aussi rapide sur Goat Pass que Gelately. Habituellement, je sors de la partie montagneuse de la course avec un déficit de 8 à 10 minutes sur le leader. Cela me demande des efforts considérables pour combler cet écart avant la ligne d’arrivée., … très stressant! (Bien sûr, je pourrais courir à travers les montagnes plus vite que les leaders, mais c’est une question d’efficacité. Je dois me mettre à mon rythme pour courir à une vitesse que je peux maintenir pendant 11 heures, et pas seulement pendant la course de montagne de 3 heures. Je pourrais gagner la course en montagne, prenant le risque d’exploser avant la fin de la course) ”

«Pour cette course j’ai demandé l’aide de Richard Bolstad, l’expert en PNL. Pour résumer, la solution a consisté à me débarrasser de ma croyance sur le fait que je devais toujours être à la traîne de 10 minutes par rapport aux meneurs. Bolstad a souligné avec pertinence que la réalité était tout ce que je pouvais imaginer, et qu’avec un peu de travail, je pouvais modifier mes croyances pour être plus puissant et plus positif. J’ai visualisé le coureur de tête comme étant “juste au virage” devant moi, peut-être même derrière moi, mais pas avec les 10 minutes redoutées que j’imaginais. Cela a marché ! Je suis sorti de cette partie de la course 1 minute avant Gelately !! Mon meilleur parcours de montagne à ce jour !! Le mécanisme consiste en de la positivité, de l’amusement et du plaisir. Cela libère des endorphines et d’autres substances hormonales naturelles qui améliorent l’attention, la concentration et une utilisation plus efficace des muscles et du glycogène sanguin “.

Ce que les psychologues disent de la construction de la résilience

Selon l’American Psychological Association la recherche suggère ” 10 façons de construire la résilience ” :
1 – Maintenir de bonnes relations avec les membres de la famille proche, les amis et autres personnes ;
2 – Eviter de voir des crises ou des événements stressants comme des problèmes insurmontables ;
3 – Accepter les situations qui ne peuvent être changées ;
4 – Développer des objectifs réalistes et les réaliser ;
5 – Prendre des mesures décisives dans des situations difficiles ;
6 – Rechercher les occasions de découverte de soi après la douleur d’une perte ;
7 – Développer la confiance en soi ;
8 – Conserver une vision à long terme et considérer l’événement stressant dans un contexte plus large ;
9 – Maintenir une perspective d’espoir, s’attendre à de bonnes choses et visualiser ce qui est souhaité ;
10 – Prendre soin de son corps et de son esprit, faire de l’exercice régulièrement, prêter attention à ses propres besoins et à ses sentiments et s’engager dans des activités relaxantes que l’on apprécie ;
Ils recommandent aussi …
11 – Apprendre des événements du passé et,
12 – Maintenir la flexibilité et un équilibre de vie.

Les apports de la PNL pour développer la résilience

La PNL propose des outils et modèles précis pour accéder rapidement à l’état d’esprit souhaité, pour définir et atteindre des objectifs réalistes, pour donner des significations plus utiles et de nouvelles définitions de soi par le recadrage, pour abandonner les états de stress du passé et créer des apprentissages à partir des expériences du passé.

1 – La formulation des objectifs

Richard Wiseman a réalisé une grande étude qui montre l’importance de notre approche des objectifs. Il a suivi 5 000 personnes en quête d’un objectif important à réaliser (le début d’une nouvelle relation ou d’une nouvelle carrière, l’arrêt du tabac, l’obtention d’une qualification). Dans la formulation des objectifs, des différences majeures et constantes ont été mises en évidence, ce qui fait que les 10% qui ont réussi leur objectif se démarquaient des 90% restants. Par dessus tout, ceux qui ont réalisé leur objectif l’ont décrit en termes positifs, et ont examiné avec soin les difficultés à affronter dans leur réalisation («écologie» de la PNL). L’inventaire complet des stratégies réussies mises en évidence par les recherches de Richard Wiseman s’intègre parfaitement dans mon modèle SPECIFY basé sur la PNL pour la détermination des résultats ou des objectifs (Bolstad, 2002)

Une description Sensorielle et Spécifique (les S de SPECIFY) : les personnes qui ont le mieux réussi ont visualisé l’atteinte de leur objectif et ont été en mesure d’énumérer les avantages concrets et spécifiques qu’elles en tireraient, plutôt que de simplement dire qu’elles se sentiraient «heureuses». Ces personnes avaient ce que Wiseman appelle «une checklist objective des bénéfices» et elles ont rendu ces bénéfices « aussi concrets que possible », souvent en les écrivant. Wiseman note “… bien que de nombreuses personnes aient déclaré vouloir profiter davantage de la vie, ceux qui ont réussi leur objectif ont su expliquer de quelle manière ils avaient l’intention de passer deux soirées chaque semaine avec des amis et visiter un nouveau pays chaque année.  (Wiseman, 2009, p 91-93)

Une description Positive (le P de SPECIFY) : les personnes ont décrit leur objectif de manière positive. Wiseman dit : « Par exemple, lorsqu’on leur demande d’énumérer les avantages que peuvent leur procurer un nouvel emploi, les participants qui réussissent réfléchissaient à propos d’un emploi plus satisfaisant et bien rémunéré, tandis que leurs homologues sans succès se focalisaient sur un échec qui les laissant piégés et malheureux ». (Wiseman, 2009, p 92)

L’Écologie (le E de SPECIFY) : c’est à peu près là que les résultats des recherches de Wiseman s’éloignent des recommandations du livre «le Secret». Par exemple, les recherches de Gabrielle Oettingen et Richard Wiseman montrent que cela vaut la peine de penser aux difficultés que vous pouvez rencontrer dans la réalisation de votre objectif (même si cela peut paraître désagréable). Après avoir réfléchi aux avantages de l’atteinte de leur objectif, les participants les plus performants « passeront quelques moments à réfléchir aux obstacles et problèmes qu’ils pourront rencontrer s’ils tentent de réaliser leur ambition … en se concentrant sur ce qu’ils feraient s’ils rencontraient cette difficulté. ” (Wiseman, 2009, p. 101) Oettingen a formé des personnes à ce processus, qu’elle appelle « doublethink » et la PNL appellerait cela la vérification de « l’écologie ». Oettingen a été en mesure d’accroître la réussite des participants de façon spectaculaire avec cette seule étape.

Des Choix croissants et Célébrés (le C de SPECIFY) : en lien avec la notion d’écologie de la PNL, ceux qui réalisaient leur objectif pouvaient ressentir que leurs progrès récompensaient, plutôt que limitaient, les choix retenus et le travail réalisé. La plupart des participants ont suivi cette démarche, surtout parce que « dans le cadre de leur planification, les participants qui réussissaient s’assuraient que chacun de leurs sous-objectifs était récompensé », de sorte que ces sous-objectifs « leur donnaient quelque chose à espérer et donnaient un sentiment d’accomplissement ». (Wiseman, 2009, p 93)

Initié par soi-même (le I de SPECIFY) : ceux qui réussissaient avaient un plan. Ils ne déléguaient pas leur objectif à la « loi de l’attraction » ou à quelqu’un d’autre qui auraient pu les sauver. Wiseman note ” Si les participants qui réussissaient ou ne réussissaient pas, ils pouvaient tous exprimer l’objectif de trouver un nouvel emploi, seules les personnes qui réussissaient étaient en mesure de décrire comment ils avaient l’intention de réécrire leur CV dès la première semaine, puis de postuler pour un nouvel emploi toutes les deux semaines pendant les six prochains mois “. (Wiseman, 2009, p 91)

Première étape identifiée (le First de SPECIFY) : Wiseman a trouvé qu’il était particulièrement important de fractionner l’objectif global en petites étapes et de les gérer une par une. « Les participants ayant réussi ont fractionné leur objectif global en une série de sous-objectifs, créant ainsi un processus étape par étape qui a facilité la disparition de la peur et du doute, deux sentiments souvent associés aux tentatives de réalisation de changement majeur dans leur vie. “(Wiseman, 2009, p 90-91)

Vos ressources identifiées (le Your de SPECIFY) : avec la PNL, nous encourageons les personnes à identifier les ressources internes et externes. La recherche de Wiseman n’a étudié que les seules ressources externes, en particulier les amis, collègues et la famille. « Les participants qui réussissaient parlaient beaucoup plus que les autres de leur objectif à leurs amis, famille et collègues … Informer les autres de ses objectifs vous aide à les atteindre, en partie parce que les amis et la famille apportent souvent un soutien nécessaire quand les choses deviennent difficiles “. (Wiseman, 2009, p 91)

2 – Les recadrages pour donner de nouvelles significations

La PNL propose un certain nombre d’outils et modèles pour comprendre comment les leaders des organisations réussissent à atteindre leurs objectifs. L’un d’entre eux est le recadrage. Le recadrage repose sur l’idée ou la conscience que les événements en eux-mêmes n’ont pas de signification spécifique. Ce sont les êtres humains qui leur donnent une signification. Pour ce processus d’attribution de ” significations ” la PNL parle de ” Cadre “.

Dans un recadrage la question est la suivante : « Quelle nouvelle signification plus utile pourrait être donnée à cette situation ? » C’est une question que se posent tous les communicateurs à succès. Oprah Winfrey est l’une des présentatrices de télévision les plus performantes au monde. Pourtant, quand elle était enfant, elle a été victime d’horribles abus sexuels de la part de son cousin, son oncle et le petit ami de sa mère. Ils ont été nombreux à lui dire que sa vie ne pouvait qu’être foutue. Pendant des années, elle a cru qu’elle était une personne à blâmer. Puis Oprah a décidé que cela pouvait avoir une autre signification, qu’elle était capable de parler et d’aider des gens du monde entier qui ont vécu dans la peur. C’est exactement cela que réalise sa série TV talk-back. Quand elle a commencé à animer cette émission, on lui disait qu’elle ne pouvait pas réussir, d’autant plus que Phil Donahue avait déjà tellement de succès avec son Phil Donahue Show. ” Ils m’ont dit que j’étais noire, femme et en surpoids, que Chicago était une ville raciste et que la formule du talk-show était sur le point de disparaître “. Pour Oprah, cela signifiait qu’elle n’avait même pas besoin d’essayer et d’être le meilleur spectacle. Elle a expliqué ceci : « Je me sentais complètement décomplexée de parler de ma propre voix “. (Williams et Williams, 2003, p 92-99). En 1986, Oprah Winfrey a conclu un accord avec la maison de production King World et a fait ses débuts à la télévision nationale. Elle a réalisé 30 000 000 $ la première année.

C’est le pouvoir du recadrage de sens. Pour reformuler, les événements en eux-mêmes n’ont pas de significations particulières. Ce sont les êtres humains qui leur donnent des significations. Quand quelqu’un vous dit que son mari est mort la semaine dernière ; vous ne savez pas ce que cela signifie pour celui qui s’exprime. Vous savez seulement quel a été l’événement sensoriel spécifique. La signification dépend de la façon dont la personne va filtrer cet événement. Elle peut se sentir heureuse d’être libérée d’une relation oppressante, ou heureuse que son mari soit libéré d’une souffrance, ou se sentir coupable de ne pas avoir fait plus pour lui. Le sens donné à l’événement résulte de nos processus de filtrage, et un recadrage de sens peut offrir de nouveaux filtres.

Pour proposer un recadrage de sens, il est souvent utile de commencer par écouter (pour se synchroniser avec le cadre de la personne); Par exemple dire “Donc vous pensiez que l’événement signifiait … Je pense que cela pourrait signifier …” La personne qui sent que vous avez compris sa signification, sera plus disposée à écouter la vôtre. Oprah Winfrey pourrait dire : « Donc, vous pensiez que mon enfance malheureuse signifiait que je serais blessée pour la vie, je pense que cela signifie que je suis dans une situation idéale pour parler au nom des autres enfants et obtenir des changements ».

Lorsque la deuxième plus grande entreprise de location de voitures faisait sa pub avec le slogan « Nous sommes numéro deux, nous essayons encore plus fort ! », c’était un recadrage de sens. Et quand Pepsi-Cola s’en prend au centenaire Coca-Cola « Classique » avec le slogan « Pepsi, le choix d’une nouvelle génération », c’est aussi un recadrage de sens. De telles propositions semblent des actes de créativité dus au hasard, jusqu’à ce que vous compreniez leur structure linguistique. Et après tout, toutes affaire est une question de recadrage (ou est-ce un autre recadrage ? ).

3 – L’ancrage pour apprendre des expériences du passé

L’ancrage est une manière d’associer un puissant ressenti positif à un geste, à une image mentale ou à un mot, puis de déclencher l’état quand vous le voulez, simplement en utilisant le geste, le mot ou l’image. Tant que vous n’en avez pas fait l’expérience, comme Steve, il est presque impossible d’imaginer à quel point c’est efficace. D’autre part, nous avons tous fait l’expérience d’écouter une chanson à la radio que vous n’aviez pas entendue depuis bien longtemps, et de retrouver le ressenti que vous aviez eu dans le passé, et même le souvenir précis de cette vieille expérience ! C’est ce que la PNL appelle l’ancrage. La chanson devient une ” ancre ” qui va remettre votre cerveau dans l’état d’esprit où il a été mis initialement.

Mary Kay Ash, directrice de la société multimillionnaire Mary Kay Cosmetics, dit avoir utilisé l’ancrage avec ses employés. Quand elle rencontrait un nouveau collaborateur, elle les saluait en souriant et disait ” Salut, comment allez-vous ! “. Elle expliquait que quand un nouvel employé répondait : ” Euh, plutôt bien, comment allez-vous Mary Kay ?” Je disais alors, “Vous n’êtes pas seulement bon, vous êtes super”.  Ce qui provoquait en général un petit sourire. Quand je le rencontrais ultérieurement et que je lui demandait ” Comment allez-vous ? ” il ou elle répondait: ” Je suis super “. Chaque fois par la suite, la réponse était : ” Je suis super ! ” et le sourire devenait de plus en plus grand. Si vous agissez avec enthousiasme, vous devenez enthousiaste.  (Williams et Williams, 2003, p 341-342) Ce processus d’ancrage de chaque nouveau collaborateur était si important pour M. K. Ash qu’elle a un jour décliné une invitation du président Ronald Regan parce qu’elle devait être à Dallas pour y accueillir des nouveaux employés, et mettre en place ce que nous appellerions en PNL l’ancrage de “Je suis super “.

Les formateurs en PNL John Grinder et Anthony Robbins ont négocié avec l’armée des États-Unis la réalisation d’une série de programmes de formation PNL. Les militaires étaient enthousiastes à l’idée de pouvoir «modéliser» leurs meilleurs soldats pour que les nouvelles recrues puissent apprendre les stratégies qui fonctionnent parfaitement. Les militaires avaient cependant déjà exprimé leurs réticences à propos du prix demandé par les formateurs en PNL. Ils se sont rencontrés dans une grande salle de conférence. En haut de la table se trouvait la chaise réservée au Général responsable du programme. Même si le Général n’était pas présent, J. Grinder et A. Robbins remarquèrent que leurs interlocuteurs regardaient sa chaise inconsciemment de temps à autre. Tous deux se sont dirigés vers la chaise et sont restés debout la main posée sur la chaise, tout en présentant le prix qu’ils voulaient. Cette fois, personne n’a remis en question leur tarif. Celui-ci avait été ancré à la chaise du Général.

La recherche de John Gottman sur les relations montre l’importance de l’ancrage des états de détente pour la négociation et la résolution des conflits. Il a démontré que quel que soient les compétences verbales de la personne, le conflit dans lequel elle se trouve ne peut trouver de résolutions, dès que la personne est submergée par ses émotions comme en témoignent l’activation physiologique avec un pouls au delà de 95 battements par minute. Les couples qui arrivent à résoudre leurs conflits apprennent à faire ce que Gottman appelle « s’auto-nourrir », ce qui signifie essentiellement s’ancrer dans de meilleurs états d’esprit (Gottman et Silver, 1999, p 25-46).

Les apports de la PNL pour prévenir la chronicité

Les styles de pensée qui entravent le changement et la récupération après un événement traumatique sont bien sûr ceux qui ont été appris plus tôt dans la vie d’une personne. La façon la plus simple d’y faire face est de montrer à la personne comment elle fonctionne et de lui faire pratiquer une alternative. C’est bien moins glamour que dix ans de psychothérapie, mais c’est bien moins cher. Andy Austin énumère plusieurs de ces ” modèles de chronicité “, et nous avons adapté ici ses catégories à titre de rappel.

La grande question « Et si …» ” Oui, mais, et si … ce qui veut dire … (un scénario impossible à gérer) ? ” La question négative ” Et si… survient cette catastrophe ? ” a pour intention positive d’anticiper et de trouver des solutions aux difficultés futures. Mais en adoptant des scénarios impossibles, la personne se plonge dans la panique. Les gens heureux ne passent pas leur journée à se demander ” Et si je meurs de façon horrible ? ”

La question du grand ” Pourquoi …? “ ” Pourquoi est-ce arrivé à moi ? ” L’intention positive de cette question du ” Pourquoi ? ” reliée au passé est de trouver de nouvelles significations. Mais la personne va rejeter chaque nouvelle signification possible orientée vers le futur et continuer à chercher comme si elle tentait de trouver une signification qui puisse changer l’événement traumatique ou recréer le passé.

La grande réponse du Peut-Etre. Lorsqu’on lui demande de décrire son émotion ou son expérience interne, la personne dit qu’elle n’est pas sûre ou débute sa réponse avec un « Peut-être ». L’intention positive des réponses « Peut-être » est d’éviter les erreurs telles que les faux espoirs. Mais en refusant de s’engager sur la description d’informations spécifiques, la personne ne pourra pas mesurer ses progrès et ne pourra jamais connaître la réussite.

L’évaluation de la réalité du problème plutôt que du changement. Même si une amélioration de 99% peut être réalisée, si la personne en état de chronicité est capable de se focaliser sur les 1% du problème actuel, ce 1% sera généralement considéré comme représentatif à 100% du problème actuel. L’intention positive de la réponse ” Puis-je encore le faire ? ” est de détecter le danger et d’y répondre efficacement, mais dans l’impossibilité de noter une amélioration, la personne réinstalle continuellement l’ensemble du problème.

Les nominalisations négatives. La personne parle de ses réponses traumatiques comme s’il s’agissait de « choses » plutôt que d’actions. « J’ai un traumatisme », « J’ai un SPTC », « J’ai un enfant intérieur blessé », « J’ai une dépression clinique ». L’intention positive de l’utilisation de la nominalisation négative est d’expliquer ce qui se passe en l’étiquetant, mais il en résulte que les processus discutés deviennent constants, blessés et même identifiés comme malveillants, et qu’ils ne peuvent donc pas être changés de façon simple.

Être « l’effet » plutôt que d’être « la cause ». En se vivant comme « l’effet » de quelque chose qui est en dehors d’elle, les émotions négatives seront perçues comme subies. La personne ne peut se rendre compte qu’elle en est la cause. Une personne qui se perçoit comme ” l’effet ” des événements extérieurs aura tendance à rechercher un traitement externe plutôt qu’une solution interne. La personne « Effet » se demandera ” Cela va-t-il marcher pour moi ? ” ou dira ” Ça n’a pas marché pour moi “, ou ” Ça a marché une journée puis le problème est revenu “. Cela présuppose que la responsabilité de la survenue du problème et leur résolution par les techniques PNL sont à 100 % extérieures à la personne et que la personne elle-même a 0% de responsabilité dans l’atteinte des résultats attendus. L’intention positive des réponses de type « Effet » est d’expliquer ce qui se passe sans s’en sentir responsable ou fautif. Mais en ne tenant pas compte de l’impact possible de leurs réponses sur leur expérience interne, la personne se met dans l’impossibilité de modifier son expérience.

Processus d’abréaction en trois temps. La personne a une réponse « nocebo » (effet négatif des pensées et de l’effet d’attente, le contraire du placebo) aux processus PNL ou elle a une réponse négative « incontrôlable » à toutes les interventions conçues pour réellement l’aider à changer, bien qu’elle autorise des interventions qui maintiennent leur problème. Un petit pourcentage des participants aux essais cliniques de nouveaux traitements se plaignent de maux de tête, etc., après l’absorption d’une « pilule » dépourvue de toute action pharmacologique. Cette réponse « nocebo » se produit également avec des interventions psychologiques. ” Abréaction ” est un terme issu du travail de Freud, et qui fait référence à l’activation de l’ancrage, ou ré-ancrage d’une ancienne réponse traumatique. L’intention positive des réponses de type « Abréaction » est peut être de protéger la personne des résultats redoutés du processus de changement, mais cette réaction bloque tout changement. Il est bien sûr parfaitement possible d’expliquer que les réponses d’abréaction/nocebo sont simplement des réponses ancrées accidentellement et de faible signification psychologique (un point de vue plus proche de la vision de Carl Jung à leur sujet).

Étape 1. Signal (Menace implicite d’émotion) p. Ex. ” Cela me rend malade “.

Étape 2. Amplitude accrue du signal (peur directe de l’émotion) Par exemple, ” Maintenant, je me sens vraiment mal, votre processus me fait du mal, arrêtez ou je vais crier ! “.

Étape 3. Abréaction (ce que Andy Austin appelle la punition du pratiquant) Par exemple, des vomissements, des convulsions, une fuite de la pièce en criant, des pleurs incontrôlables.

En montrant simplement ces schémas et en encourageant les clients à focaliser leur attention de façon plus utile, les solutions apparaissent. La recherche d’une solution magique et spéciale qui fera disparaître instantanément les problèmes fait partie du problème. Comme pour l’acquisition de tout nouveau comportement, le développement de réponses plus résilientes aux difficultés demande du temps et de l’attention. Le processus des questions clés (ci-dessous) est utile pour aider une personne à générer consciemment une nouvelle question plus efficace pour le contexte dans lequel elle attend un changement.

Le processus des questions clés pour faciliter la résilience

  1. Démarrage. Le guide se met dans un état de ressource et établit un rapport.
  2. Choisir le contexte. Expliquez que les questions que nous nous posons habituellement presque sans réfléchir dans une situation donnée vont guider notre prise de décision dans cette même situation. Certaines questions ne nous orientent pas sur ce qui peut être changé, mais nous empêchent plutôt de changer. Demandez au client dans quelle situation ou dans quel contexte il souhaite trouver une nouvelle question clé. (Par exemple, ” au travail ” ” ma relation avec mes enfants ” ” traiter avec un collègue “).
    Dire au client : « Quand vous pensez à cette situation, imaginez vous revenir dans votre corps, remarquez ce que vous voyez à travers vos yeux, ce que vous entendez et ce que vous ressentez dans votre corps, sachez comment vous décidez des actions à entreprendre “.
  3. Identifier la vieille question. ” S’il y avait une question qui guide sans faire de bruit tout votre comportement dans ce contexte, qu’est-ce que ce serait ? ” … ” Pensez maintenant à cette question, vérifiez que lorsque vous dites cette question, cela vous rappelle la situation “. (Vérifiez que le sujet montre bien les mêmes sous-modalités, c’est-à-dire que vous avez l’impression qu’elle pense réellement elle-même à cette situation).  Souvent, la personne vous donnera une version édulcorée de la vraie question, par exemple : « Pourquoi ça ne marche pas ? », « Pourquoi est-ce que je me trompe toujours ? “).
  4. Identifier l’intention positive. ” Si tu pouvais savoir quelle est l’intention positive de ton inconscient en te posant cette vielle question dans cette situation, quelle serait la réponse ? ” Si la personne vous donne une formulation négative de l’intention (comme ” me mettre en colère “), demandez ” Et quand cela vous arrive totalement et complètement (la colère), quelle chose encore plus importante allez-vous obtenir ? “.
  5. Créer une nouvelle question clé. ” Quelle serait une question encore plus efficace pour obtenir les bénéfices positifs souhaités dans cette situation ? “. Une question plus simple serait ” Comment puis-je obtenir plus pleinement cette intention positive ? “.  Les questions « Pourquoi » ont tendance à interroger le passé et à être inefficaces, et les questions fermées aux réponses oui / non (où oui est positif et non négatif, par exemple « Cette personne m’aime-t-elle ? ») vont souvent générer de l’anxiété.
  6. Installer la nouvelle question. Avec le choix d’une meilleure question, proposez : « J’aimerais que vous reveniez dans votre corps et dans cette même situation, et que vous énonciez la nouvelle question à voix haute, maintenant, alors que vous vous imaginez être dans cette situation. Dans cette situation maintenant, la nouvelle question se trouve tranquillement à l’arrière de votre mental, et guide votre comportement, et vérifiez que cela semble beaucoup plus confortable !. Imaginez un moment du futur dans lequel vous serez à nouveau dans cette situation, et vérifiez comment cette nouvelle question change la façon dont vous vous sentez “.

Traduction de JL. Monsempès

Richard Bolstad est un formateur, auteur, psychothérapeute, et membre de l’Association des Psychothérapeutes de Nouvelle Zélande. Avec son associée Julia Kurusheva, il dirige un institut de formation PNL en Nouvelle Zélande « Transformations ». IL enseigne dans de nombreux pays (Nouvelle Zélande, Asie, USA) des formations  PNL certifiantes, la résolution des conflits et des modèles de PNL liés à la spiritualité. Il est spécialisé dans l’enseignement des techniques PNL dans des situations de traumatismes majeurs dus à des catastrophes naturelles (Tsunami japonais de 2011, tsunami de 2009 à Samoa, le tremblement de terre en Nouvelle Zélande en 2011) ou des conflits armés (Bosnie Herzégovie en 1990). En tant qu’infirmier et formateur dans le domaine de la santé, Richard a eu l’occasion d’expérimenter ce qu’il pratique dans toutes les situations imaginables, dans les situations multiculturelles dans lesquels la psychothérapie et la PNL sont habituellement exclues. Il est le développeur du modèle RESOLVE et l’auteur de nombreux ouvrages sur la PNL.

Contact :  Transformations International Consulting & Training Ltd, PO Box 35111, Browns Bay, North Shore, Auckland, Nouvelle-Zélande. ; E-mail info@transformations.net.nz; Site Web http://www.transformations.net.nz/

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