Dans ces temps incertains, nous sommes confrontés en tant que Société Humaine, en tant que membres d’organisation, au limites de notre fonctionnement habituel.
Face à ces limites, les organisations sont déjà en train de modifier leurs manières de travailler ou vont devoir le faire dans les semaines ou mois qui viennent.
Ces modifications vont affecter les travailleurs de différentes manières :
De même pour les entrepreneurs et les dirigeants, les stratégies de développement de l’organisation dont ils ont la charge vont devoir évoluer et s’adapter :
L’accompagnement peut prendre des formes diverses et variées, comme le montre l’introduction, les besoins sont multiples.
Tout accompagnateur peut trouver sa propre offre de service sur mesure parmi les domaines suivants (liste non exhaustive) :
Au niveau individuel :
Au niveau collectif ou organisationnel
Le Monde recèle de possibilités et d’opportunités !
Quelle sera Votre Voie ? ou Votre Voix !
Il y a de multiples façon d’accompagner les personnes en transition. Chacun ira de ses outils et modèles.
Le principe de base repose néanmoins sur un accompagnement au changement.
Si l’on considère le vécu intérieur de la personne ou du collectif accompagné, toute transition passe globalement par quatre phases :
Dans cette première phase de transition, la personne va consacrer son énergie et imaginer l’avenir dans une optique de conservation des acquis du passé. La personne considère sa vie actuelle comme une référence et va souvent chercher des solutions et des possibilités qui ressemblent à « plus de la même chose ».
Le rôle de l’accompagnateur durant cette période sera d’orienter la personne par des questions afin de lui faire prendre conscience de certaines de ses « zones aveugles ». Le point critique de cette phase est l’écologie. Bousculer la personne pour la sortir de sa zone de confort peut se révéler trop déstructurant et peu constructif. L’atout principal de l’accompagnateur réside dans sa capacité à se synchroniser et guider avec douceur et bienveillance sur la relation et avec clarté sur le « contenu » ou la version de la réalité de la personne accompagnée. La métaphore du voyage du Héros nous rappelle que c’est en franchissant le seuil lui-même que le Héros devient tel.
La deuxième étape de la transition va amener la personne dans une zone d’inconfort où la personne ou le collectif se rend compte de ce qui n’est plus possible, de ce qui n’existe plus, de ce qui est « perdu ».
La personne ou le collectif va comparer la « nouvelle » version de la réalité à ce à qui était « cher à son cœur et à son équilibre ». C’est la période du « oui mais », du « avant c’était mieux », …
Cette phase est vitale pour le processus de transition. Chaque « résistance » représente une manifestation des besoins et un équilibre « périlleux » entre deux manières de concevoir la réalité, la connue et l’inconnue. La « connue » confortable ou dont on s’est accommodé de l’inconfort et l’inconnue qui représente des risques.
Le rôle de l’accompagnement pendant cette phase sera d’aider la personne ou le collectif à prendre conscience de ce qui est important. La personne ou le collectif en transition est appelé à se réapproprier son besoin, ce qui est vital en lâchant la structure actuelle pour l’amener dans un champ des possibles, que l’on peut appeler aussi champ génératif.
Le point critique dans cette phase est que l’accompagnant perçoive le processus comme de la résistance. Ce mot « résistance » devrait être banni du vocabulaire de l’accompagnant dans les transitions car le présupposé sous-jacent à cette nominalisation est que la personne ou le collectif doit « bouger ». Si vous avez cette impression, cela permet de supposer que vous êtes rentré dans un triangle dramatique et que vous adoptez une position type « parentale » par rapport au « système » accompagné. Vous souhaitez quelque chose ou vous « savez » ce qui est bon pour la personne ou le collectif.
Plus vous poussez et plus vous risquez de faire grandir la réaction de « défense » du système.
Pour sortir de là, rappelez-vous que vous n’êtes qu’un allié et que votre rôle reste la facilitation, l’accompagnement d’un processus qui vous dépasse et qui dépasse largement la personne ou le collectif.
Pour sortir des ornières, il est parfois nécessaire qu’il pleuve et que les structures du passé s’effacent par elles-mêmes. L’approche générative favorise particulièrement ce processus.
Le passage dans cette phase signifie que la personne ou le collectif a « lâché » suffisamment ses anciennes structures et est passé dans une approche plus fluide et plus libérée de la réalité. En lien avec ce qui est important, ce qui est essentiel, la personne ou le collectif va pouvoir explorer les manières de décliner cela dans une nouvelle réalité de manière équilibrée.
Le rôle de l’accompagnateur sera de stimuler la créativité et la richesse des idées tout en veillant à ce que la personne ou le collectif garde le lien avec l’essentiel.
Le point critique de cette phase consiste en effet en une perte de repère telle que la personne ou le collectif s’égare dans des illusions ou des solutions non écologiques. En se focalisant sur le monde extérieur et des réponses superficielles à ses besoins, la personne ou le collectif n’intègre pas la nouvelle réalité mais se perd plutôt dans une fuite en avant ou dans une « fausse » solution désincarnée.
Dans ce cas, il sera important de ramener la personne ou le collectif à l’essentiel. La métaphore du voyage du Héros associée à cette phase est la « Grotte » où se rassemble l’équipe du Héros avant d’affronter la transformation finale.
Arriver dans cette phase signifie qu’un nouveau point d’équilibre plus riche et plus satisfaisant a été atteint. La « nouvelle » réalité est devenue le point de référence et le passé est une zone de ressources, de même que le « voyage » ou la « transition » en elle-même.
Le rôle de l’accompagnateur va consister à soutenir la pérennité du nouvel équilibre, à accompagner la personne ou le collectif dans l’intégration profonde des apprentissages et des trouvailles et dans l’utilisation de celles-ci.
Le point critique de cette phase est l’ancrage et la profondeur de l’intégration. Il est parfois complexe de différencier la phase d’exploration avec la phase d’intégration. Le Héros est-il arrivé au bout du voyage ? Ou n’est-ce qu’une étape de ce derner ?
La vérification écologique et l’intégration somatique sont deux ressources pour l’accompagnateur en transition :
Un accompagnant va jouer pour la personne ou le collectif accompagné différent rôles :
Les amateurs de Tolkien et de son épopée « Le Seigneur des Anneaux » peuvent se demander pourquoi Gandalf/Mithrandir/Olórin, un Maia/Magicien tout puissant n’intervient pas plus dans la lutte contre le Grand Mal qui sévit sur la Terre du Milieu. Sans dévoiler l’intrigue ni l’issue du voyage du Héros pour ceux qui n’aurait ni lu les livres ni vu les films, le rôle de Gandalf, au-delà de son propre voyage du Héros, est d’accompagner une transition d’un monde ancien vers un monde moderne en s’assurant que les peuples s’approprient leur monde et en deviennent les acteurs et les auteurs dans une réalité nouvelle. Il ne le fait ni pour lui, ni en prenant un rôle prépondérant. Il se maintient dans les différents rôles qui sont énumérés ci-dessus. Une magnifique métaphore de l’accompagnement des transitions.
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