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Dans un monde en pleine transformation, « accompagner les transitions professionnelles » devient quasiment un métier d’utilité publique

Dans ces temps incertains, nous sommes confrontés en tant que Société Humaine, en tant que membres d’organisation, au limites de notre fonctionnement habituel.

Face à ces limites, les organisations sont déjà en train de modifier leurs manières de travailler ou vont devoir le faire dans les semaines ou mois qui viennent.

Ces modifications vont affecter les travailleurs de différentes manières :

  • Obligation d’acquérir de nouvelles compétences
  • Changements forcés de fonction
  • Perte de sa fonction
  • Perte de son emploi

De même pour les entrepreneurs et les dirigeants, les stratégies de développement de l’organisation dont ils ont la charge vont devoir évoluer et s’adapter :

  • À la perte d’intérêt ou  au manque d’accès au produit ou au service
  • Aux changements de comportement du marché
  • à l’ accroissement du « tout digital »

Quels sont les domaines d’accompagnement des transitions professionnelles ?

L’accompagnement peut prendre des formes diverses et variées, comme le montre l’introduction, les besoins sont multiples. 

Tout accompagnateur peut trouver sa propre offre de service sur mesure parmi les domaines suivants (liste non exhaustive) :

Au niveau individuel :

  • Le coaching en évolution professionnelle pour les personnes qui ne se sentent plus bien dans leur fonction ou qui ont perdu un emploi et souhaitent ouvrir le champ des possibles
  • Le coaching de carrière qui permet d’inscrire sa fonction actuelle dans une perspective plus large
  • L’accompagnement dans le lancement d’une activité indépendante
  • L’accompagnement dans le lancement d’une nouvelle entreprise
  • Le coaching professionnel pour sortir de ses anciennes routines, dépasser les obstacles de sa réalité actuelle, renforcer ses compétences, développer plus de résilience ou sortir d’une situation problématique ou conflictuelle surtout si elle est chronique, …

Au niveau collectif ou organisationnel

  • La facilitation de l’intelligence collective pour aider le collectif à augmenter son agilité, sa résilience, son efficacité, sa capacité à se réinventer et son efficience
  • Le coaching d’équipe qui soutient une équipe à travers les transitions organisationnelles et environnementales
  • La facilitation de l’intelligence collective créative qui aide à développer de nouvelles manières de faire, de nouveaux produits et services, à résoudre des problèmes récurrents de manière définitive
  • L’accompagnement de dirigeants dans de nouvelles manières de guider l’organisation pour plus d’intelligence collective et moins d’épuisement
  • Le développement d’une nouvelle vision ou d’une approche plus intégrée de la Responsabilité Sociétale
  • L’accompagnement entrepreneurial dans de nouveau modèle d’affaires
  • L’accompagnement dans une transformation culturelle
  • L’accompagnement humain dans un processus de transformation digitale

Le Monde recèle de possibilités et d’opportunités !

Quelle sera Votre Voie ? ou Votre Voix !

Comment accompagner les personnes en transition ?

Il y a de multiples façon d’accompagner les personnes en transition.  Chacun ira de ses outils et modèles.

Le principe de base repose néanmoins sur un accompagnement au changement. 

Si l’on considère le vécu intérieur de la personne ou du collectif accompagné, toute transition passe globalement par quatre phases :

  1. Phase de « conservation »

Dans cette première phase de transition, la personne va consacrer son énergie et imaginer l’avenir dans une optique de conservation des acquis du passé.  La personne considère sa vie actuelle comme une référence et va souvent chercher des solutions et des possibilités qui ressemblent à « plus de la même chose ».

Le rôle de l’accompagnateur durant cette période sera d’orienter la personne par des questions afin de lui faire prendre conscience de certaines de ses « zones aveugles ».  Le point critique de cette phase est l’écologie.   Bousculer la personne pour la sortir de sa zone de confort peut se révéler trop déstructurant et peu constructif.   L’atout principal de l’accompagnateur réside dans sa capacité à se synchroniser et guider avec douceur et bienveillance sur la relation et avec clarté sur le « contenu » ou la version de la réalité de la personne accompagnée.  La métaphore du voyage du Héros nous rappelle que c’est en franchissant le seuil lui-même que le Héros devient tel. 

  1. Phase de «  marchandage »

La deuxième étape de la transition va amener la personne dans une zone d’inconfort où la personne ou le collectif se rend compte de ce qui n’est plus possible, de ce qui n’existe plus, de ce qui est « perdu ».

La personne ou le collectif va comparer la « nouvelle » version de la réalité à ce à qui était « cher à son cœur et à son équilibre ».  C’est la période du « oui mais », du « avant c’était mieux », …

Cette phase est vitale pour le processus de transition.  Chaque « résistance » représente une manifestation des besoins et un équilibre « périlleux » entre deux manières de concevoir la réalité, la connue et l’inconnue.  La « connue » confortable ou dont on s’est accommodé de l’inconfort et l’inconnue qui représente des risques.

Le rôle de l’accompagnement pendant cette phase sera d’aider la personne ou le collectif à prendre conscience de ce qui est important.  La personne ou le collectif en transition est appelé à se réapproprier son besoin, ce qui est vital en lâchant la structure actuelle pour l’amener dans un champ des possibles, que l’on peut appeler aussi champ génératif. 

Le point critique dans cette phase est que l’accompagnant perçoive le processus comme de la résistance.  Ce mot « résistance » devrait être banni du vocabulaire de l’accompagnant dans les transitions car le présupposé sous-jacent à cette nominalisation est que la personne ou le collectif doit « bouger ».   Si vous avez cette impression, cela permet de supposer que vous êtes rentré dans un triangle dramatique et que vous adoptez une position type « parentale » par rapport au « système » accompagné.  Vous souhaitez quelque chose ou vous « savez » ce qui est bon pour la personne ou le collectif.

Plus vous poussez et plus vous risquez de faire grandir la réaction de « défense » du système. 

Pour sortir de là, rappelez-vous que vous n’êtes qu’un allié et que votre rôle reste la facilitation, l’accompagnement d’un processus qui vous dépasse et qui dépasse largement la personne ou le collectif.

Pour sortir des ornières, il est parfois nécessaire qu’il pleuve et que les structures du passé s’effacent par elles-mêmes.  L’approche générative favorise particulièrement ce processus.

  1. La phase d’exploration

Le passage dans cette phase signifie que la personne ou le collectif a « lâché » suffisamment ses anciennes structures et est passé dans une approche plus fluide et plus libérée de la réalité.  En lien avec ce qui est important, ce qui est essentiel, la personne ou le collectif va pouvoir explorer les manières de décliner cela dans une nouvelle réalité de manière équilibrée.

Le rôle de l’accompagnateur sera de stimuler la créativité et la richesse des idées tout en veillant à ce que la personne ou le collectif garde le lien avec l’essentiel.

Le point critique de cette phase consiste en effet en une perte de repère telle que la personne ou le collectif s’égare dans des illusions ou des solutions non écologiques.  En se focalisant sur le monde extérieur et des réponses superficielles à ses besoins, la personne ou le collectif n’intègre pas la nouvelle réalité mais se perd plutôt dans une fuite en avant ou dans une « fausse » solution désincarnée.

Dans ce cas, il sera important de ramener la personne ou le collectif à l’essentiel. La métaphore du voyage du Héros associée à cette phase est la « Grotte » où se rassemble l’équipe du Héros avant d’affronter la transformation finale.

  1. La phase d’intégration

Arriver dans cette phase signifie qu’un nouveau point d’équilibre plus riche et plus satisfaisant a été atteint.  La « nouvelle » réalité est devenue le point de référence et le passé est une zone de ressources, de même que le « voyage » ou la « transition » en elle-même.

Le rôle de l’accompagnateur va consister à soutenir la pérennité du nouvel équilibre, à accompagner la personne ou le collectif dans l’intégration profonde des apprentissages et des trouvailles et dans l’utilisation de celles-ci. 

Le point critique de cette phase est l’ancrage et la profondeur de l’intégration.  Il est parfois complexe de différencier la phase d’exploration avec la phase d’intégration.  Le Héros est-il arrivé au bout du voyage ?  Ou n’est-ce qu’une étape de ce derner ?

La vérification écologique et l’intégration somatique sont deux ressources pour l’accompagnateur en transition :

  • Vérifier que toutes les parties du systèmes sont satisfaites du nouvel équilibre
  • Vérifier que la nouvelle réalité est « rentrée » dans les muscles et l’intelligence profonde de la personne ou du collectif.

Quels sont les bénéfices et les raisons d’être de l’accompagnement des transitions professionnelles ?

Un accompagnant va jouer pour la personne ou le collectif accompagné différent rôles :

  1. Un rôle de révélateur, révéler, c’est retirer le voile qui empêche de voir la réalité, et ce n’est pas l’accompagnateur qui retire le « voile », c’est l’accompagné qui doit le faire.  Le bénéfice pour ce dernier est d’ouvrir son cadre et de sortir d’auto-contraintes limitantes.
  2. Un rôle de médiateur qui aide toutes les parties en présence d’être vues ou entendues et accueillies.  Ce sont nos paradoxes et nos tensions internes qui sont nos plus grands enseignants.  L’accompagnement de la transition permet à la personne ou au collectif d’être plus « lui-même », de renforcer sa confiance et sa connaissance de « soi ».
  3. Un rôle de focalisateur qui soutient la personne ou le collectif à exprimer son Intention et mettre ses ressources propres et celles de l’environnement au service de cette Intention
  4. Un rôle de clarificateur qui accompagne la personne ou le collectif dans l’expression d’une Vision qui transcende la transition et qui donnera du sens au « voyage »
  5. Un rôle d’entraîneur qui encourage la personne ou le collectif à pratiquer, à incorporer de nouvelles compétences ou stratégies régulièrement pour transformer les obstacles en apprentissage
  6. Un rôle de catalyseur qui facilite la transition naturelle, le temps et les efforts inutiles s’en trouvent réduits
  7. Un rôle de guide qui soutiendra la personne et le collectif dans l’exploration, la rencontre avec d’autres personnes ou réalités.
  8. Un rôle de phare ou de rocher offrant de la stabilité et une référence externe quand le chemin est trop chaotique
  9. Un rôle de scribe, de narrateur, qui aide la personne ou le collectif de se rendre compte de tout le chemin parcouru tant en cours de route qu’en fin de parcours afin d’en tirer des leçons sur le processus de transition lui-même ce qui facilitera de prochaines transitions…

Conclusion

Les amateurs de Tolkien et de son épopée « Le Seigneur des Anneaux » peuvent se demander pourquoi Gandalf/Mithrandir/Olórin, un Maia/Magicien tout puissant n’intervient pas plus dans la lutte contre le Grand Mal qui sévit sur la Terre du Milieu.  Sans dévoiler l’intrigue ni l’issue du voyage du Héros pour ceux qui n’aurait ni lu les livres ni vu les films, le rôle de Gandalf, au-delà de son propre voyage du Héros, est d’accompagner une transition d’un monde ancien vers un monde moderne en s’assurant que les peuples s’approprient leur monde et en deviennent les acteurs et les auteurs dans une réalité nouvelle. Il ne le fait ni pour lui, ni en prenant un rôle prépondérant.  Il se maintient dans les différents rôles qui sont énumérés ci-dessus. Une magnifique métaphore de l’accompagnement des transitions.

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Consultant, Coach, Formateur en Leadership, Intelligence collective et entrepreneuriat. Ingénieur Chimiste. Après un parcours dans la consultance technologique, il devient consultant interne en développement des compétences avant de cofonder la société Egregoria. Maître Praticien PNL (Robert Dilts et Judith Delozier, NLPU) et formé à l’Analyse Transactionnelle, à l’Approche Systémique, à la gestalt et à diverses approches psychocorporelles. Il est 6ème Dan d’Aïkido et intègre les bénéfices de sa pratique dans son approche des leaders et des organisations. Michaël a été formé en tant que Formateur en PNL par Robert Dilts et Judith Delozier (NLPU). Michaël accompagne les organisations dans le développement de l’intelligence collective par un changement de posture des dirigeants. Il a développé une véritable expertise dans la pédagogie active et l’apprentissage actif en ligne. Il accompagne les projets de digitalisation de la formation en tant que technopédagogue.