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Monique ESSER

Cet abrégé est la 2ème partie légèrement revue d’un article intitulé «PNL, Vous avez dit modélisation ? » qui sera accessible sous peu sur le site de la Fédération des Associations des Certifiés en PNL (NLPNL)
Graphique 1 : Le contenu du modèle PNL : type de savoirs et domaines d’action :
La partie supérieure de ce schéma rappelle simplement que les types de savoir élaborés  par Grinder et Bandler et leur équipe l’ont été à partir de l’étude des pratiques réelles de « cliniciens-modèles », leur but étant d’identifier les principes, les compétences et les actes qui sous-tendaient les aspects les plus efficients de ces pratiques, en vue de les comprendre, de les mettre en forme et de les rendre transmissibles.

savoir_agir_efficient

La colonne de gauche rappelle que la force du modèle est de proposer un savoir-pour-agir explicite qui n’est devenu visible et utilisable que lorsque Grinder et Bandler en ont extrait et formalisé les composants, en les dégageant de la communication dans laquelle ils étaient enchâssés. En raison de l’importance qu’ils ont accordée à l’effectivité de leurs découvertes, ces chercheurs ont privilégié les aspects tactiques et formalisables du travail de leurs cliniciens-modèles, en les transformant en processus opérants, aisément isolables et utilisables avec différentes personnes et dans différentes situations. Pour toutes ces raisons, le modèle PNL- mais non sa mise en pratique – correspond à un modèle à vocation « spécifique », de « complexité restreinte » et peu contextualité.

Bien qu’elles soient essentielles, ces limites pourrait être partiellement dépassées si les PNListes ou d’autres chercheurs s’attelaient à la modélisation et à la transmission des compétences complexes qui s’y ajoutent lors de la mise en œuvre et la mise en contexte du modèle. C’est ce que j’ai évoqué dans la colonne de droite, en distinguant, d’un côté, ce qui n’est pas formalisé mais qui pourrait l’être (sans nuire à l’esprit, à l’écologie et à la souplesse du modèle) et, de l’autre côté, ce qui est trop « flou » pour être formalisé –  qui se situe dans les interstices de la clinique et de l’éthique – et ce qui ne peut se décider que progressivement à mesure que l’on avance.

En principe, cet enrichissement du modèle devrait s’appliquer aux quatre domaines dans lesquels, à la différence de beaucoup d’autres approches, la PNL s’est développée explicitement (partie inférieure du graphique) :

  • La relation thérapeutique qui fonde le lien interpersonnel, la confiance du patient et l’empathie du clinicien.
  • L’exploration et l’explicitation de l’expérience subjective qui favorisent la compréhension effective de l’expérience de la personne.
  • L’analyse du fonctionnement psychique qui met en lumière les processus et les schémas fondamentaux, « libres » de contenu, qui déterminant les rapports que le sujet entretient avec lui-même, les autres et le monde.
  • La réalisation de changements durables qui, après un choix raisonné parmi les interventions possibles, implique des modèles d’intervention destinés à transformer durablement l’expérience du patient quand l’écoute et la prise de conscience n’y suffisent pas.

En théorie autant qu’en pratique, ces quatre domaines se fécondent mutuellement constamment, sans hiérarchie préétablie, à l’image du maillage d’un réseau. C’est pourquoi, la question du passage du modèle à son usage effectif est tout à fait cruciale.

Avant de parler de cet usage, il me semble encore nécessaire de préciser la nature et les limites du contenu du modèle PNL en rappelant les deux choix épistémologiques qui l’ont orienté. Le premier choix a été d’aborder l’agir de leurs cliniciens, non en termes d’« être » ou de « qualités », mais en termes de processus et de fonctionnements susceptibles d’être traduits en savoir-faire, en schèmes d’action et en procédures libres de contenu, isolables, combinables et transmissibles. Par ailleurs, dès 1975, suite à une compréhension plus profonde des exigences à respecter pour construire un modèle qui soit à la fois précis, souple et soucieux du fonctionnement interne de patient – comme l’étaient les pratiques de Perls, de Satir et de Milton Erickson – , Grinder et Bandler se sont basés sur la distinction entre tactique et stratégie en précisant ce qui pouvait être modélisé et ce qui ne devait pas ou ne pouvait pas l’être. Pour mémoire, la tactique se focalise sur les moyens concrets à mettre en œuvre, tandis que la stratégie se soucie de la coordination d’ensemble des actions qui mènent au but. Les concepteurs de la PNL ont privilégié la tactique parce que c’était le niveau qui faisait le plus défaut en psychothérapie. De ce fait, passer à l’usage du modèle renvoie à des questions importantes et difficiles, souvent ignorées ou insuffisamment traitées lors de la transmission du modèle ou lors des supervi-sions.

La PNL en usage

Graphique 2 : La mise en pratique du modèle

pnl_usage

Le schéma présenté ci-dessus (Graphique 2) cherche à rendre compte de la mise en pratique du modèle. Il paraît très compliqué, mais il peut, heureusement, se comprendre aisément quand on le parcourt progressivement. Je l’ai mis au point pour mieux réfléchir à la question du passage, ô combien crucial, entre la « pratique de laboratoire » proposée lors de la formation, et la pratique clinique en « situation ré-elle ». Ce passage est fondamental car, en toute rigueur, la PNL en tant que pratique se construit concrètement par l’usage que les cliniciens et les patients font du modèle qu’elle propose.

Comme toute carte, le modèle PNL joue un rôle de médiateur entre le réel et l’action. Dans le cas de la PNL, cette médiation ne structure guère que les rapports entre le clinicien et le patient (zone grisée au centre du tableau). Toutefois, elle le fait dans le double mouvement qui relie les acteurs qui participent au travail thérapeutique. Ces trois éléments- le modèle, le praticien et le sujet – sont des « objets » séparés au départ.

Le modèle (sommet du grisé) existe en lui-même. Il décrit explicitement une large gamme de compétences, de connaissances, de démarches et d’actes techniques rela-tifs à la psychothérapie PNL. En dehors de quelques bases  proprement incontournables au niveau du rapport et des présupposés de le PNL, le modèle, on l’a entrevu, se présente comme un ensemble de possibilités qui permettent de travailler en souplesse et en s’adaptant avec finesse à l’autre, tout en ayant beaucoup de choix. J’ai approché ce potentiel au début de cet article, en comparant le modèle PNL à un hypertexte. Mais au quotidien, j’y pense aussi souvent comme à la carte d’un archipel qui, par essence, reste ouvert aux possibilités de parcours multiples que peuvent concevoir et suivre les voyageurs. Dans cette métaphore, l’ensemble des îles correspond à l’ensemble des « constituants » du modèle, du plus petit au plus grand. Bien que ces îles soient nombreuses, variables en taille, en forme, en fonction, etc… elles restent reliables entre elles (de différentes façons et à des niveaux multiples) parce qu’elles relèvent d’un seul archipel. Et cela, parce que tout les constituants du modèle sont nés d’un même projet : mettre effectivement à la disposition des cliniciens et des patients une excellence thérapeutique opérante, concentrée sur les savoirs et les savoir-faire qui relèvent de la tactique.

Vu le primat accordé par Grinder et Bandler aux moyens concrets  -pertinents et ciblés – idéalement requis par la psychothérapie, les lignes de navigation qui permettent d’aller d’une île à l’autre, tout en variant au fil du voyage, ne sont pas prédéterminées. Cela veut dire, que la carte de l’archipel ne ressemble pas à une carte routière où ne figurent que des parcours prédéfinis, et cela veut aussi dire que les ressources du modèle – qu’elles soient simples ou complexes – sont toutes disponibles « en parallèle », le praticien étant appelé à les agencer entre elles selon la demande, les besoins et les contraintes du patient, mais aussi en fonction de ses compétences et de sa sensibilité. Cette sensibilité est, bien sûr, à travailler en formation initiale, autant que par la suite. En raison de la précision qu’elle apporte aux niveaux conceptuel et procédural, le modèle PNL est à situer du coté de la SCIENCE, son rôle sur ce plan étant d’aider le praticien à travailler avec rigueur (flèche bidirectionnelle de droite entre la carte et le thérapeute), même si elle structure plus globalement les rapports du thérapeute à lui-même au niveau réflexion, évaluation, professionnalisation et identité.

Le clinicien (bulle du bas à droite), suite à sa formation et à son entraînement, a en principe intériorisé cognitivement et comportementalement les ressources intellectuelles et pratiques du modèle. Cette exigence est fondamentale car si l’intériorisation de la carte n’est pas effective, le modèle ne peut aider le praticien, ni à déchiffrer le fonctionnement du client, ni à identifier les îles qui comptent pour lui, ni à en saisir la position, la structure et la signification (trait horizontal du bas). Après quoi, une des choses essentielles qu’il devra savoir faire sera de choisir et de mobiliser les ressources du modèle en fonction des besoins du patient (flèche bidirectionnelle entre le clinicien et la carte), ce qui, implique du temps, de l’expérience et de la supervision. En effet, raisonner à partir du modèle afin de construire les voies navigables qui aideront le patient à sortir de ses problèmes et à arriver à bon port est un travail éminemment complexe. Comme je viens de le dire, une partie de ce travail dépend de la maîtrise préalable du pôle scientifique de la PNL. Néanmoins, du fait que le modèle ne précise que localement la façon de manier la carte, et que les capacités impliquées dans ce travail n’ont pas été modélisées, ce qui relève de la stratégie – c’est-à-dire de la coordination d’ensemble des actions en vue d’atteindre le but (l’usage de la carte) – relève également de l’ART. Et en psychothérapie, cet art est autant lié à la sensibilité, au développement personnel et à l’expérience humaine et professionnelle du clinicien, qu’aux capacités cognitives complexes qu’il développera, tantôt grâce à une pratique réelle faite sous supervisions individuelle et collective, tantôt grâce à des formations complémentaires relatives à d’autres approches, à la psychopathologie, à la clinique et à la recherche.

Le patient PNL, de son côté, (bulle du bas à gauche) est porteur d’un projet et d’un vécu psychologique personnel qu’il sera très souvent invité à explorer, exprimer et expliciter au niveau de ce qu’il ressent, pense et fait, en se référant, à la fois, à des exemples concrets significatifs pour lui, et aux objectifs qu’il poursuit. Et cela procède d’une écoute et d’un questionnement originaux qui s’articulent constamment et directement à ce que dit le patient (contenu) et à la manière dont il le dit (forme), y compris non verbalement. Car, pour la PNL, le patient est l’« expert » de son vécu, de son histoire et de ses buts (quand il se sent en confiance), tandis que le praticien est l’expert du déchiffrement de ces éléments, des problèmes qui s’y rattachent, de même que du choix et de la mobilisation des moyens pour les dépasser et atteindre les résultats désirés. Du fait qu’elle implique de nombreuses interactions, cette complémentarité fait que patient et thérapeute co-construisent le territoire et l’objet réel du travail thérapeutique (ligne horizontale du bas). Cette possibilité est, bien sûr, induite par le modèle, mais comme pour le praticien, elle dépend aussi de la sensibilité et de l’ouverture du patient à lui-même, de sa demande et de son adhésion aux pratiques et aux grilles interprétatives qu’utilise le praticien (flèche bidirectionnelle de gauche, entre le patient et la carte).

Toutes ces questions renvoient évidemment très directement à la diffusion de la PNL hors du champ de sa conception. Pour poser ce problème, j’ai élaboré un graphique qui exprime mon point de vue à propos de l’applicabilité de la PNL dans les champs où elle a le plus diffusé.

Graphique 3 : L’applicabilité de la PNL dans différents champs

aplicabilit_pnl_diffrents_champs

Dans ce schéma, je me réfère à l’ensemble des savoirs, savoir-faire, procédures et présupposés que la PNL de 1ère et 2ème génération – qui occupent la plus grande place dans ce qu’on appelle aujourd’hui la PNL « thérapeutique » (PNLt) – a conçu dans les quatre domaines que j’ai relevés au graphique n° 1. Cette PNLt est représentée ci-dessous par la grande ellipse. Les autres « métiers » qui se réclament souvent de la PNL sont positionnés sur cette grande ellipse. Pour les petits cercles qui les représentent, la partie qui pénètre dans la grande ellipse évoque la proportion estimée de PNL que ce métier peut appliquer sans trop de difficultés d’un point de vue éthique, cognitif et pragmatique, tandis que la partie extérieure représente les autres connaissances professionnelles qui sont requises par le métier et le contexte concernés.

Bien que ces estimations mériteraient d’être objectivées – par exemple, par le biais d’enquêtes réalisées dans différents milieux, sur des échantillons représentatifs de praticiens et de clients -, j’ai tenu à l’exprimer ici, ne serait-ce que pour susciter une réflexion critique d’ordre général à propos :
– des aspects du modèle qui sont pertinents et légitimes dans le cadre de chacune de ces activités et leur environnement;
– de la nécessité de s’interroger sur le sens et les limites des usages observés dans ces cas;
– des conditions qui devraient être remplies pour que ces activités puissent légitimement se réclamer de la PNL.

Ce type de réflexion me semble devenu indispensable pour deux raisons. L’essaimage tous azimuts de la PNL ignore tout de ces questions et les occulte même dans une idéologie de la « neutralité » des outils, alors que dans les sciences humaines la neutralité n’existe pas. Par ailleurs, l’évolution de la PNL depuis les années 90 est souvent présentée comme une source de « progrès » dans la connaissance et l’action relatives aux groupes, aux organisations ou aux professions alors que, dans les faits, il s’agit le plus souvent d’applications limitées, tantôt de savoir-pour-agir conçus pour la pratique de la PNLt, tantôt de concepts très généraux – comme « système », « générativité », « champ » ou « intelligence globale » –  ou encore de démarches empruntées à d’autres sans le dire, le tout étant souvent appliqué de façon superficielle dans le cadre d’exercices qui ne sont fondés ni sur la modélisation de praticiens re-marquables, ni sur un souci d’effectivité, ni sur une mise bonne en contexte.   Afin de mieux prendre la mesure de ces tendances et de réfléchir à la portée de cet écart, il me semble intéressant de partir de la conception que Jean-Louis Le Moigne préconise pour aborder les sciences humaines dans toute leur complexité. Les clés de ce point de vue sont représentées dans le graphique ci -dessous.

Graphique 4 : La boucle fondatrice de la compréhension selon Jean-Louis Le Moigne

boucle_fondatrice_comprhension_-jean-louis-le-moigne

Pour son auteur, cette boucle – qui doit relier l’action, la réflexion et l’engagement en permanence –  circonscrit les domaines à prendre en compte pour « travailler à bien penser », dans l’action comme dans la recherche. Je l’ai d’abord appliquée à la PNL des débuts :
– en considérant que les connaissances – intellectuelles et pratiques – qui l’ont inspirée représentent le pôle épistémique;
– en situant leurs pratiques de recherche et les agir thérapeutiques qu’elle a mis en forme dans le pôle pragmatique;
– en plaçant dans le pôle éthique les présupposés de la PNL qui relèvent du « devoir-être », le souci d’effectivité et de précision, la non intervention sur le contenu, mais aussi les attitudes d’écoute, de respect et d’attention à la personne qui sous-tendent le modèle.

Etablir ces distinctions porte à penser que les fondateurs ont construit leur modèle autour de ces trois pôles, en s’assurant de leurs interactions. Dans les fait, ils sont cependant restés trop implicites à propos du pôle éthique puisque, à ce niveau, ils se sont contentés de formaliser les pratiques qui attestaient de l’humanisme de leurs thérapeutes-modèles. C’est ce choix minimaliste qui a sans doute incité Frank Pierobon à souligner que la PNL a été d’emblée éthique, « sans pour autant pousser devant elle une conscience éthique », car sa pratique, « dans la poursuite de son but thérapeutique », ne reste « naturellement éthique » que quand elle reste bien ancrée dans l’agir interrelationnel » (c’est moi qui souligne). Or, c’est souvent ce point essentiel qui est battu en brèche lorsque l’on applique la PNL dans des contextes où le « prendre soin » de l’autre a disparu au profit de certaines « contre-valeurs ».

Faire appel au même tripôle pour réfléchir aux problèmes nés de l’évolution récente de la PNL (années 90’), m’a conduite à penser qu’en dehors de la PNL, son usage hors relation d’aide et les « découvertes » récentes annoncées comme des avancées de la PNL nuisent à son identité, en la coupant de ses racines. Ainsi, au niveau épistémologique, la plupart des stages qui annoncent une évolution de la PNL ne s’appuient sur aucune connaissance scientifique. Au niveau pragmatique, les pratiques proposées ne sont plus fondées sur des modélisations empiriques, une des pierres angulaires du projet fondateur. Et enfin, au niveau éthique, la responsabilité fondée sur l’effectivité de la pratique, le contrôle rigoureux de l’action du clinicien et la distinction entre forme et contenu – qui, comme l’a rappelé Grinder, est requise pour ne pas interférer avec le modèle du monde de l’autre -, ont disparu.

Pourtant, il y a au moins trois domaines où, au lieu de croître en extension, selon les lois de l’économie de marché, la PNL pourrait se développer en profondeur en restant fidèle à elle-même et en renouant avec la recherche :

– Au-delà des codes de déontologie, approfondir son éthique propre et la rendre plus explicite, si nécessaire avec l’aide de philosophes;
Compléter, enrichir et expliciter son savoir-pour-agir, en vue de mieux comprendre le sens de ses découvertes et combler ses lacunes, grâce à des recherches cliniques de type compréhensives ou expérimentales, sur base d’échanges entre cliniciens (PNListes ou d’autres obédiences);
– Elaborer une méthodologie de la modélisation générative, d’un côté, en précisant les pratiques de recherche des fondateurs ou celles d’autres chercheurs qui font appel à des démarches comparables ou apparentées et, d’un autre côté, en s’appuyant sur des savoirs actualisés venus des sciences d’aujourd’hui.

Ce n’est, me semble-t-il, qu’à ce prix que la PNL pourrait dépasser son image actuelle de « technique savante » pour renouer avec la « science en devenir » et, ainsi, redevenir une source de découvertes, dans l’esprit de sa fondation et dans l’esprit de l’éthique de la compréhension préconisée par Jean-Louis Le Moigne.

Monique Esser : Professeur émérite à l’Université Catholique de Louvain-la-Neuve (Belgique). Docteur en Sciences Pédagogiques, Enseignante certifiée par le New York Training Institut for NLP, Titulaire du Certificat Européen de Psychothérapeute en PNL (CEP), elle s’est formée à de nombreuses approches cliniques – psychosociologiques et thérapeutiques – et s’intéresse depuis de nombreuses années à la formation et au développement des adultes. Elle croit que la PNL implique une alliance entre rigueur scientifique, approche globale de l’être humain et respect inconditionnel de la personne.

Article publié dans la newslettrer de PNL.Repère le 20/12/06

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