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La conscience créative en pratique, Par Stephen Gilligan

Aider les individus à améliorer leur vie constitue l’une des plus ancienne profession au monde. Elle peut prendre diverses formes, la philosophie, la voyance, la guérison shamanique, les rites religieux, les relations informelles, la psychothérapie, mais le processus sous jacent de recherche d’un guidage pour changer de vie a la vie longue.  La pratique du coaching génératif que j’ai développé avec Robert Dilts, est la version de troisième génération, et la plus récente d’une longue tradition des professionnels de l’aide. Ce texte survole le coaching génératif, d’abord en le situant dans son contexte historique puis en soulignant les cinq étapes clé de cette approche.

Le coaching génératif : une approche de troisième génération

Au cours du siècle qui vient de s’écouler, de nombreuses et différentes méthodes ont été développées pour aider les individus à changer. En ce qui concerne le coaching, nous pouvons distinguer trois générations d’approches. La première est représentée par la psychothérapie traditionnelle, initialement développée par Freud. L’attention est ici portée sur le problème (souvent considéré comme une maladie mentale) et le passé (les événements négatifs du passé qui causent le problème du présent). L’idée clé est que la compréhension intellectuelle des causes historiques libérera la personne de ce qui l’attache à son problème. L’approche remanie essentiellement le passé pour tenter de libérer le présent, avec le thérapeute dans la position d’un expert distant qui fait le diagnostic de la pathologie du client.

Nombreux sont ceux qui considèrent que cette approche n’est pas attirante car : a) elle prend trop de temps, b) elle est très couteuse c) elle pathologise et stigmatise les individus, et d) elle ne produit souvent que peu ou pas de réels résultats.

La seconde génération d’approches, en réponse aux insuffisances de la première, met l’accent sur les ressources de l’individu et ses buts positifs, l’action au lieu de l’analyse, et les solutions orientées futur. Ces approches développées initialement en psychothérapie, avec diverses méthodes thérapeutiques telles que la Gestalt thérapie de Fritz Perls, l’Analyse Transactionnelle d’Eric Berne, et les approches hypnotiques de Milton Erickson.

De façon concomitante, le champ proche du mouvement du potentiel humain a émergé  dans les années 1960 et 1970. Ce mouvement rejetait l’autoritarisme et la pathologisation des approches précédentes pour leur préférer des changements positifs en s’appuyant sur une augmentation du niveau de conscience, une actualisation du soi, et des états modifiés de conscience. Ces nouvelles méthodes basées sur un partage avec le client, une orientation future, montrent qu’elles s’opposent à celles de la première génération.

Ces approches de seconde génération se sont répandues dans les années 1990, en même temps que ce qu’on appelle maintenant le coaching traditionnel. Le coaching n’était pas pour les sujets « malades » ou « blessés », mais pour les individus en bonne santé recherchant l’amélioration de leur vie professionnelle et personnelle. Libéré des stigmates de la « folie » et des strictes hiérarchies, le coaching a été largement perçu comme séduisant, et à trouvé ses applications dans de nombreux domaines, tels que le développement personnel, les affaires, la santé et le sport. Cependant, en se positionnant à l’opposé de la thérapie traditionnelle, le coaching déclarait comme tabou ou inapproprié des domaines tels que le travail sur les émotions et la conscience interne. Nous considérons avec Tim Galway (2000) que de telles restrictions sont non aidantes et non nécessaires et que le coaching « idéal » implique une attention égale au « jeu extérieur » avec les expériences de vie, et les choix pratiques, qu’au « jeu intérieur » avec les des états de conscience de l’individu. Une telle approche prétend que toute réalité et toute identité sont construite, et que les états d’un individus ou d’un groupe – par exemple leur croyance, intentions, perceptions, schémas somatiques et significations cognitives – constituent la base de ces constructions (Gilligan 2012). Cette volonté à intégrer plusieurs dualités dans une approche, par exemple  « à la fois/et », « interne/externe », « problème /ressources », « passé/futur », « cognitif/somatique », etc. – constitue ce qu’on appelle l’approche de troisième génération.

Pour comprendre les différences entre ces trois générations de travaux sur le changement, un bref exemple peut être utile. John est un homme de 40 ans vivant avec sa mère, se démenant en tant que télé marqueteur. S’il était venu à la psychothérapie traditionnelle, il aurait probablement été diagnostiqué de quelconques désordres mentaux dans lesquels il se retrouvait piégé- par exemple la dépression, l’anxiété, des troubles du caractère- et le travail aurait été focalisé sur soit une médication, soit la disparition du symptôme par une compréhension des causes historiques (par exemple une expérience négative de l’enfance), ou par la confrontation de sa pensée basée sur la négation et une absence de réalité.

Le coaching traditionnel aurait donné plus d’attention à ses objectifs positifs orientés sur le futur (par exemple démarrer une affaire) et recherché à identifier les ressources (mentors, associés, associations positives) et les actions nécessaires pour les réaliser de façon pratique. Le Coaching 
Génératif aurait vérifié que ses buts et intentions étaient congruentes et en résonnance (comme cela sera expliqué ci dessous), puis cherché à développer son meilleur état de conscience, de façon à permettre à l’intention positive de se réaliser. Cet accordage à un état optimal pourrait inclure le centrage somatique, l’identification et la transformation des émotions négatives et les relations appropriés à l’atteinte des buts, et l’ouverture à une conscience créative. Nous envisageons ainsi le coaching génératif comme un travail plus vaste et plus profond que celui du coaching traditionnel.

En insistant sur le fait que les individus sont responsables de la création de leur propre vie, nous pouvons les inviter à apprendre comment réaliser leur rêve par la maîtrise leur propre conscience créative. En maintenant une orientation future de l’intention positive et de ses « possibilités infinies », nous percevons toutes les expériences de la personne –les états internes positifs et négatifs, les croyances, les expériences marquantes, l’imagination créative, les états somatiques – comme des ressources potentielles pour l’atteinte de ces buts positifs. Pour comprendre un peu plus ce processus, nous allons maintenant nous tourner vers les cinq étapes de base du coaching génératif.

Les cinq étapes du coaching génératif

Le coaching  génératif conçoit le travail créatif comme un processus de flux discipliné – c’est-à-dire un processus qui nécessite à la fois l’activation de la conscience créative et une confiance envers les ressources de celle-ci. Une conscience créative qui s’écoule à travers tout travail créatif. Le processus apporte aussi la discipline nécessaire à l’habile mise en forme du flux d’expérience dans l’action créative. Nous concevons cette discipline comme organisée autours de cinq étapes centrales.

Etape 1 : Identification de l’intention/but

Au cœur de la conscience générative se trouve une intention positive qui vit de façon créative dans le monde. Les intentions positives, lorsqu’elles sont portées avec une profonde résonnance somatique, sont les « drivers » ou les « organisateurs » de la conscience créative,  et des schémas des infinies possibilités qui s’unissent dans des réalités spécifiques autour de ces intentions.
Les intentions positives et les buts peuvent être identifiés par diverses questions :

  • que voulez-vous spécifiquement réaliser ?
  • quelle est votre mission ?
  • quelle est votre vision/rêve ?
  • quel est votre appel ?
  • qu’est-ce qui compte pour vous dans la vie ?

Bien sur, « positif » ne signifie pas « bon » versus « mauvais », mais exprime plutôt quelque chose qu’une personne veut expérimenter ou réaliser dans le monde- par exemple une relation intime, la réussite d’une affaire, une bonne santé.
Pour être génératif, ces buts positifs doivent également être succincts. Nous entendons par là que le contenu de la déclaration ne doit pas comporter plus de 5 mots. Par exemple on peut demander au client d’utiliser les déclarations suivantes :

Ce que je veux le plus créer dans ma vie c’est X… X étant limité à 5 mots ou moins. Ceci peut être renforcé de façon rigoureuse et amusante en demandant au coach de lever la main et de compter le nombre de mots utilisés par le client dans la formulation de son objectif. Si la limite de mots est dépassée, un « beep » enjoué est exprimé et on demande au client de trouver une formulation plus succincte.

Le but est de trouver une formulation claire et simple de l’objectif. Devenir trop « verbeux » à ce premier niveau va troubler l’eau de la conscience. Le second niveau d’information (Aspect succinct) de l’objectif est important, mais distinct de l’aspect positif de la formulation du but initial.
La troisième condition s’appliquant à la formulation de l’objectif génératif est sa résonnance. Ce qui signifie que les propos du client doivent créer un ressenti à la fois chez l’émetteur et chez celui qui écoute. Si personne n’est touché par ce qui intéresse une personne, il est probable que l’idée n’a aucun potentiel. Ainsi, les questions générales que nous pouvons utiliser au cours de l’entretien sont les suivantes :

Quand vous dites/pensez/expérimentez X, ou sentez-vous le plus son centre dans votre corps ? Cette question permet la connexion de l’esprit verbal (cognitif) à sa base somatique, que nous croyons devoir intégrer à la nécessaire « intégralité de l’unité corps esprit » pour avoir une action créative.  Sans cela, les mots n’ont souvent aucun pouvoir. En coachant la personne à ressentir la connexion somatique/cognitive qui sous-tend la conscience créative, les mots deviennent magiques. Alors que ces trois conditions de bonne formulation d’un objectif -positif, succinct, résonnant – sont simples, ils ne sont pas souvent faciles à mettre en œuvre en pratique. Comme nous le détaillons ailleurs (Gilligan, 2012; Gilligan and Dilts, ouvrage à venir), le coaching efficace nécessite de s’assurer que le client est capable d’établir et de maintenir une connexion à ses buts les plus profonds.

John, le  client cité plus haut, vint me voir pour un coaching génératif. Quand il fut interrogé dès le début sur ses buts, il ne pouvait que dire « se sentir mieux », « ne pas vivre avec sa mère », et « arrêter de se faire du soucis ». Pour le coaching génératif, ces dernière formulations n’auraient pas été considérées comme des objectifs bien formulés, étant trop vagues et /ou négatives. Il a eu besoin de plusieurs sessions pour sentir et exprimer l’objectif positif plus profond de « créer une entreprise internet à succès ». Ce changement survint après avoir pris le temps pour l’aider à développer un état génératif, ce qui constitue la seconde grande étape de l’approche.

Seconde étape : “Le jeu intérieur » : développer un état génératif

Pour réaliser leur rêve, les individus doivent être capables de développer et maintenir un état de conscience créative. J’insiste sur la prémisse centrale du coaching génératif, le fait que chaque individu crée activement sa réalité et ses expériences, et que ce processus créatif survient au travers des multiples niveaux de filtres ou de cartes. Ces filtres sont comme des vitres sans tain, qui transforment la conscience créative en schémas spécifiques d’expérience de la réalité (voir Gilligan, 2012).  Les représentations/cartes identitaires à multiples niveaux des individus – par exemple neurologiques, culturels, familiaux, ou individuels- contiennent différents type de valeurs (par exemple, croyances, images du corps, valeurs centrales, idées à propos du futur, schémas transgénérationnels…etc.).

La réalité spécifique qui en résulte est fonction de la présence de ces filtres. Par exemple, dans mes recherches sur la mémoire conditionnée par l’état à l’Université de Stanford, nous avons trouvé que lorsque des individus sont dans une humeur émotionnelle spécifique (telle que la tristesse), leur processus cognitifs – par exemple la mémoire, l’attention, la perceptions et les prédictions sur leur futur – peuvent être altérées par leur état d’âme /humeur (Gilligan & Bower, 1984). Changer l’état interne (tel que le bonheur) a pour conséquence un changement significatif des processus cognitifs, en direction d’un nouvel état. Ainsi, les  humeurs émotionnelles servent de filtres au travers desquels la réalité est expérimentée.

Il y a bien sur de nombreux types de biais. Dans le coaching génératif nous distinguons trois grandes catégories de filtres : 1) somatiques, 2) cognitifs, et, 3) du champ relationnel. Une personne dans un état émotionnel peut être observée comme ayant des schémas négatifs au niveau somatique, cognitif et du champ relationnel- par exemple, une posture raide ou effondrée, une croyance négative, une équipe avec un soutien très critique. En modifiant et en élevant la positivité et la qualité de ces filtres, l’expérience d’une nouvelle réalité est possible.

Ainsi le coaching génératif porte une grande attention à l’obtention par les clients d’un « état génératif ». L’acronyme que nous utilisons pour explorer ceci avec les clients est celui de 
 COACH vs. CRASH.  COACH signifie Centré, Ouvert, Alerte et conscient, Connecté, Hold/Hospitalité vis à vis d’un espace à porter ; CRASH signifie Contracté, Réactif, Analyse paralysante, Séparation,  heurté/blessé. Un état CRASH génère des problèmes et des  blocages, tandis qu’un état COACH permet la créativité et des réponses positives. Nous enseignons à nos clients à reconnaître quand ils sont dans un état négatif et comment changer pour un état génératif avant de faire confiance à leur pensée et leurs comportements.

Au cours de son coaching, John était dans un état négatif et de mauvaise qualité en pensant à sa vie professionnelle – soucieux, se blâmant, tendu, et focalisé sur des images négatives. Nous avons cherché à développer un état génératif impliquant le centrage, l’accordage à un ensemble de futurs positifs, et développé un « concile de ressources » imaginaires (Gilligan, 2012) à partir de figures ressemblant à des mentors pour le conseiller et le guider. Il a pratiqué cet état génératif plusieurs fois par jour. Il a lentement remplacé l’état CRASH par un état COACH génératif, en particulier lors de son travail sur son identité. Des améliorations importantes ont pu être constatées au niveau de son travail.

Etape 3: passer à l’action

Une fois que l’intention est établie et qu’un état génératif est développé, une personne est prête à passer à l’action de façon créative dans le monde. Nous considérons trois parties à ce processus : 1) planifier, 2) agir, et 3) évaluer le résultat et agir à nouveau. Ce sont les aspects centraux de la plupart des méthodes de coaching : on demande au client ce qu’il veut réaliser et comment il pourrait s’y prendre, puis on l’encourage à passer à l’action. En fonction de la façon dont les choses se déroulent, les plans et actions sont modifiés.
Nous avons trouvé utile que les clients écrivent leur plan, en étant spécifiques à partir des « questions journalistiques » du quoi, ou, quand, avec qui, et comment. On demande ensuite au client de s’engager à mettre en œuvre le plan, et à garder des traces écrites des résultats. Nous utilisons à cette étape générale diverses autres méthodes.
L’une consiste à demander au sujet de tenir un journal quotidien divisé en deux catégories avec les questions suivantes : 1) qu’ai-je fait aujourd’hui qui me rapproche de mon but et de mon intention ;  2) Qu’ai-je fais aujourd’hui qui m’éloigne de mon but ou de mon intention ?  Cette simple auto réflexion peut s’avérer très utile pour façonner ses comportements et son expérience d’une manière d’être plus positive. Mon client John a établit des plans et est passé à l’action dans de nombreux domaines de sa vie professionnelle ; dont le recrutement de nouveaux collaborateurs, le changement de ses stratégies marketing et des pratiques de formation de son personnel et la réorganisation de son temps de travail. Comme cela arrive si souvent, ce n’est qu’en passant à l’action que les choses deviennent plus claires sur la meilleure manière de réussir.

Etape 4: Transformer les obstacles

Au cours de toute démarche créative, de nombreux obstacles vont apparaitre. Ces obstacles peuvent être externes, par exemple des individus ou des institutions, des problèmes financiers ou de santé, des faillites. Les obstacles peuvent également être internes, sous forme de croyances négatives ou d’émotions, des conflits internes ou un manque de motivation.
Le coaching génératif considère l’utilisation créative et la transformation de ces inévitables schémas comme partie intégrante de la réussite et de la croissance – car trop ignorer ces obstacles revient trop souvent à être limité par eux- mais surtout du fait que ces schémas négatifs sont porteurs d’énergie et de ressources potentielles. Nous abordons les problèmes avec une approche de type aïkido, pour passer d’une réponse contre productive avec « Attaque, fuite, sidération », à un flux créatif qui transforme les problèmes en solutions  (Gilligan, 1997; 2012).  C’est l’un des traits uniques et distinctifs du coaching génératif comme le détaille notre livre à venir. L’idée sous jacente est que dans l’inconscient créatif, un schéma d’expérience peut avoir différentes formes possibles, à la fois positives et négatives, et que sa forme actuelle résulte de sa connexion à cet inconscient créatif. Par exemple, l’ardeur/ force peut être positive (p.ex., sous forme d’engagement, de protection de soi, de détermination) ou négative (p.ex. colère ou destruction) en fonction de la manière de la porter humainement. En apportant d’habiles connexions positives à l’expérience négative, elles peuvent être transformées en formes positives. Par exemple, John se trouvait incapable de responsabiliser ses commerciaux sur le respect des quotas de ventes.
Il découvrit qu’il avait peur de se mettre en colère et de répéter la rage furieuse héritée de son père. En se connectant à la fois à la colère et à la peur en tant qu’énergie somatique, il découvrit des manières de développer et intégrer leur version positive sous forme de sensibilité et d’attention.

Etape 5: “Poursuivre la pratique”: La pratique d’un auto-développement génératif

Compte du principe central selon lesquels l’état de conscience d’une personne détermine de façon essentielle ce que les réalités et les expériences peuvent devenir, une étape finale du processus du coaching génératif consiste à vérifier que les individus développent une pratique corps/esprit positive pour continuer à grandir et changer. Je parle aux clients des trois piliers essentiels du bonheur et d’une vie réussie. Les deux premiers sont le travail et l’amour (famille, intimité, etc.) ; les réussites dans ces domaines sont fondamentales pour accéder au bonheur, à la santé et à une vie créative. Le troisième pilier d’une « bonne vie » dépend d’une pratique. Alors que le travail et les relations personnelles sollicitent une forme de responsabilité et d’attention aux autres, les pratiques consistent avant tout à se donner une chaleureuse attention. Par exemple, par la tenue d’un journal, la méditation, la marche, la lecture, l’exercice physique, des pratiques d’affirmation de soi…etc. J’aime dire que vous êtes bon uniquement à la hauteur du niveau de vos pratiques. Si vous êtes engagé à améliorer de façon quotidienne votre qualité de conscience, votre vie s’améliorera.

Si vous ne le faites pas, le développement positif est plus improbable. Les excuses les plus courantes pour ne pas pratiquer de façon régulière sont « je suis trop occupé en ce moment ». Nous défions une telle excuse, en soulignant que la plupart d’entre nous n’aurons jamais le temps de pratiquer et que nous devons donc prendre ce temps- par exemple par plusieurs sessions de 20 minutes d’auto-pratique par jour. Ces pratiques, non seulement vont améliorer la qualité de l’expérience et de son efficacité. Elle vont également apporter la sensation d’expansion temporelle nécessaire au bien être et à la conscience créative. Nous aidons nos clients à identifier les pratiques qui peuvent leur être les plus utiles et les plus gratifiantes, et à s’assurer qu’elles seront réalisées sur une base régulière.

Avec John, nous avons trouvé que de longues marches le matin étaient très aidantes quand il se trouvait embourbé dans l’inquiétude au travail. Il est également retourné à une ancienne pratique musicale, ce qui le reconnectait à une énergie inspirante et créative. Avec ce travail régulier et ces changements positifs, la vie de John a décollé. Son entreprise est devenue une énorme réussite, avec plus de 80 employés. Il a rencontré une femme qui est devenu sa directrice générale, mais aussi son épouse! Comme il le dit, il vivait la vie de ses rêves. D’autres difficultés sont apparues, mais il a maintenu son engagement à l’entrainement et à vivre à partir d’un état génératif, ce qui lui a permis de naviguer avec succès à chaque étape de son chemin. La dernière fois que j’ai échangé avec lui, il était prospère, en bonne santé et heureux.

Synthèse

le coaching génératif est pour nous un travail de troisième génération. Il intègre la plupart des principes de base et des méthodes du coaching traditionnel- l’accent étant mis sur les buts positifs, une orientation vers le futur, une planification de l’action- tout en donnant aussi une attention de premier plan à l’état de conscience du sujet, y compris à ses états émotionnels négatifs. En mettant l’accent autant sur la performance du « jeu intérieur » de l’individu qu’à son jeu extérieur, on permet l’émergence de nouvelles possibilités. Avec une curiosité positive et une orientation des expériences négatives vers des buts positifs, les énergies perdues sont sollicitées et on découvre alors de nouvelles compétences. Le but principal du coaching génératif est de connecter le client avec l’inconscient créatif, celui nécessaire à la création du bonheur, de la réussite, et d’une vie pleine de sens.Coaching Génératif avec R. Dilts & S. Gilligan

Formation avec Robert DILTS et Stephen GILLIGAN

Formation  “Coaching Génératif” de 15 jours chez Institut Repère

Références

– Dilts, R. From Coach to Awakener, Capitola, CA: Meta Publications, 2003.
– Dilts, R./Delozier, J./Bacon Dilts, D. NLP II: The Next Generation;  Capitola, CA: Meta Publications, 2010
– Galway, T. The Inner Game of Work: Focus, Learning, Pleasure and Mobility in the Workplace. New York:  Random House Trade Paperbacks, 2000.
– Gilligan, S. The courage to love: Principles and practices of self-relations psychotherapy. New York: Norton, 1997.
– Gilligan, S.  Generative Trance: The experience of creative flow.  Cardiff, Wales: Crown House Books, 2012.
– Gilligan, S., & Bower, G.  Cognitive consequences of emotional arousal.  In Izard, C/Kagan, J./Zajonc, R (Eds.), Emotions, cognitions, and behavior. New York: Cambridge Press, 1984.
– Gilligan, S./  Dilts, R.  The Hero’s Journey: A Voyage of Self- Discovery.  Wales: Crown House Publishing, 2009.

Stephen Gilligan, Ph.D. Encinitas, CA www.StephenGilligan.com
Sources : http://www.nlpacademy.co.uk/articles/view/generative_coaching

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