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Développer les cinq facteurs clé de la réussite des entrepreneurs authentiques, par Robert Dilts

Compte rendu de la conférence de Robert Dilts du 9 janvier 2013 à l’Institut Repère et présentatione de la formation “Devenir un entrepreneur authentique” de 8 jours en 3 modules et qui débute le 18 février 2013 – interprétée par Déborah Bacon-Dilts. Transcription par Jean Luc Monsempès. Lire la première partie de l’article “Aligner désir d’entreprendre et identité (1/2)  Je suis membre d’un groupe qui s’appelle les « Zen Entrepreneurs » et qui réunit des entrepreneurs qui veulent au travers de leurs démarches satisfaire trois besoins fondamentaux en même temps: une réussite commerciale et financière avec un profit sans lequel rien n’est possible ; une contribution sociale car gagner de l’argent sans contribuer à la société reste insuffisant ; et aussi la possibilité de grandir au travers de son travail et d’avoir un équilibre entre sa vie professionnelle et personnelle.
Un des objectifs de la modélisation des facteurs de réussite est de savoir comment satisfaire ces trois besoins en même temps. Ce n’est peut-être pas facile, mais c’est cependant possible si vous avez comme point de départ le désir de créer un monde auquel les gens veulent appartenir et de développer des cinq facteurs suivants :
Créer une affaire durablement prospère. Nous n’aurions pas pu poursuivre NLPU si cette entreprise ne gagnait pas d’argent.
Contribuer à l’amélioration du monde qui nous entoure.
Continuer à grandir personnellement sur un plan intellectuel, émotionnel et spirituel.
Développer un équilibre émotionnel et physique. A ce niveau Steve Jobs ne semble pas avoir réussi.
Partager avec une communauté de pairs, ce qui constitue une des motivations les plus puissantes. Les entrepreneurs parlent souvent du sentiment de solitude quand on est au sommet. Mais quand on est avec des personnes qui ont le même état d’esprit, qui sont dynamiques et passionnées, cela attise notre propre passion et enrichit notre propre créativité.

Les modèles pour développer les facteurs de réussite

Pour combiner tous ces éléments, on se base sur certains modèles dont celui des niveaux logiques de la pensée qui résume les facteurs essentiels de toute réussite :
– Les facteurs environnementaux déterminent les opportunités ou contraintes externes qui doivent être reconnues par les entrepreneurs et auxquelles ils doivent faire face. Ils définissent la question de où et quand le succès arrive¬ et les signaux faibles dont l’entrepreneur doit être conscient.
– Les facteurs comportementaux sont les actions spécifiques adoptées pour atteindre la réussite. Ils supposent ce qui (quoi), spécifiquement, doit être fait ou accompli pour réussir. Il convient en effet d’agir car si vous n’agissez pas, si vous ne prenez pas de risques, vous n’allez jamais rien réaliser.
– Les capacités se rapportent aux cartes, planifications ou stratégies mentales et émotionnelles qui conduisent au succès. Elles donnent une direction à la façon (comment) de sélectionner et suivre les actions.
– Les croyances et les valeurs apportent un renforcement qui va soutenir ou inhiber des capacités et actions particulières. Elles se rapportent aux permissions de prendre tel chemin et aux motivations plus profondes qui conduisent les personnes à agir ou à persévérer. L’entrepreneur a besoin de croire en lui-même, en ce qu’il fait, ce qui n’est pas toujours si facile, lorsqu’il y a des croyances limitantes. C’est là où la communauté de pair va jouer un rôle fondamental.
– Les facteurs identitaires correspondent aux sentiments qu’ont les personnes de leur rôle, de leur mission ou raison d’être, et de leur ambition. Comme nous l’avons vu, les facteurs principaux de réussite sont moins dus aux facteurs financiers qui peuvent varier au même rythme que l’économie, qu’aux facteurs identitaires. Quelles étaient les qualités clés de Steve Jobs qui n’était pas une personnalité heureuse et qui a pourtant lors de son retour chez Apple réussi à sauver cette entreprise de la faillite ? Il n’avait pas de business plan et il n’a pas dit aux salariés d’Apple ce qu’ils devaient faire, mais il a apporté le sens d’une forte identité, d’une vision inspirante et d’une ambition claire. Il portait ces éléments en lui et les incarnaient à travers ce qu’il disait ou faisait.

Pour chaque niveau de logique et d’expérience se trouvent des outils et techniques spécifiques. En pratique je commence toujours mon travail de coach et consultant en questionnant les notions de vision, de mission, d’ambition et de rôles. Après avoir obtenu une réponse claire à ces questions, j’aborde dans un deuxième temps les questions de stratégie, c’est-à-dire comment mettre en œuvre la vision.

La vision représente ce que vous tentez de créer dans le monde. La vision de Steve Jobs était de faire quelque chose de merveilleux. Donc quelle est la chose merveilleuse que vous voudriez créer dans le monde ? Si vous répondez « gagner de l’argent », vous parlez de votre ambition, mais pas de votre vision. Pour les entrepreneurs qui réussissent, l’argent n’est pas l’objectif principal mais uniquement un feedback. Savez-vous quel était le salaire de Jobs ? Un dollar par an, car il touchait des revenus de quelques actions de chez Apple mais surtout de chez Pixar. Ce qui était important pour lui, c’était que l’entreprise grandisse et que les clients soient très satisfaits des produits d’Apple.

La mission représente votre contribution personnelle à la réalisation de la vision, ce que vous y apportez d’unique comme talent, comme pouvoir personnel ou comme zone d’excellence.

L’ambition concerne la vie que vous souhaitez avoir, le rêve que vous souhaitez réaliser tout en créant un monde meilleur. Ambition et mission doivent s’accorder de façon à vivre son rêve tout en étant qui je suis. J’ai coché des managers de grandes entreprises qui avaient de grandes ambitions mais aucune vision. Par exemple un jeune homme plein d’ambitions qui voulait devenir célèbre en créant une université qui porterait son nom, sans avoir une vision de ce qu’il allait apporter à ses futurs clients. Je connais également de nombreuses personnes qui ont de grands rêves qui restent à ce stade car il leur manque de l’ambition. Il est important de se donner des permissions de poursuivre son ambition et sa mission. Et il est pour cela important de donner et recevoir du soutien.

Un de mes livres qui a pour titre « du coach à l’éveilleur » suggère que pour réaliser des choses merveilleuses, nous avons besoin de donner et recevoir, et à chacun des niveaux logiques. A chaque niveau correspond un type de relation et des outils différents. Le coaching commence mais ne s’arrête pas au niveau comportemental. Ëtre un coach avec un grand « C », implique de nombreux rôles dont celui de l’enseignant, du mentor, du sponsor et de l’éveilleur. Dans cette formation, nous tachons d’adapter ces différents rôles pour se soutenir mutuellement. Selon un beau rituel africain, lors de la naissance d’un nouveau-né la mère rejoint un groupe de femmes dans la brousse, et toutes les femmes portent leur attention sur l’essence de ce bébé et ensemble elles commencent à chanter pour lui créer un chant unique. Et tout au long de la vie de cet individu, et surtout à des moments repères et de transition, elles chantent ce même chant. Si l’enfant fait quelque chose qu’il ne devrait pas faire, au lieu de le punir, les femmes se rassemblent autour de lui pour lui rappeler qui il est. Le chant est ici un ancrage identitaire profond. Et c’est cela l’idée du sponsorship ou du parrainage. Les personnes modélisées qui ont réussi appartiennent à une communauté qui connait leur chant qui les aident à se rappeler qui elles sont.

Développer le facteur chance ?

Il est surprenant de constater que les personnes modélisées ou simplement interviewées sur leurs principaux facteurs de réussite citent en premier la chance et disent « j’ai eu de la chance », ce qui justifie leur sentiment de gratitude. On pense bien souvent que la chance ne se provoque. Ma définition préférée de la chance est la rencontre entre la préparation et les opportunités. Thomas Jefferson, ancien président américain, disait qu’il devait toutes ses réussites à la chance, mais rajoutait que plus il travaillait, plus il avait de la chance. J’ai entendu la même chose chez des sportifs célèbres. On se prépare à la chance par la répétition et l’entraînement, mais qu’en est-il des opportunités à saisir ? Pouvons-nous créer des opportunités ? Pouvons-nous accroître notre chance d’avoir des opportunités ?

Le livre du psychologue anglais Wiseman qui s’intitule « le facteur chance » dit également que ceux qui réussissent prétendent avoir eu de la chance, alors que les autres se plaignaient de ne pas avoir eu de chance. Il a mené une expérience dans laquelle il a demandé aux gens qui venaient à son cabinet de traverser un chemin le long duquel étaient disposés des billets de 20 £. Presque toutes les personnes qui se considéraient comme chanceuses ont trouvé des billets. Ceux qui trouvaient les billets dans le groupe des malchanceux étaient peu nombreux, alors que les billets étaient disposés au même endroit.

Dans la formation que je vous propose, je ne peux vous garantir que vous deviendrez un millionnaire, mais le peux vous garantir que vous serez plus chanceux. On peut donc maximiser ses chances en créant un réseau de chance. Vous connaissez ce principe des 6 degrés de séparation ? Cela signifie qu’entre vous et n’importe quelle personne sur la planète, il y a un maximum de six relations. Vous connaissez quelqu’un qui connait quelqu’un…etc. Ce qui veut dire qu’entre vous et Barak Obama, il y a moins de 6 contacts. Ceux qui ont de la chance utilisent cela tout le temps et surtout ils savent demander.

Citons à nouveau Steve Jobs « Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui ne voulait pas m’aider quand je lui demandais ». Steve Jobs raconte qu’à 12 ans il voulait créer une machine pour compter les fréquences d’ondes. Il prit la décision de téléphoner à l’un des fondateurs de HP, dont le numéro était dans l’annuaire, pour demander des pièces détachées. Après le rire perçu au téléphone, Steve Jobs reçu des pièces détachées et fut embauché à l’essai pour construire des compteurs de fréquence. Steve Jobs raconte que personne ne lui a raccroché au nez quand il a téléphoné. Et il dit que par la suite, quand des personnes lui demandaient de l’aide, il tachait de rendre tout ce qu’il avait reçu. Steve Jobs dit que la plupart des gens ne décrochent pas leurs téléphones pour demander ce dont ils ont besoin. La plupart des gens ne demandent pas et c’est cela qui distingue ceux qui agissent de ceux qui restent dans leur rêves. Il dit qu’il faut être prêt à agir et aussi à échouer. Vous n’irez pas très loin si vous avez peur d’échouer. La première chose est donc de créer un réseau de chance, et avoir une attente positive. Steve Jobs ne téléphonait pas en s’attendant à un refus.

Le rôle de l’intuition dans la réussite des entrepreneurs

L’instinct consiste à suivre son cœur et son intuition. Et aussi transformer l’échec en feedback comme on dit en PNL. Un événement peut-être perçu comme une mauvaise chance si on s’y arrête et si on ne le recadre pas. J’aime l’histoire du gars ambitieux qui trouve un boulot dans une épicerie. A un vieux client acariâtre qui veut acheter une demi-salade, il répond qu’il ne vend pas des demi-salades. Comme le client insiste, il lui dit qu’il va demander l’autorisation de son patron. A ce dernier il dit « il y a un vieux con qui veut une moitié de salade » sans se rendre compte que le vieux monsieur l’a suivi et a entendu ses propos. Il se retourne alors pour dire « et cet élégant monsieur voudrait l’autre moitié de la salade! ». Le chef dit à son jeune employé qu’il le trouve assez astucieux et lui propose d’être le manager d’une nouvelle succursale à Montréal. Le jeune tourne la proposition dans sa tête car on lui a dit qu’à Montréal il n’y avait que des prostituées et des joueurs de hockey. Le chef s’indigne en disant que sa femme vient de Montréal. Le jeune demande alors « Ah bon, elle a joué dans quelle équipe ? »

Le cercle SFM de la réussite

Les personnes qui réussissent de façon régulière, agissent sans cesse pour s’améliorer, créent des relations gagnant-gagnant et un réseau de chance, découvrent et proposent des solutions efficaces aux clients, aident les autres à faire ce qu’ils considéraient comme impossible, sont constamment à l’affut des opportunités, croient en eux et persévèrent. Ce sont les objectifs que les outils PNL nous permettent d’atteindre avec et pour un certain nombre de personnes qui se trouvent au sein d’un cercle de réussite et qui vont jouer un rôle dans votre réussite authentique.

Imaginez un cercle avec quatre quadrants : au centre il y a vous et votre passion.

Un quadrant concerne vos clients et prospects, les personnes pour lesquelles vous développez un produit ou service et celles qui génèrent un revenu. Quand votre passion s’exprime vis-à-vis de prospects ou clients, on retrouve les éléments clés de votre vision.

Un quadrant concerne les membres de votre équipe, celles avec lesquelles vous voulez faire quelque chose de merveilleux. Les personnes dont vous voulez accroître le nombre et les compétences pour faire quelque chose d’unique et réaliser votre mission. Par exemple en tant que coach, qu’est-ce qui vous distingue des autres coachs ? Il s’agit là de définir des compétences, un talent unique, une zone d’excellence.

Un quadrant concerne les investisseurs et actionnaires. Ce sont les parties prenantes qui vont investir sur vous et votre projet, créer de la valeur, avec lesquelles vous allez construire des relations gagnant-gagnant et qui attendent un bénéfice à leur investissement et la réalisation des ambitions individuelles. N’oubliez pas que ces personnes prennent des risques avec vous. Vous vous dîtes peut être qu’en tant que coach ou formateur, vous n’avez pas besoin d’investisseurs, mais si on prend l’exemple de cette soirée, Institut Repère a investi sur moi en prenant un risque. C’est une manière de créer de la valeur et de me soutenir. Les parties prenantes sont celles qui apportent des ressources nécessaires à la réalisation d’un projet.

Un quadrant concerne les partenaires. Ce sont ceux avec lesquelles vous allez faire émerger de nouvelles opportunités et de nouveaux rôles. Un partenaire n’est ni un client, ni un salarié, ni un investisseur mais ils peuvent être des pairs ou des fournisseurs. Ce sont ceux avec lesquels vous allez créer une communauté de pairs, ce qui ne peut être acheté avec de l’argent, contrairement aux trois autres quadrants. Dans le partenariat d’une communauté générative, 1+1=3. Dans une collaboration générative, le tout est plus grand que la somme des parties. Et ce tout plus grand peut alors collaborer avec de nouveaux ensembles de partenaires. Steve Jobs disait que son modèle de business de base était les Beatles : ils étaient quatre individus talentueux qui équilibraient les tendances négatives des uns et des autres qui ont créé ensemble quelque chose de plus grand que la somme des parties. Par exemple, quand j’ai commencé un partenariat avec mon frère John, nous pouvions ensemble faire des choses que nous ne pouvions faire seuls. Ce partenariat nous a donné de nouveaux rôles. Mon frère est ainsi passé en deux ans d’un rôle de juriste dans un cabinet d’avocats à celui de conseiller du gouvernement chinois. Car le fait de créer un partenariat avec d’autres personnes enrichit nos propres rôles. Et ceci est un facteur essentiel de réussite que de nombreux entrepreneurs méconnaissent.

Le programme de la formation de 8 jours en 3 modules

La réussite ne consiste donc pas à gagner beaucoup d’argent ou à être complètement focalisé sur des gains financiers, mais à faire comme Steve Jobs qui avant d’aller se coucher aimait se dire « nous avons fait quelque chose de merveilleux » et le matin devant sa glace « Si c’était le dernier jour de ma vie, aurais-je envie de faire ce que je m’apprête à faire aujourd’hui ? » Si la réponse est trop souvent non, il savait qu’il était temps de changer quelque chose. C’était son test personnel pour savoir s’il ne s’était pas éloigné de son parcours de réussite.

Ce parcours de réussite, nous pouvons également l’appeler « le voyage du héros », un voyage qui débute avec un appel impérieux à prendre le chemin d’un nouveau défi, puis qui se poursuit par un seuil d’inconfort à traverser pour rentrer dans un territoire inconnu dans lequel vous allez rencontrer les démons ou les ombres de ce qui nous fait si peur. Joseph Campbell disait que c’est dans la grotte dans laquelle vous avez peur d’entrer que se trouve le trésor que vous recherchez depuis longtemps. Un voyage qui se termine par un retour chez soi avec un cadeau nouveau à apporter au monde auquel nous voulons appartenir. Ce cadeau est une nouvelle expression de notre authenticité. Chez les Zen Entrepreneurs, il ne s’agit pas de gagner chaque jour plus d’argent, mais de transformer quelque chose chaque jour et de devenir une personne plus authentique, et de vivre ainsi une autre journée de sa propre vie.

Le programme ci-dessous concerne ceux/celles qui veulent vivre leur propre vie au travers de la création ou le développement d’une entreprise, le lancement d’un nouveau projet au sein d’une entreprise, ou qui veulent accompagner par le coaching ou le conseil des dirigeants ou entrepreneurs.

Module 1 de 3 jours : se connaître pour trouver sa propre passion, définir une vision et une stratégie
Module 2 de 2 jours : se connecter avec l’énergie du groupe pour collaborer de façon générative. Créer une communauté d’entreprises « génératives »
Module 3 de 3jours : agir pour laisser cette vision s’exprimer dans le monde ; et inspirer les autres ; continuer à écrire sa propre histoire de réussite.

Dans le cadre de la DILTS Strategy Group, notre vison concerne les organisations, leur croissance et ceux qui y participent. Une vision dans laquelle nos participants créent leur activité, une entreprise individuelle ou plus grande, avec le ressenti que procure la réalisation d’un rêve, le don du meilleur de soi, un impact positif sur son environnement, la réalisation de quelque chose de merveilleux pour créer un monde meilleur. Notre mission, c’est-à-dire notre contribution spécifique concerne la découverte et le partage de la différence qui fait la différence chez les entrepreneurs qui réussissent. C’est ce que nous faisons avec la modélisation des facteurs de réussite qui vont s’appliquer à l’entrepreneuriat mais aussi au leadership, à l’innovation, à l’intelligence collective. Mon ambition est de continuer à devenir un pionnier au niveau international et mon rôle est créer un groupe international de consultants « chanceux » car je sais qu’ensemble nous pouvons faire des choses que nous ne pouvons pas faire individuellement. Les membres de ce réseau travaillent de façon individuelle et en partenariat pour se soutenir et soutenir les clients.

Adaptations de la traduction de Deborah Bacon Dilts par Jean Luc Monsempès

Lire la première partie de l’article “Aligner désir d’entreprendre et identité (1/2)


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