Le porteur d’eau d’un palais d’orient utilisait deux jarres pour amener l’eau du puit au réservoir du palais. L’une était flambant neuve, l’autre, légèrement fêlée, fuyait. Les jarres étaient magiques et dialoguaient avec le porteur d’eau. Elles lui tenaient compagnie pendant son dur labeur. Un jour qu’il se trouvait au puit, la jarre fêlée s’adressa à son maître : « Dis moi pourquoi continues-tu à te servir de moi alors que je ne suis plus capable de garder tout mon contenu. Cela te donne plus de travail. »
Le porteur d’eau lui répond « Pendant que nous revenons au palais, regarde les abords du chemin et tu verras les innombrables petites fleurs et plantes qui le bordent. C’est grâce à toi qu’elles peuvent pousser. Et cela me donne du courage de voir ces fleurs sur le chemin ».
Nous considérons souvent nos manquements comme des « problèmes » à surmonter ou des défauts à changer. Et si nous partions du principe que nos « limites » pouvaient apporter des bénéfices à notre environnement voire à nous-mêmes…
