Nous contacter

78 avenue du Général Michel Bizot
75012 PARIS

Nous appeler

La PNL et les sectes: lettre ouverte des formateurs en PNL

nlpnl logoSoucieux des rumeurs négatives qui amalgameraient la programmation neuro-linguistique (P.N.L), une simple méthode de psychothérapie et de développement personnel, avec les sectes, et qui ont remonté jusqu’à influencer l’image de celle-ci auprès des instances gouvernementales, plusieurs professionnels de la PNL ont rédigé le texte suivant, afin de situer clairement leur approche de cette méthode et leur déontologie, texte qu’ils proposent comme élément de participation à un débat qui se doit, pour être équitable, de donner la parole à tous les points de vue. Ce texte souhaite réagir fermement au rapport de la Mission Interministérielle de Lutte contre les Sectes (2002), qui fait trois reproches principaux à la PNL

La PNL en question

Ce texte souhaite réagir fermement au rapport de la Mission Interministérielle de Lutte contre les Sectes (2002), qui fait trois reproches principaux à la PNL :

1. celui d’être « un ensemble disparate de méthodes de communication (…) basé sur un ensemble tout aussi disparate de références théoriques… » sans aucune validité scientifique d’une part et,

2. « L’absence de principes déontologiques orientés vers l’aide et la santé, plutôt que vers l’exploitation et le profit », soit une accusation de manipulation d’autre part,

3. Le caractère de secte dangereuse de la PNL pour terminer.

Il nous a semblé utile de répondre de manière factuelle à ces déclarations bien peu fondées sur une approche objective ou une recherche scientifique digne de ce nom.

I. Un ensemble de méthodes de communication

11. l’approche théorique

La psychologie est une jeune science et ses applications psychothérapeutiques ont moins de 100 ans. Le nombre d’approches psychothérapeutiques différentes qui se sont développées ces 50 dernières années montrent que cette nouvelle discipline n’est pas encore arrivée à une maturité qui permettrait d’en comprendre rigoureusement toutes les articulations théoriques.

L´ambition initiale de la PNL au début des années 70 était de développer un langage de description qui permettrait de décrire la structure des approches psychothérapeutiques existantes ” béhavioristes, cognitives, approches centrées sur la personne, analytiques, transpersonnelles, etc. ” dont les présupposés, les techniques et les modalités opératoires diffèrent de manière importante. Formant une sorte de « méta-modèle » ce langage permettrait de cartographier l´ensemble des modèles thérapeutiques existants afin de donner aux praticiens de ces différentes approches les moyens de reconnaître, au-delà des différences de surfaces, les structures communes à la base de leur efficacité, car toutes peuvent attester de résultats avec certaines personnes.

Au niveau théorique, la PNL n’a donc rien de radicalement originale puisqu’elle aspire à unifier les apports de l’ensemble des praticiens de la psychologie. Elle s’inscrit cependant dans ce mouvement, développé par des scientifiques – principalement allemands et français ” qui, au début du XX siècle, eurent besoin de modéliser le réel pour découvrir des solutions à de nouveaux problèmes. Ses concepts centraux ont donc logiquement souvent été empruntés à d’autres disciplines. Au cours de son développement la PNL a toutefois élaboré des concepts et des distinctions théoriques spécifiques et à son tour développé un jargon spécialisé qui permet la discussion technique entre spécialistes, comme c’est le cas de toute approche nouvelle de forger un vocabulaire qui apparaît comme ésotérique au profane.

Sa nouveauté vient toutefois de son « orientation vers la solution ». Elle s’efforce essentiellement de trouver des constantes dans ce qui fonctionne, ce qui produit un résultat recherché, plutôt que d’expliquer pourquoi cela ne fonctionne pas. Cette différence, en apparence anodine, est néanmoins à la base d’une rupture conceptuelle avec d’autres approches psychologiques essentiellement issues du monde médical, trop souvent basé sur l’étude de la pathologie. En caricaturant on pourrait dire que, si vous débarquiez de Mars avec comme mission de comprendre le fonctionnement d’une voiture terrienne, vous auriez sûrement plus de chance d’y arriver en étudiant une voiture neuve en bon état de marche plutôt que de faire une étude archéologique parmi les épaves d’une décharge. La première finalité de cette approche est donc de rationaliser les pratiques grâce à une meilleure compréhension de leurs qualités opératoires afin de diminuer le temps passé et la souffrance vécue par les patients.

Elle est donc moins une approche de théorie fondamentale et plus, par essence, pratique et pragmatique. Elle intéresse aujourd’hui, outre les psychologues, psychothérapeutes et praticiens de la relation d¹aide en générale , les chercheurs scientifiques qui ont besoin de comprendre l’impact de l’expérience subjective du sujet sur le champ observé (autour de feu Francisco Varela, directeur de recherches au CNRS) ainsi que des praticiens d’autres domaines (travailleurs sociaux, pédagogues, etc…).

1.2. Critères de validation des modèles pragmatiques

La PNL s’occupant de psychologie et non de physique, de réalités subjectives et non de faits matériels, il revient donc de considérer ses critères de validation en fonction de son champ d’étude. Si en physique, (champ d’étude des phénomènes externes) nous pouvons raisonnablement vérifier si une assertion est vraie ou fausse, en psychologie (champ d’étude des phénomènes intérieurs) et à fortiori dans l’intimité d’un cabinet de consultation, nous ne savons pas ce qui est vrai mais nous pouvons néanmoins déterminer ce qui fait sens pour le client et ce qui est efficace dans la démarche du praticien.

Les critères de validation qui s’appliquent à la PNL se doivent donc d’être essentiellement pratiques et pragmatiques. En simplifiant, on peut dire que, confronté à la pratique, la mesure pertinente de la vérité est, dans ce cas, l’efficacité du résultat obtenu. Ceux qui sont intéressés par les résultats pratiques, préfèreront toujours un modèle approximatif qui fonctionne à une théorie complète et exhaustive mais qui ne débouche sur aucun résultat pratique.

1.3. Travaux de recherches et publications

Contrairement à ce que prétendent ses détracteurs, il existe une pratique de validation scientifique de la PNL. Vous trouverez à la fin du présent document une liste d’une soixantaine d’études menées dans le cadre d’universités ainsi qu’une liste non exhaustive de publications scientifiques dans des journaux professionnels spécialisés. Le fait que celles-ci soient en anglais ou en allemand ne suffit plus de nos jours pour clamer partout qu’elles n’existent pas.

Ces publications ne sont pas encore aussi nombreuses qu’on le désirerait car les développeurs de la PNL, toujours pratiques, se sont plus souciés jusqu’à présent de publier les détails de processus permettant d’augmenter l’efficacité qu’ils ont mis au point au cours de leurs recherches, plutôt que de se focaliser sur la validation de leurs principes de base. Même si certaines de ces publications présentent un degré de précision suffisante pour être exploitées, elles ne répondent toutefois pas toujours à l’ensemble des critères qui permettent de les accepter sans discussion par les praticiens de la recherche fondamentale (groupe contrôle, expérience en double aveugle, etc). L’Association Européenne des Psychothérapeutes PNL (EANPt) étant consciente de ce fait, est actuellement en train de sponsoriser des travaux de recherches qui satisfont les critères scientifiques de manière rigoureuse. Ces travaux seront disponibles dans les prochaines années.

Des ouvrages rigoureux sur le sujet sont également apparus ces dernières années. Pour ne citer qu’un exemple les 1.600 pages de l’« Encyclopedia of Systemic Neuro-Linguistic Programming and NLP New Coding » de Dilts et DeLozier, paru en 2000, font référence dans ce domaine. Ces publications sont toutefois presque exclusivement en anglais, raison probable pour laquelle elles ont été largement ignorées en France jusqu’à présent et ont, par conséquent, échappé à un examen moins exhaustif qu’il n’aurait pu l’être. Encore une fois ce n’est pas une raison suffisante pour affirmer qu’elles n’existent pas.

Il est toutefois étonnant de constater à cet égard que ce reproche de manque de validation scientifique s’adresse à la PNL et non à d’autres approches psychologiques : psychanalyse, gestalt, etc… De manière paradoxale, la PNL a produit plus d’études rigoureuses que nombre d’autres approches pourtant communément acceptées dans nos sociétés.

1.4. Validation par l’expérience

L’enseignement de la PNL, lorsque celui-ci est conduit de manière sérieuse par des formateurs expérimentés qui en manifestent l’ensemble des présupposés, se base sur un principe de vérification par l’expérience, puisque chaque notion sera expérimentée pratiquement selon trois points de vue différents par l’étudiant (le rôle du praticien, le rôle du client et le rôle de l’observateur) afin de pouvoir en vérifier sa pertinence avant de l’adopter. Rien n’est donc affirmé de manière autoritaire mais, bien au contraire, chaque distinction ne sera adoptée qu’après la vérification pratique de son efficacité. Il s’agit d’une application pratique concrète d’une démarche scientifique. En effet une démarche scientifique est classiquement basée sur 4 actions majeures :
a. une hypothèse
b. la conception d’une expérience pratique
c. le recueil de données
d. le partage avec la communauté des pairs.
Lorsqu’une formation en PNL est bien menée, elle applique ce principe de manière récursive afin d’en tirer les enseignements.

1.5. Validation par les pairs

Une pratique constante d’une approche scientifique consiste à soumettre ses hypothèses et découvertes à l’examen de ses pairs. Par pairs il faut alors entendre la communauté des personnes connaissant suffisamment le champ d’étude pour savoir élaborer une critique fondée sur des arguments objectifs. Ce sont en général les spécialistes du même domaine, ou de domaines connexes, et qui appliquent les critères de validations qui sont cohérent avec le champ d’étude.
L’EAP, Association Européenne des Psychothérapeutes, a considéré, après examens des études, publications et arguments fournis par l’EANLPt, que la spécialisation de la PNL appliquée à la thérapie (communément appelée NLPt) constituait une approche valable présentant les qualités scientifiques et éthiques requises pour être acceptée en son sein. Cette reconnaissance n’est pas anodine puisqu’elle est délivrée par des spécialistes d’autres approches thérapeutiques (behavioristes, analystes freudiens, etc) qui ne partagent pas nécessairement certains des présupposés de la PNL, et sont donc peu enclins à avoir des faiblesses coupables à son égard. La candidature de la PNLt n’en fut examinée qu’avec plus de rigueur. L’honnêteté intellectuelle et la rigueur scientifique ont étés les facteurs clés de cette acceptation.

1.6. Un ensemble disparate de techniques …

Tout comme les mathématiques sont un langage permettant de développer des applications concrètes, l´approche structurelle de la PNL a permis de développer de nouvelles techniques, qui sont des applications particulières de principes thérapeutiques.
Ainsi, par exemple, la technique de “réimprinting”, mise au point par Robert Dilts, est une nouvelle manière de mettre en action des principes théoriques freudiens combinés avec les découvertes plus récentes de la psychologie cognitive et de l´éthologie.
Toutefois l’efficacité de ce processus de modélisation a également amené un développement exponentiel de nouvelles techniques et applications dans d´autres champs de l´expérience subjective humaine: vente, management, enseignement, etc… ce qui pourrait parfois occasionner dans l’esprit de certains une confusion entre l’approche scientifique et ses applications pratiques, un peu comme si nous confondions les mathématiques avec « un ensemble disparate constitué d´une voiture, d´un ordinateur et d´un baladeur ». Ceux-ci ne sauraient exister sans l´existence des mathématiques, mais les mathématiques elles-mêmes ne se réduisent pas à l´ensemble disparate des objets qu´elles ont permis de produire.

Comme la théorie des champs unifiés d’Einstein, l´ambition de la PNL est d´arriver à produire une synthèse cohérente du champ de l´expérience subjective. Le modèle anthropologique original qu’elle propose est toutefois totalement méconnu ou même déformé par ses détracteurs qui, de ce faisant, manquent de la rigueur scientifique la plus élémentaire.

II. L’absence de principes déontologiques

2.1. Déontologie orientée vers la santé

Il convient de distinguer la PNL de ses applications et ce plus particulièrement encore lorsque l’on porte des jugements de type éthique de manière générale. Il semble évident qu’on ne peut juger l’éthique d’un chirurgien par le fait qu’il utilise les mêmes outils qu’un boucher ou même qu’un assassin. C’est pourtant ce que font habituellement les détracteurs peu rigoureux de la PNL lorsqu’ils accusent celle-ci de manière globale. Il tombe sous le sens que l’éthique d’un manager diffère de celle d’un thérapeute. Il ne viendrait à l’idée de personne de les amalgamer uniquement parce que tous deux parlent le Français ni de considérer la langue française comme non éthique parce que certains escrocs s’en servent pour gruger leurs proies. Il semblerait pourtant que ce soit la base du raisonnement des détracteurs de la PNL.

Dans la pratique de formation de la PNL, il faut donc distinguer les niveaux de formations générales, classiquement décrits sous les termes de praticien et de maître-praticien, d’une véritable formation de psychothérapeute. Il est important de répéter qu’une formation de maître-praticien n’est pas une formation de psychothérapeute, et que les brochures sur ces formations sont explicites à ce sujet. Ne s’inscrivant pas au départ dans ce cadre, ces formations ne présentent donc pas le même cadre éthique.

Un nombre croissant d’instituts de formation européens se sont toutefois souciés d´intégrer la PNL dans une véritable formation à la psychothérapie qui encadre les outils spécifiques de la PNL dans un cadre conceptuel et éthique structuré. Après de nombreuses années, cette approche thérapeutique de la PNL a finalement été reconnue comme valide par l´Association Européenne de Psychothérapie (EAP). Elle a ainsi obtenu la validation de ses pairs et ce y compris de praticiens et d´experts d´autres approches thérapeutiques. Les études scientifiques de validation, les travaux de validation empirique, la déontologie mise en place par ce courant thérapeutique de la PNL, ont progressivement convaincu les experts des autres disciplines rassemblées au sein de l’EAP. Il convient donc maintenant à la communauté PNL de diffuser plus clairement ce message auprès du public, afin de l’aider à différencier l’approche de la PNL de ses applications dans des domaines spécialisés, et donc de dédramatiser les peurs que le manque de compréhension de cette approche pourrait parfois soulever.

2.2. Manipulation

Une autre critique fréquente est d’accuser la PNL de “manipulation”, ce qui semble ici relever d´une double confusion, entre l´approche de la PNL et certaines de ses applications spécifiques d´une part, et entre la puissance d´un outil et l´éthique de son utilisateur d´autre part. Dire que la PNL est une manipulation dangereuse est comme de dire qu´il faut interdire la vente de marteaux sous prétexte que quelqu´un s´est servi d´un marteau pour assassiner son voisin. Comme on le sait, l´éthique n´est pas une qualité intrinsèque de l’outil mais de son utilisateur. Il parait donc absurde de vouloir incriminer la PNL de manière globale et sans nuance, sous prétexte du possible manque de discernement d’un utilisateur ou d’un autre. Cela reviendrait à incriminer un traitement de texte sous prétexte qu’il permet d’écrire n’importe quoi dans un rapport.

Toutefois, tout comme une voiture est potentiellement plus dangereuse qu´un vélo de par sa puissance accrue, les puissants outils de modification de l’expérience subjective mis au point par l’approche PNL – qui permettent de gagner du temps (et donc également d´économiser de l´argent et de la souffrance) dans la résolution de difficultés – nous obligent à prêter encore plus d´attention à l’éthique de leurs utilisations que si nous pratiquions d’autres approches. Il est indéniable que les outils de la PNL peuvent servir à modifier la réalité subjective d’une personne, la façon avec laquelle elle perçoit ou interprète son existence. D’une certaine manière ils permettent de « manipuler » la perception de la réalité d’un patient et c’est bien pour cela qu’il vient nous consulter ! Lorsque quelqu’un est en dépression, voit toute sa vie en noir, ne comprend plus le sens de son existence (ou tout autre motif de consultation psychologique) et nous demande de l’aide, il nous demande de l’aider à changer, à modifier sa manière de concevoir son existence afin d’être plus à même de résoudre ses difficultés. Tout comme un bon ostéopathe se doit d’être un expert de la manipulation des vertèbres, un bon psychothérapeute a intérêt à devenir un expert de la modification de la perception subjective de son client. L’essence de son travail est la modification mentale et psychologique. Tout comme un chirurgien manipule un scalpel, un psychothérapeute manipule des symboles mentaux, des interprétations subjectives. C’est le coeur de leur art respectif, et ils l’appliquent tous deux dans un cadre déontologique précis.

2.3. Ethique de la PNL

La question centrale de l’éthique revient donc à déterminer au service de qui s’applique cette compétence de manipulation plutôt que de savoir si les outils le permettent. Serait-ce au bénéfice du patient ou plutôt au bénéfice d’un escroc exploitant une personne crédule? Même si certains principes de la PNL peuvent naturellement renforcer l’éthique de son utilisation ” comme le fait de permettre au patient de définir précisément son objectif, qui lui permettra de reconnaître quand celui-ci est atteint, et donc de faire une évaluation indépendante de son thérapeute ” , il n’en demeure pas moins que l’éthique est fonction de son utilisateur, de l’intention avec laquelle quelqu’un utilise une technique particulière, et non de la technique en elle-même. Il est parfaitement possible d’utiliser des techniques de communications mises en évidence par la PNL, tout comme de nombreuses autres approches, pour influencer des personnes à leur détriment. Certains politiciens ou certains experts ne s’en privent d’ailleurs pas ! Cela ne signifie pas pour autant que tous ceux qui utilisent ces techniques soient eux-mêmes malhonnêtes.

2.4. Influence culturelle

Aux USA dont provient la PNL, force est de constater que l’éthique ne fut pas le souci prédominant pour certains de ses fondateurs. Si Richard Bandler, considéré comme un des pères de la PNL, a eu une série d’intuitions proprement géniales, il est aussi, hélas, connu pour sa personnalité fortement rebelle. On pourrait déplorer que le manque de limites qui a fait son génie ait également contribué à empêcher la PNL d’être intégrée en une approche qui serait totalement respectée socialement. Depuis ces premières années, l’essentiel des développements ultérieurs de la PNL a été produit par d’autres chercheurs, tels que R. Dilts, S & C Andreas, C. Faulkner etc. qui manifestent heureusement d’autres valeurs.

Les limites entre la science et l’activité commerciale sont également très différentes aux USA. Il est de pratique de plus en plus répandue d’y voir des chercheurs quitter l’université pour exploiter commercialement le produit de leurs recherches entamées au sein des universités. Le savoir y est considéré comme un produit et donc traité comme tel. Il suffit de voir les tentatives de breveter le génome humain pour en prendre conscience. La PNL, dont le développement a commencé à l’université de Santa Cruz en Californie, est née dans cet environnement culturel fort différent du modèle européen qui a tendance à distinguer totalement science pure et application commerciale. Les premières apparitions de la PNL en Europe suivirent donc ce modèle culturel dont elle était une émanation. Par conséquent, l’Europe fut traitée comme un marché pour de simples produits de formation. Le contexte revenant plus à celui d’une transaction commerciale qu’à l’échange de savoir sur un mode universitaire européen, les universités européennes demeurèrent dans l’ignorance de ce qui ne semblait pas appartenir à leur monde.

Il est important de souligner ici que les personnes qui contribuèrent aux développements de la PNL en Europe l’enrichirent de leur background culturel, y ajoutant une densité et une profondeur que la PNL américaine ne présentait pas au départ et la distanciant de ses pratiques agressivement mercantiles.

2.5. Tourné vers le profit

Dans les pays francophones, la PNL continua donc à croître en dehors des universités, principalement au sein d’instituts de formation et de recherche privés. Ceux-ci ne bénéficiant d’aucuns subsides, ils financèrent tout naturellement leur fonctionnement en faisant payer leurs formations. Ce coût des formations, contrasté à la gratuité de l’enseignement officiel, a souvent été caricaturé comme étant la finalité de la PNL, une preuve de son caractère mercantile et de son manque de sérieux. La plupart de ces instituts ont toutefois des structures juridiques classiques, dont la comptabilité est déposée et fait l’objet de vérifications fiscales comme n’importe quelle autre entreprise. Selon toute évidence, aucune n’a fait fortune jusqu’ici, la plupart n’assurant qu’à peine leur équilibre financier. La PNL n’est en cela en rien différente d’autres méthodes psychothérapeutiques qui se sont développées en dehors d’un cadre universitaire, les formations à la psychothérapie se faisant de manière générales aux seins de structures extérieures à l’université. Dans ces structures, l’argent perçu est pour l’essentiel un moyen de continuer à assumer une mission plutôt qu’une finalité.

2.6. Insertion Sociale

La situation en France contraste avec celle de beaucoup d’autres pays d’Europe. Dans les pays scandinaves, la PNL eut la chance d’être d’emblée acceptée et soutenue par les autorités universitaires et sanitaires. Il y a ainsi en Finlande plus de 400 psychothérapeutes PNListes dont les consultations sont remboursées par la sécurité sociale.
En Autriche, l’effort considérable développé sous l’impulsion de Peter Schutz par l’association autrichienne a mené la PNL à une reconnaissance officielle sous sa forme psychothérapeutique. La situation est quasi-similaire en Angleterre.

En Belgique, la PNL s’est développée au sein d’instituts privés largement ignorés des pouvoirs universitaires. L’Association belge de Psychothérapie se structurant progressivement, les pnlistes belges ont décidés de joindre leur association à ce mouvement plus vaste qui s’inscrit dans la dynamique européenne. Notons au passage que la commission d’enquête parlementaire belge sur les sectes, qui définît avec beaucoup de rigueur sa méthodologie et ses critères, à aucun moment n’identifia la PNL à une secte ou n’ajouta les instituts la pratiquant à la liste des mouvements sectaires. Les services formation de la région Wallonne ont décidé, après audit du fonctionnement d’instituts de formation pnl, de subsidier les formations données en leur sein.

En France, un groupe de réflexion s’est rencontré dès 1986 pour tenter de structurer la pratique et l’éthique de la PNL aux delà des contingences financières et des aspects de concurrences entre grands instituts. Cette réflexion déboucha sur la naissance en 1989 d’une première association des pnlistes (NLPNL), Association Française des certifiés en P.N.L, aujourd’hui devenue Fédération Francophone des certifiés en P.N.L. Cette association continue son effort de clarification et de structuration du champ de la pnl en France. Un Code de déontologie, des standards de formation ainsi que des conférences grand-public et un congrès annuel, ouvert aux autres champs disciplinaires, sont parmi ses productions sociales évidentes.

La discussion demeure vive au sein de la communauté des formateurs qui n’adhèrent pas tous à certaines des propositions et décisions récentes de la fédération. Les différents avis s’échangent librement au sein d’un « newsgroup
» sur Internet, offrant un exemple de débat démocratique en action. Ces discussions enrichissent le travail déjà effectué afin de structurer une pratique éthique et responsable de la PNL francophone indépendamment de tout enjeu financier. Elles visent également à favoriser la structuration du cadre conceptuel et le développement de la recherche.

III. Un mouvement sectaire

3.1. La carte n’est pas le territoire

La PNL, lorsqu’on en comprend vraiment ses principes, est un antidote naturel au sectarisme. En effet la PNL est une approche du monde qui se définit par ses présupposés fondamentaux. Le plus important à notre sens est celui qui affirme que “La carte n’est pas le territoire”. Cela veut dire que notre perception est essentiellement subjective. Nous ne percevons le monde qu’au travers des modèles que nous fabriquons. Toute personne qui applique réellement ce présupposé ne peut dès lors absolument plus soutenir qu’il connaît « La Vérité » et que les autres sont dans l’erreur.

C’est en quelque sorte la source d’un respect des différences inhérent à la PNL. Quand bien même vous utiliseriez certains des outils que la PNL a développés, si vous n’agissez pas à partir de ce présupposé, ce que vous faites n’est plus de la PNL.
Une des difficultés possibles du public vient du fait que trop de personnes confondent encore la PNL ” qui est une approche cherchant à décoder la diversité de l’expérience et du génie humain ” avec ses artéfacts, ce qu’elle a développé comme techniques spécifiques de changement. Ces techniques sont des outils extraordinairement puissants pour modifier le monde intérieur de quelqu’un qui en souffre et désire changer. Ces outils permettent de réorganiser sa perception du monde d’une manière qui lui donne plus de choix. Si ces outils d’influence sont utilisés pour réduire les choix d’un individu, diminuer sa liberté, cela ne manifeste plus alors les présupposés fondateurs de la PNL.

3.2. Sa pratique pédagogique est secticide

La PNL est, pour une large part, basée sur un principe pédagogique. Elle s’inscrit dans le champ des psychologies développementales. En gros, elle vise à vous apprendre à mieux réfléchir et à mieux penser par vous-mêmes, à éclaircir ce qui est important pour vous afin de pouvoir faire des choix plus conscients. Elle ne vous donne pas de contenus tels que quoi penser ou quoi croire, mais vous offre des processus, des manières de penser plus efficacement. Elle vous permet également de prendre conscience des croyances inconscientes qui vous pilotent et éventuellement d’en modifier certaines limites.

L’apprentissage du méta-modèle linguistique permet ainsi à toute personne l’ayant acquis de repérer les tentatives de manipulations auxquelles ont tenterait de la soumettre à son détriment. L’apprentissage de la définition d’objectif l’utilisation de modèle TOTE, etc constituent tous des outils destinés à développer de l’indépendance et de la liberté d’esprit. Les contrats explicites, tant au niveau des formations dont la durée et le prix sont connus dès le départ, que dans le cadre thérapeutique, constituent une anti-thèse des pratiques des mouvements sectaires.

3.3. Absence d’organisation pyramidale

Un des gros problèmes de la PNL c’est son absence de représentation sociale due à son manque d’organisation. En caricaturant, on pourrait presque dire qu’il y autant de PNL différentes que d’individus qui la pratiquent. Les fondateurs historiques (Bandler et Grinder) échouèrent en ce qui concerne la structuration communautaire et cela fait déjà un moment que leur modèle initial est considéré comme dépassé et obsolète par les praticiens européens. Le seul réel « leader » est probablement Robert Dilts qui est unanimement respecté par la qualité humaine, le respect et la tolérance de son approche. Il a toutefois toujours décliné la proposition de prendre une quelconque responsabilité sociale ou politique dans l’organisation de la PNL en tant que mouvement social. La vérité est qu’il n’y a pas de leader aux commandes du monde de la PNL. Il n’y a pas d’organisation centrale mais bien un réseau informel de personnes qui partagent une communauté d’intérêt pour le développement d’une discipline. Il n’existe donc aucun dogme ni aucune autorité définissant le dogme, les pnlistes étant bien trop indépendants pour cela. Les difficultés rencontrées pour rassembler les pnlistes dans une association en France en sont un bel exemple, les « sages » de la communauté étant assez peu intéressés par le niveau d’organisation d’un pouvoir politique.

3.4. Critères de la MILS

Si l’on considère les 10 critères édictés par la MILS pour considérer un mouvement comme sectaire à savoir :

1.la déstabilisation mentale
2.le caractère exorbitant des exigences financières
3.la rupture induite avec l’environnement d’origine
4.les atteintes à l’intégrité physique
5.l’embrigadement des enfants
6.le discours plus ou moins anti-social
7.les troubles à l’ordre public
8.l’importance des démêlés judiciaires
9.l’éventuel détournement des circuits économiques traditionnels
10.les tentatives d’infiltration des pouvoirs publics.

Force est de constater que la PNL ne répond en aucun cas à ces critères. En effet

1. La déstabilisation mentale, si et pour autant qu’elle se produise, n’est qu’un phénomène bref, transitoire dans une dynamique plus vaste de changement d’un client qui vient consulter avec une demande de changement. De tels phénomènes ne sont pas spécifiques à la pnl, mais peuvent se produire occasionnellement dans toute démarche de changement ou de formation, quelqu’en soit la méthode. On pourrait dire que tout changement contient une proportion de déstabilisation mentale sans laquelle il ne pourrait avoir lieu. L’efficacité d’un processus de changement tient à la bonne gestion de cette déstabilisation afin qu’elle aille dans la direction souhaitée par le client.

2. Les prix pratiqués tant pour les formations que pour les séances de thérapies sont dans la moyenne des prestations de même nature disponibles dans d’autres méthodes. Ils font l’objet d’un contrat explicite.

3. Il n’existe pas de monastère, de temple, d’ashram ou de lieux de retraite ou de vie « pnl ». Si certaines formations sont proposées sur des périodes de 4 à 5 jours avec une possibilité résidentielle, cette possibilité, quand elle est formulée, n’est jamais obligatoire. Elle est conçue comme une facilité disponible pour les participants venant de loin et est en général assurée par un service extérieur ” hôtel, auberge de jeunesse, maison d’association, etc. n’ayant rien à voir avec la PNL. Encore une fois ceci est banal dans la pratique de la formation.

4. La PNL ne faisant pas partie du champ des thérapies corporelles, les contacts physiques, s’ils ont lieu, sont restreint aux zones « publiques » telle que la main ou l’avant bras ce qui ne diffèrent guère d’un contact social normal. Il ne peut dès lors y avoir d’atteinte à l’intégrité physique.

5. Il n’y a pas d’enfants dans les formations de pnl, sauf formations aux techniques d’apprentissage spécifiques données dans un cadre scolaire.

6. La pnl n’a pas de discours social ni à fortiori anti-social. Son action éducative s’inscrit philosophiquement à l’idée du développement du potentiel humain. Ses praticiens se reconnaissent implicitement dans la phrase d’Abraham Lincoln : « Si vous pensez que l’éducation coûte cher, essayez l’ignorance ».

7. Aucun des instituts de formation et des formateurs pnl sérieux n’ont fait l’objet de plaintes pour trouble à l’ordre social. L’existence de possible provocateurs qui pourraient parfois se réclamer de la pnl, ne saurait être généralisé à l’ensemble d’une profession.

8. Aucun des grands instituts de formations et des formateurs reconnus par leurs pairs n’ont fait l’objet de poursuites judiciaires…

9. … et ils sont normalement contrôlés fiscalement comme n’importe quel autre acteur économique.

10. Enfin il n’existe à aucun niveau de plan d’infiltration des pouvoirs publics, ce qui ne veut pas dire pour autant que certaines administrations ne fassent pas appel aux services de formateurs pnl pour assurer une mission spécifique ou n’envoient certains de ses cadres se former auprès de formateurs reconnus pour leurs compétence.

Il n’y a donc strictement rien de comparable entre la communauté des PNListes et un mouvement tel que la scientologie à laquelle elle a parfois erronément été associée. Pas d’église, pas de gourou, pas de royalties, pas de services internes de police, pas d’action concertée d’invasion, etc… comme le prétendent certains esprits mal informés. Si la PNL se développe malgré cette absence d’organisation, c’est essentiellement parce que ses clients en retirent un bénéfice pour leur vie, qu’ils en parlent autour d’eux et que les changements positifs qu’ils manifestent comportementalement donnent envie à d’autres de faire la même chose. La pérennité au travers du temps de certains instituts de formation est essentiellement basée sur la satisfaction de leurs clients.

IV. Avenir de la PNL

Il est évident que la PNL en tant que groupe social a atteint un stade de son développement où elle ne pourra faire l’économie de développer des structures sociales. La crainte générée par les dérives sectaires ne peut être rencontrée que par la structuration progressive d’associations de professionnels capables de gérer l’intégration de cette nouvelle discipline en harmonie avec les autres partenaires sociaux et les structures étatiques. La structuration européenne de l’approche thérapeutique de la PNL au sein de l’EANLPt, membre de l’EAP, qui est la seule association habilitée à délivrer le Certificat Européen de Psychothérapeute, est un pas décisif dans cette direction. Il reste aux pnlistes à organiser les autres domaines d’applications de manière similaire afin de clarifier les distinctions entre les différents niveaux de formation tant vis à vis du public que des autorités.

Les signataires du présent texte se tiennent à la disposition de toute personne désirant dialoguer de manière constructive,

Pierre Arthapignet, Enseignant certifié en PNL

Gérard Belaud, Enseignant PNL, certifié par IDcom international, Canada, Titulaire de Certificat Européen de Psychothérapeute

Daniel Blanchet, Enseigant en PNL

Malika Belkassan, Psychothérapeute, Enseignante certifiée en P.N.L, Diplomée des Hautes Etudes des Pratiques Sociales ( Université de Paris III,Sorbonne Nouvelle ) enseignante certifiée

Denis Bridoux, Membre de la Time-Line Therapy® Association (1995) de l’Association for Neuro-Linguistic Programming (UK) Ltd (1993) Formateur Agréé en PNL (Society of NLP 1995) avec une Spécialisation en DHE® (1999)Enseignant certifié NLPNL (2002) Honorary Fellow de la Société Internationale de Neuro-Semantique® (2000), Formateur en Neuro-Semantique® (2001), Directeur de Post-Graduate Education (UK),

Françoise Cavé, enseignante certifiée

Grazyna Koperniak, Psychothérapeute, enseignante certifiée en PNL, coach

Didier Crozet., enseignant certifié

Julie Davis, Enseignante certifiee en P.N.L., B.S ECE Long Island University, Brooklyn, New York.

Monique Esser, Professeur à l’université catholique de Louvain-la-Neuve, Enseignante certifié en PNL

Josick Guermeur, enseignant certifié en PNL

Jean-Luc Hostert, enseignant certifié

Bertand Henot, enseignant certifié

Dominique Laugero, enseignant certifié

Patrick Marter, enseignant certifié PNL IDcom Canada . Angers France.

Alain Moenaert, Licencié en psychologie de l’Université libre de Bruxelles, Enseignant certifié en PNL, Titulaire du Certificat Européen de Psychothérapeute, Représentant belge auprès de L’Association Européenne de PNL thérapeutique, alain@ressources.be

Jean-Luc Monsempès – Docteur en médecine – Enseignant certifié en PNL- Formateur, Consultant et coach

Anne Pierard, Enseignante certifiée en PNL, Directrice de l’Institut Ressources

Brigitte Penot, enseignante certifiée en PNL, consultante et coach

Gilles ROY, Enseignant en PNL certifié par Society of NLP (Christina Hall) et Master-Trainer certifié par INLPTA. Psychothérapeute titulaire du CEP et membre fondateur de la Fédération Francophone des Psychothérapeutes Neuro-Linguistiques.

Annie Rapp, Docteur en médecine, Maître praticien en PNL, Psychothérapeute et superviseur. Ex Présidente de la Commission de Psychothérapie de NLPNL

Marie-Paule Rous, Enseignante certifiée par Society of NLP (Christina Hall) et Psychothérapeute, membre fondatrice de la Fédération Francophone des Psychothérapeutes Neuro-Linguistiques.

Monique Ruty, enseignante certifiée en PNL

Chantalle Servais, Licenciée en psychologie, et en Sciences familiales et sexologiques à l’Université de Louvain; Formatrice en communication pour le personnel de gérontologie, Enseignante certifiée en PNL par le Southern Institute (Florida), Psychothérapeute

Alain Thiry, Psychologue, Enseignant certifié en PNL

Max Vaussard, enseignant certifié en PNL

Olivier Zenouda, enseignant certifié en PNL

Annexe : Les recherches en pnl

Allen, Keith L., (1982) “An investigation of the effectiveness of Neurolinguistic Programming procedures in treating snake phobics.” Dissertation Abstracts International 43(3), 861-B University of Missouri at Kansas City, 76 pp. Pub. = AAC8216956

Apostel, Birgit, (1993) “The eye movement hypothesis of NLP: mere suggestion or reality?” Free University of Berlin, educational sciences (Department 12), Institut of Psychology, Master thesis.

Appel, Philip R., (1983) “Matching of representational systems and interpersonal attraction.” Dissertation Abstracts International 43(9), 3021-B United States International University, 192 pp. Pub. = AAC8301835

Asbell, Henry C., (1983) “Effects of reflection, probe, and predicate matching on perceived counselor characteristics (psychotherapy, interpersonal attraction, Neurolinguistic Programming (NLP)).” Dissertation Abstracts International 44(11), 3515-B University of Missouri at Kansas City, 115 pp. Pub. = AAC8404790

Atwater, John M., (1983) “Differential effects of interventions from the Neurolinguistic Programming meta-model and general systems in early psychotherapy.” Dissertation Abstracts International 44(9), 2887-B 2888-B Texas A & M University, 88 pp. Pub. = DA8329895

Bacon, Stephen C., (1983) “Neurolinguistic Programming and psychosomatic illness: a study of the effects of reframing on headache pain.” Dissertation Abstracts International 44(7), 2233-B University of Montana, 110 pp. Pub. = DA8326959

Baddeley, Mark; Predebon, John, (1991) “”Do the eyes have it?”: A test of neurolinguistic programming’s eye movement hypothesis.” Australian Journal of Clinical Hypnotherapy and Hypnosis; Mar Vol 12(1) 1-23

Beale, Russell P., Jr., (1980) “The testing of a model for the representation of consciousness.” Dissertation Abstracts International 41(9), 3565-B 2566-B The Fielding Institute, 126 pp. Order = 8106799

Beck, Charles E.; Beck, Elizabeth A., (1984) “Test of the eye movement hypothesis of Neurolinguistic Programming: a rebuttal of conclusions.” Perceptual and Motor Skills; Feb Vol 58(1) 175-176

Bergman, Richard A., () “The therapist’s and clients’ perspectives of mental imagery interventions in psychotherapy.” Dissertation Abstracts International 50(6), 1597

Billups, Andrew J., (1983) “Representational system congruence (predicate matching) as a dimension of interpersonal impact.” Dissertation Abstracts International 44(11), 3517-B Virginia Consortium for Professional Psychology,Old Dominion University, 115 pp. Pub. = AAC8404350

Birholtz, Laura S., (1981) “Neurolinguistic Programming: testing some basic assumptions.” Dissertation Abstracts International 42(5), 2042-B The Fielding Institute, 131 pp. Pub. = AAC8118324

Bliemeister, Joachim, (1987) “An empirical test of basic assumptions of NLP.” . Integrative Therapie, 13 (4), 397-406

Bliemeister, Joachim, (1988) “An empirical test of theoretical constructs essential to NLP.” Zeitschrift fuer Klinische Psychologie, 17 (1), 21-30

Bliemeister, Joachim; Morgenroth, David, (1986) “Testing basic assumptions of NLP.” David Morgenroth

Bott, Karin, (1995) “Construction and evaluation of a NLP-based treatment of psychogenetic overweight.” University of Bielefeld, Department of Psychology, unpublished Master thesis

Botzum, Gerald D., (1984) “Therapeutic suggestion: the effects of metaphor on self- disclosure.” Dissertation Abstracts International 45(11), 3612

Brandis, Alan D., (1986) “A neurolinguistic treatment for reducing parental anger responses and creating more resourceful behavioral options.” Dissertation Abstracts International 47(11), 4642-B California School of Professional Psychology, 161 pp. Order = DA8626141

Brandl, Tobias, (1997) “Characteristics of interaction within NLP-based shorttime therapy with differential success – two single case studies.” University of Bielefeld, Department of Psychology, unpublished Master thesis.

Brengle, Edward Q. III, (1979) “Preference for sensory modality of mental imagery and its relationship to stress reduction using a systematic desensitization technique.” Dissertation Abstracts International 40(4), 1878-B Wayne State University, 128 pp.

Brinker, Heike, (1995) “Curing overweight with NLP: an empirical study of the Easy Weight Program.” Heike Brinker, Curslacker Deich 25, 21039 Hamburg

Brockman, William P., (1980) “Empathy revisited: the effects of representational system matching on certain counseling process and outcome variables.” Dissertation Abstracts International 41(8), 3421-A College of William and Mary, 167 pp. Order = 8103591

Buckner, Michael; Mera, Naomi M., (1987) “Eye movement as an indicator of sensory components in thought.” Journal of Counseling Psychology, 34(3), p. 283- 287

Buhr, Kai-Olaf, (1997) “An experiment testing the eye movement hypothesis of NLP by presenting visual stimuli and measuring reaction times.” University of Bielefeld, Department of Psychology, unpublished Master thesis.

Burcz, Bernice Angeline, () “Neurolinguistic Programming and Star Trek: a training model and metaphor for building trust and relationship in multicultural teams.” Personal Communication

Bärsch, Martin, (1983) “Empirical study of concepts of NLP (Part 1).” University of Tübingen, unpublished Master thesis.

Carbonell, David A., (1985) “Representational systems: an empirical approach to Neurolinguistic Programming.” Dissertation Abstracts International 46(8), 2798-B DePaul University, 144 pp. Pub. = AAC8523962

Cheney, S.; Miller, L.; Rees, R., (1982) “Imagery and eye movements.” Journal of Mental Imagery, 6, 113-124

Cody, Steven G., (1983) “The stability and impact of the primary representational system in Neurolinguistic Programming: a critical examination.” Dissertation Abstracts International 44(4) 1232-B University of Connecticut, 158 pp. Pub. = AAC8319187

Coe, William C.; Scharcoff, Joseph A., (1985) “An empirical evaluation of the neurolinguistic programming model.” International Journal of Clinical and Experimental Hypnosis; Oct Vol 33(4) 310-318

Cole-Hitchcock, Sabra Tony, () “A determination of the extent to which a predominant representational system can be identified through written and verbal communication and eye scanning patterns.” Dissertation Abstracts International 41(5), B Baylor University, 1980, 134 pp.

Daupert, Dennis L., (1986) “A covert imagery intervention into test anxiety based on a chained-anchor model, Neurolinguistic Programming (NLP).” Dissertation Abstracts International 47(6), 2610

Davis, Gerald L., Jr., (1984) “Neurolinguistic Programming as an interviewing technique with prelingually deaf adults.”
Dissertation Abstracts International 46(5), 1247-A 1248-A Oklahoma State University, 91 pp. Order = DA8515247

Day, Rhetta C.G., (1985) “Students’ perceptions of Neurolinguistic Programming strategies (counseling, communication, clients, therapy).” Dissertation Abstracts International 46(4), 1333-B Florida State University, 130 pp.

Dilts, Robert, (1977) “EEG and representational systems” University of California, Santa Cruz,CA (Published in Roots of NLP, Meta Publications, 1983)

Dixon, Paul N.; Parr, Gerald D.; Yarbrough, Douglass; Rathael, Michael, (1986) “Neurolinguistic programming as a persuasive communication technique.” Journal of Social Psychology; Aug Vol 126 (4) 545-550

Dooley, Kathleen; Farmer, Alvirda, (1988) “Comparison for aphasic and control subjects of eye movements hypothesized in Neurolinguistic Programming (NLP).” Perceptual and Motor Skills, 67(1), Aug pp. 233-234

Dorn, Fred J., (1983) “Assessing primary representational system (PRS) preference for Neurolinguistic Programming (NLP) using three methods.” Counselor Education and Supervision; Dec Vol 23(2) 149-156

Dorn, Fred J.; Atwater, Mike; Jereb, Ron; Russell, Roger, (1983) “Determining the reliability of the NLP eye movement procedure.” American Mental Health Counselors Association Journal; Jul Vol 5(3) 105-110

Dowd, Thomas E.; Hingst, Ann G., (1983) “Matching therapists’ predicates: an in vivo test of effectiveness.” Perceptual and Motor Skills, 57, p. 207-210

Dowd, Thomas E.; Pety, John, (1982) “Effect of counselor predicate matching on perceived social influence and client satisfaction.” Journal of Counseling Psychology, 29(2), 206-209

Duda, Karin, (1990) “A study of the eye movement hypothesis of NLP.” University of Bielefeld, Department of Psychology, Master thesis

Duncan, Robert C.; Konefal, Janet; Spechler, Marilyn M., (1990) “Effect of Neurolinguistic Programming training of self-actualization as measured by the Personal Orientation Inventory.” Psychological Reports; Jun Vol 66(3, Pt 2) 1323-1330

Durand, Douglas; Wetzel, John; Hansen, Anita, (1989) “Computer analysis of sensory predicate use in written and oral communication.” Psychological Reports; Oct Vol 65(2) 675-684

Egger, Bettina, () “Seeing is believing: the process of contact with the inner image through painting.” Dissertation Abstracts International 49(12), 5507

Ehrmantraut, John E., Jr., (Dissertation Abstracts International 44(10), 3191-B University of Northern Colorado, 1983, 151 pp. Pub. = AAC8328491) “A comparison of the therapeutic relationships of counseling students trained in Neurolinguistic Programming vs. students trained on the Carkhuff Model.” effectiveness – differential Carkhuff model

Einspruch, Eric L.; Forman, Bruce D., (1985) “Observations concerning research literature on Neurolinguistic Programming.” Journal of Counseling Psychology, 32(4), 589-596

Einspruch, Eric L.; Forman, Bruce D., (1988) “Neurolinguistic Programming in the treatment of phobias.” Psychotherapy in private practice, 6(1), p.91-100

Elich, Matthew; Thompson, Richard W.; Miller, Laurence, (1985) “Mental imagery as revealed by eye movements and spoken predicates: a test of Neurolinguistic Programming.” Journal of Counseling Psychology; Oct Vol 32(4) 622- 625

Ellickson, Judy L., (1983) “Representational systems and eye movements in an interview.” Journal of Counseling Psychology, 30(3), 339-345

Ellis, John L., (1980) “Representational systems: an investigation of sensory predicate use in a self-disclosure interview.” Dissertation Abstracts International 41(11), 4244-B University of Minnesota, 194 pp. Pub. = AAC810942

Faist, Wolfgang Johann, (1987) “Influencing phobic behaviour using the dissociative interventions by BANDLER/ GRINDER (NLP).” University of Munich, Prof. Dr. W. Tunner

Falzett, William C., Jr., (1979) “Matched versus unmatched primary representational systems relationship to perceived trustworthiness in a counseling analogue. ” Dissertation Abstracts International 41(1), 105-A Marquette University, 100 pp. Order = 8105176; Text can also be found in: Journal of Counseling Psychology, 1981, 28(4)

Farmer, A.; Rooney, R.; Cunningham, J.R., (1985) “Hypothesized eye movements of Neurolinguistic Programming: a statistical artifact.” Perceptual and Motor Skills, 61, 717-718

Farmer, Stephen S., (1983) “Supervisory conferences in communicative disorders: verbal and nonverbal interpersonal communication pacing.” Dissertation Abstracts International 44(9), 2715-B 2716-B University of Colorado (Boulder), 195 pp. Order = DA8400891

Faulkender, Nancy A., (1985) “”Primary representational system” and task performance: empirical assessment in prison and normal populations.” Dissertation Abstracts International 45(12), 3937-B California School of Professional Psychology at Berkeley, 100 pp. Pub. = AAC8503711

Ferguson, David M., (1987) “The effect of two audiotaped Neurolinguistic Programming (NLP) phobia treatments on public speaking anxiety.” Dissertation Abstracts International 49(4), 765 University of Tennessee, 95 pp. Order = DA8810355

Forster,C., Jansen, A., Margenrot ,L, Unterberger, G., (1993) “Medias of psychotherapy. What conditions are decisive for rapport?” College of Hildesheim-Holzminden, Germany, FB Sozialpädagogik, unpublished paper

Frank, Angela, (1997) “Using NLP in social work.” College of Regensburg or Angela Frank, Motzersreuth 1, 95698 Neualbenreuth

Fremder, Linda A., (1986) “Generalization of visual dot pattern strategies to number pattern strategies by learning disabled students.” Dissertation Abstracts International 47(11), 4055-A Columbia University Teachers College, 116 pp. Order = DA8704296

Frieden, Fredrick P., (1981) “Speaking the client’s language: the effects of Neurolinguistic Programming (predicate matching) on verbal and nonverbal behaviors in psychotherapy. A single case design.” Dissertation Abstracts International 42(3), 1171-B Virginia Commonwealth University, 146 pp. Pub. = AAC8118960

Fromme, Donald K.; Daniell, Jennifer, (1984) “Neurolinguistic Programming examined: imagery, sensory mode, and communication.” Journal of Counseling Psychology, 31(3)

Fruchter, Helane J., (1983) “Sensory reinforcement in the service of aggression maintenance in children: a treatment study.” Dissertation Abstracts International 45(3) 1013-B Syracuse University, 124 pp. Pub. = AAC8410711

Frye, Mary L., (1980) “An analysis of the relationship between leisure interests and representational systems among college freshman students with implications for leisure counseling.” Dissertation Abstracts International 41(6) 2764-A Oklahoma State University, 93 pp. Order = 8027178

Title: Neurolinguistic Programming in the treatment of phobias. Author: Einspruch, Eric L.; Forman, Bruce D.

Title: Effect of counselor predicate matching on perceived social influence and client satisfaction. Author: Dowd, Thomas E.; Pety, John

Koziey, P., and McLeod, G., “Visual kinesthetic Dissociation in Treatment of Victims of Rape” in Professional Psychology; Research and Practice, 18(3); 276-282,1987

Swack, J.A., “A Study of Initial Response and Reversion Rates of Subjects Treated With The Allergy technique”, in Anchor Point, Vol 6, No2, Feb 1992

Timpany, L., “A Study of The Effectiveness of Single Session NLP Treatment For Pregnancy Treatment” in Anchor Point, June 1996, p18-19

Jorgen Lund Time Line Therapy® And Treatment Of Medical Conditions Such As Asthma
A one year research study (May 1993-May 1994) into the treatment of asthmatics, using NLP, was done in Denmark. Results have already been presented at a number of European conferences, including the Danish Society of Allergology Conference (August 1994), and the European Respiratory Society Conference (Nice, France, October 1994)

TI: Treating phobias rapidly with Bandler’s theatre technique.
AU: Stanton,-Harry-E.
IN: U Tasmania, Hobart, Australia
JN: Australian-Journal-of-Clinical-and-Experimental-Hypnosis; 1988 Nov Vol 16(2) 153-160

TI: Sexual abuse of males by females: The problem, treatment modality, and case example.
AU: Shelden,-Virginia-E.; Shelden,-Randall-G.
IN: Behavioral Medicine Assoc, Las Vegas, NV, US
JN: Family-Therapy; 1989 Vol 16(3) 249-258

TI: Combining hypnosis and NLP in the treatment of telephone phobia
AU: Stanton-HE
AD: Centre for Learning and Teaching, University of Tasmania, GPO Box 252C, Hobart, Tas. 7001, Australia
SO: AUST-J-CLIN-EXP-HYPN. 24/1 (53-58) 1996

TI: Using the power of belief in acupuncture and holistic medicine: Case studies
AU: Vachon-D
SO: AM-J-ACUPUNCT. 21/1 (33-40) 1993

TI: Glaubenssysteme und der Glaube daran
AU: Leinhos,-Holger
AD: Tuebingerstr. 105, 70178 Stuttgart, Germany
SO: MultiMind – NLP aktuell, 1995, 5, 31-36

TI: Die Zeitlinie – eine Moeglichkeit zur erlebnisintensiven systemischen Therapie mit EinzelklientInnen
AU: Schindler,-Hans
AD: Wielandstr. 13 a, 28203 Bremen, Germany
SO: Systhema, 1995, 9 (1), 53-60

TI: Das Konzept “Widerstand” in der Psychotherapie Milton Ericksons, in der Kommunikationstherapie und im Neurolinguistischen Programmieren, Teil 1
AU: Stahl,-Thies
AD: Eulenstr. 70, 22763 Hamburg, Germany
SO: MultiMind – NLP aktuell, 1994, 2, 49-55

TI: NLP in der Zahnarztpraxis: Gebisse, die im Kopf nicht passen
AU: Windhorst,-C.; Kirschner,-T.
AD: Egerlandstr. 35 c-d, 8266 Toeging, Austria
SO: MultiMind – NLP aktuell, 1994, 5, 32-33

TI: Umfassende Trauma- und PTSD-Therapie-Interventionen mit NLP
AU: Goetzen,-Ulrich
IN: B.I.S. Concept GmbH, Bonn, Germany
SO: MultiMind – NLP aktuell, 1994, 2, 25-27

TI: Psychotherapeutische Behandlung eines Lipoms im Eigenversuch
AU: Lenk,-Wolfgang
AD: Wartburgstr. 17, 1000 Berlin 62, Germany
SO: Hypnose und Kognition, 1988, 5 (1), 45-52

TI: Neurolinguistisches Programmieren (NLP) in der Kurzzeittherapie
AU: Geck,-Karl-A.
AD: Poststr. 11, 7886 Murg-Haenner, Germany
SO: Psycho, 1988, 14 (10), 750-758

TI: Belief change and neurolinguistic programming.
AU: Davis,-Donald-I.; Davis,-Susan-L.
IN: Family Therapy Inst of Alexandria, VA, US
JN: Family-Dynamics-of-Addiction-Quarterly; 1991 Jun Vol 1(2) 34-44

TI: Neuro-Linguistic Programming and family therapy.
AU: Davis,-Susan-L.; Davis,-Donald-I.
IN: Family Therapy Inst of Alexandria, VA
JN: Journal-of-Marital-and-Family-Therapy; 1983 Jul Vol 9(3) 283-291

TI: Neurolinguistic programming in orientation and mobility
AU: Williams-MF; Jacobson-WH
AD: Department of Rehabilitation, University of Arkansas,
2801 South University Avenue, Little Rock, AR 72204, United States
SO: J-VISUAL-IMPAIRM-BLINDN. 83/9 (454-456) 1989

TI: The NLP swish pattern: An innovative visualizing technique.
AU: Masters,-Betsy-J.; Rawlins,-Melanie-E.; Rawlins,-Larry-D.; Weidner,-Jean
IN: Cowden-Herrick Schools, Cowden, IL, US
JN: Journal-of-Mental-Health-Counseling; 1991 Jan Vol 13(1) 79-90

TI: Treating Symptoms of Post-Traumatic Stress Disorder with Neuro-Linguistic
Programming.
AU: Gregory,-Peter-B.
IN: Veterans Administration Center, Fort Harrison, MT
BK: Magic in Action (Richard Bandler), pp. 205-228. Meta Publications, Cupertino, CA

TI: Neuro-linguistic programme as practised by an educational psychologist.
AU: Beaver,-Rick
JN: Educational-Psychology-in-Practice; 1989 Jul Vol 5(2) 87-90

TI: Representational systems in counselling.
AU: Gillam-T
SO: Nurs-Stand. 1993 Nov 24-30; 8(10): 25-7

TI: Looking at yourself through loving eyes.
AU: Childers,-John-H.
IN: U Arkansas, Fayetteville, US
JN: Elementary-School-Guidance-and-Counseling; 1989 Feb Vol 23(3) 204-209

Partager:

administrator